On dit qu’il n’y a rien qui puisse pousser un homme qui n’est pas prêt à s’engager. On dit que même si on lui servait des dizaines de femmes, plus merveilleuses les unes que les autres sur un plateau d’argent, ça ne suffirait pas non plus à le pousser à s’engager.
On dit aussi que si un homme tient à vous, que s’il ne veut pas vous perdre, il fera tout son possible pour vous garder. Parce que c’est là que repose le vrai défi … Le vrai défi, ce n’est pas de trouver quelqu’un, mais bel et bien de le garder.
En ce qui me concerne, j’ai essayé de trouver un juste milieu. De faire naître l’équilibre d’une situation compliquée. J’essayais de te laisser ta liberté, tout en voulant plus de toi.
On passait de bons moments, on riait beaucoup, on discutait beaucoup et nos liens devenaient de plus en plus puissants. Mais je crois que ce sont des choses que tu partageais aussi avec d’autres femmes, de même que je les partageais avec d’autres hommes.
J’avais parfois l’impression que nous n’étions pas un couple, mais plutôt des amis. J’ai d’ailleurs longtemps cru que c’était une bonne chose.
Quoi qu’il en soit, j’espérais de tout mon cœur que les choses marchent. J’en avais marre des relations échouées, des aventures sans lendemain et de la solitude.
J’en avais marre, j’étais fatiguée et toi, tu m’offrais une raison de continuer, une raison de me battre.
Au fil de la vie, on finit par comprendre que l’on ne veut qu’une chose : être aimé davantage, être compris davantage … Et plus les années s’écoulent, plus ces deux vérités s’imposent à nous.
Je me suis battu pour toi. Je me suis battu pour que notre relation fonctionne. Mais au bout d’un moment, j’ai fini par comprendre que si je continuais à me battre, j’en viendrais à me battre contre moi-même.
Parce que dans tous mes moments de solitude, à chaque fois que je réfléchissais à notre relation, une petite voix dans ma tête s’acharnait à me dire « ce n’est pas ce que tu veux, ça ne devrait pas se passer comme ça, tu n’es pas heureuse« .
Et plus je réfléchissais, plus je réalisais que j’étais la seule à me battre. Tu essayais de faire des efforts, mais c’était loin d’être suffisant.
Je pense que plus on vieillit, plus nos envies évoluent. On cherche quelqu’un qui puisse nous réconforter et être là pour nous. Alors qu’avant, peut-être cherche-t-on davantage quelqu’un avec qui s’amuser et passer du bon temps.
On a besoin de sécurité. On a besoin de savoir que même si tout le monde nous abandonnait, la personne avec laquelle on partage notre vie serait là. Et je n’ai jamais ressenti ça.
Au contraire, j’avais l’impression que tu étais le premier à me décevoir et à me faire de la peine.
J’ai donc décidé de te quitter. Et je l’avoue, j’ai eu quelques regrets. Je me suis posé des questions. Mais ce n’était que de la nostalgie.
Je pense que c’est là toute l’ironie de l’amour : on croit que l’on attend quelque chose de bien spécifique et on finit par réaliser qu’en fait, on en attendait tout autre chose.
Je ne sais pas si c’est parce que l’on se connaît de mieux en mieux ou parce que quand on se retrouve seul, dans son lit, à réfléchir à la signification profonde de la vie, on finit par comprendre que l’on ne veut qu’une chose : être aimé davantage, être compris davantage … Et plus les années s’écoulent, plus ces deux vérités s’imposent à nous.
Et ce faisant, lorsque l’on prend conscience de ces deux vérités, on a besoin que notre partenaire les accepte et surtout, qu’il ne s’enfuie pas.
Tu étais toujours trop occupé, parfois occupé à ne rien faire … Mais tu préférais toujours ce rien à passer du temps avec moi. Et j’ai fini par me choisir et par décider d’offrir mon temps à ceux qui savaient l’apprécier et savaient m’offrir la même chose en retour.
Pourquoi est-ce que l’on ne se souvient de ceux qui sont toujours là pour nous, que lorsqu’il n’y a plus personne d’autre ? Pourquoi ne sommes-nous pas capables d’apprécier leur présence, avant de prendre conscience de leur absence ?
Quand j’ai vu à quel point tu étais un ami exceptionnel, j’ai réalisé que tu étais un homme bienveillant et généreux … Mais pas avec moi. Pourquoi ? Je n’en sais rien.
Peut-être que nous n’étions simplement pas faits l’un pour l’autre. Nous n’arrivions pas à nous tirer vers le haut, à faire ressortir ce qu’il y avait de meilleur en chacun. Parce que nous n’étions pas faits l’un pour l’autre.
Mais je te remercie, parce que tu m’as appris quelque chose …
Tu m’as appris que quels que soient mes efforts pour changer et satisfaire quelqu’un, s’il ne voulait pas de moi, il n’y avait rien à faire.
Je suppose que je dois aussi te remercier de m’avoir montré la voie, de m’avoir permis de comprendre quel genre d’homme je recherchais et qu’est-ce que j’attendais d’une relation de couple.
Merci de m’avoir appris que quels que soient mes efforts pour changer et satisfaire quelqu’un, s’il ne voulait pas de moi, il n’y avait rien à faire.
Merci de m’avoir permis de m’accepter. Merci de m’avoir permis de comprendre que je ne devais jamais changer pour une relation qui ne marchait pas.
Merci de m’avoir rappelé que nombreux sont ceux qui nous disent « vous allez tellement bien ensemble » et nous disent ensuite « j’étais sûr que ça ne durerait pas ». J’apprends à ne plus les écouter.
Merci de m’avoir fait réaliser que l’amour peut-être dangereux. Que l’on peut vite se retrouver à faire des choses qui ne nous ressemblent pas, aveuglés et en nous accrochant à de faux espoirs.
On se retrouve à se demander « mais à quoi est-ce que je pensais ? ». Et on réalise qu’on ne pensait à rien !
T’oublier a été très difficile, mais j’ai compris qu’il valait mieux briser son propre cœur que s’accrocher à une relation qui nous rend malheureux. Il vaut mieux se sauver et éviter de se disloquer…
Merci de m’avoir appris qu’en amour, il n’y avait des limites à ne jamais dépasser. Merci de m’avoir appris que quand on aime, ces limites peuvent vite devenir très floues. Merci de m’avoir rendu ma liberté et de m’avoir permis de me relancer à la recherche de l’homme de ma vie.
Pourquoi mettre un terme à une relation peut être la meilleure chose pour vous
Il s’est avéré que le Prince charmant n’était en fait rien d’autre qu’une définition plutôt fidèle du psychopathe. Voilà ce qui t’attend si tu restes dans une relation amoureuse avec un homme toxique!