Je suis celle que tu regretteras d’avoir blessée

Je suis celle que tu as sous-estimée. Celle que tu pensais trop effacée pour se défendre. Celle qui selon toi, allait s’assoir et te regarder t’en aller sans rien faire.

Mais tu as eu tort. Je ne m’en irai pas dans le calme. Si tu m’entubes, je sèmerais le chaos. Je serais furieuse. Je te remettrais à ta place. Je t’obligerais à ressentir ce que tu m’as fait ressentir.

Je n’ai pas peur d’admettre ma rancune. Je m’attache aux gens facilement et lorsqu’ils me font du mal, il faut du temps pour que ma colère s’estompe. Je m’accroche à mon amertume. Je ne te pardonnerai jamais ce que tu m’as fait traverser. Peu importe combien de temps s’écoule, je nourris de la haine à ton égard.

Lorsque l’on fait du mal à une fille comme moi, il n’y a pas de retour en arrière possible. Tu ne peux pas effacer ce que tu as fait. Tu ne peux pas arriver comme une fleur et avoir avec moi une conversation cordiale, parce que je ne ferai pas semblant. Si tu ne veux pas être avec moi, je ne veux pas être avec toi non plus. Je ne veux pas jouer la comédie avec quelqu’un qui a été très clair sur ce qu’il ressentait secrètement pour moi.

Je suis celle dont les émotions sont tempétueuses. Je suis extrême. Soit tu es quelqu’un que j’aime et à qui je fais confiance, soit tu n’es rien. Il n’y a pas d’entre deux. Pas de purgatoire où je désire te faire attendre.

 

Tu ne veux pas faire du mal à une fille comme moi parce que dans quelques semaines, quelques mois ou quelques années, tu réaliseras l’étendue de ton erreur. Tu tomberas sur moi au supermarché ou consultera mon profil sur les réseaux sociaux et seras choqué de voir à quel point je m’en sors bien. Tu verras ma beauté. Mon succès. Tu verras à quel point tout me réussit et tu de demanderas pourquoi tu m’as laissé partir en premier lieu.

Je ne me suis pas inquiétée de te perdre parce que je savais qu’au bout d’un moment, tu allais cliquer sur mon prénom dans ton répertoire afin de me recontacter. Que tu tenterais de revenir dans mon monde en rampant, quand bien même il n’y aura plus de place pour toi.

J’ai peut-être mal maintenant. J’ai peut-être pleuré pour toi. J’ai peut-être fait des cauchemars dans lesquels tu étais. Je me suis peut-être enivrée jusqu’à tout oublier à cause de toi.

Mais à la fin, tu seras celui qui aura mal. Tu seras celui qui se sentiras comme un moins que rien, qui ne se sentiras plus assez bien.

Il ne me faudra pas longtemps avant de passer à autre chose, avant d’en oublier jusqu’à ton existence même. En attendant, tu continueras à penser à cette fille que tu n’aurais pas dû entuber. Cette fille qui aurait pu te donner tout ce que tu désirais et plus encore. Cette fille qui est un amour avec ses proches mais une garce incomparable lorsque l’on en appelle à ses côtés sombres.