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Les 2 Facettes de la solitude : comment se relever ?

Les 2 Facettes de la solitude : comment se relever ?

La solitude peut certes être un véritable fardeau. D’ailleurs, dans certains cas, elle peut même vous mener vers la dépression. Pourtant la solitude a aussi un aspect positif. Mais lequel ?

La solitude, c’est quoi ? C’est être isolée des autres, c’est être coupée de tous rapports. La solitude peut être un choix mais aussi une conséquence non voulue de vos choix de vie.

Quand vous êtes seule, vous avez l’impression de vous noyer dans un abysse sans fond. Et cela peut être très effrayant. Vous avez le sentiment de ne pas pouvoir respirer.

Vous essayez de vous débattre et de remonter à la surface mais rien n’y fait. Vous coulez de plus en plus profondément. Finalement, vous avez l’impression que plus vous luttez, plus vous vous noyez.

Donc, à un moment donné, vous arrêtez d’essayer. Vous ne bougez plus. Oui, vous ne vous débattez plus. Vous êtes à court d’air et vous ne savez plus quoi faire pour sortir de cette situation désespérante.

Bref, la solitude est comme une vague qui vous surprend et qui commence à diriger votre vie, après vous avoir poussée à baisser les bras.

Ainsi, vous vous dites que votre vie consiste peut-être en cela. Vous êtes peut-être vouée à rester seule pour toujours, isolée des autres et triste.

C’est peut-être votre destin ?! Je vous rassure, ce n’est pas le cas…

La solitude est aussi l’occasion d’en apprendre plus sur soi-même

Il y a deux ans, je faisais partie de ces femmes qui se noient dans la solitude. Encore aujourd’hui, je ne suis pas sûre de savoir comment je me suis retrouvée dans cette situation.

D’un côté, j’étais très amère, en colère et pessimiste. Je broyais du noir et je ne savais pas si ma vie allait enfin prendre la direction dont je rêvais.

Donc, il se peut que mon attitude négative ait repoussé les gens.

D’un autre côté, je cherchais délibérément à m’isoler. Je n’avais pas envie d’écouter les histoires des autres car cela ne m’intéressait pas du tout. Je me fichais de savoir ce qu’ils voulaient faire ou accomplir.

Les discussions aléatoires et superficielles m’épuisaient donc je prenais volontairement mes distances. Je préférais rester seule dans mon coin, à bouder…

Donc ma solitude et le sentiment d’agonie sont sûrement le résultat de ces deux causes réunies. Mais j’adorais ça, je voulais m’imprégner de la solitude. 

Et cela ne concernait pas que mes relations personnelles et professionnelles. Je m’éloignais aussi des hommes. À ce moment-là, cela faisait quatre ans que j’étais célibataire.

De la déception à la colère, en passant par le désespoir et la tristesse… J’ai traversé toutes les phases de la vie de célibataire endurcie. Pour finalement en arriver à l’ultime : l’acceptation !

La prise de conscience

Même si je m’étais bien installée dans ma solitude et si j’avais pris mes marques, je sentais tout de même qu’il manquait quelque chose à ma vie.

Comme je regarde beaucoup de vidéos sur le développement personnel, j’ai décidé de suivre l’un de leurs conseils : écrire un journal. Donc, je me suis lancée.

J’ai décidé de faire une analyse, ou plutôt une rétrospective, des dix dernières années de ma vie. J’ai commencé à faire une liste de situations et émotions positives et négatives.

Et après quelques pages, une chose est devenue claire : les événements négatifs étaient bien plus présents que les événements positifs. Donc, bien entendu, les sentiments négatifs prédominaient.

Une autre conclusion est apparue : mes relations personnelles étaient un désastre. J’étais incapable d’entretenir des amitiés durables et encore moins de construire des relations amoureuses stables.

Bref, ces dernières années, j’avais enchaîné les déceptions sentimentales. Il n’était donc pas étonnant que je me sente seule. Et en relisant mes mots, j’ai pris une décision radicale : je ne vais pas passer les prochaines années de ma vie à vivre comme ça.

Je ne voulais plus me sentir seule. Je ne savais pas encore comment j’allais changer ma situation ni comment créer de nouveaux liens émotionnels mais je savais que je devais le faire pour mon bien-être et ma santé mentale.

Passer le mur de la solitude

Clairement pour sortir de la léthargie dans laquelle je me trouvais, je devais agir. Et agir vite… Mais comment ? Qu’est-ce que je devais faire ?

J’ai ensuite fait la liste de ce que je considérais comme des mauvaises habitudes, ces comportements qui m’avaient menée vers cette solitude profonde et agonisante.

Et j’ai compris ! Je devais changer mes habitudes, une par une. Par exemple, au bureau… Au lieu de manger devant mon ordinateur en écoutant de la musique avec les écouteurs, je devais faire l’effort de rejoindre mes collègues dans la cuisine pour discuter avec elles.

Cette interaction ne devait pas forcément être longue. Au départ, 5 ou 10 minutes suffisaient. Simplement, je devais faire l’effort. Personne n’allait me tendre la main. Pour être honnête, je ne méritais même pas qu’on me tende la main.

J’ai refusé tellement de fois leurs invitations, je pense donc qu’elles avaient le droit de m’ignorer maintenant.

En ce qui concerne les hommes, je devais aussi être proactive. Je ne devais pas refuser d’emblée toutes les invitations, sans même prendre le temps de chercher à savoir si un homme me plaît ou pas.

D’ailleurs, je pense que m’inscrire sur un site de rencontres était aussi une bonne solution pour enfin mettre un terme à ma solitude.

Finalement, j’ai décidé que la meilleure chose à faire, c’était de construire un mur de la solitude. Une barrière qui m’isolerait de ce sentiment et non pas des autres.

J’ai tourné le dos au mur

J’ai construit ce mur brique par brique. Je me suis assise le dos contre ce mur pendant des jours. Je pleurais sans cesse… Les larmes que j’ai versées après avoir construit ce mur ont arrosé le sol d’un nouveau chemin.

Voilà comment j’ai découvert qu’il y avait un autre changement possible : accepter le bien que la solitude a apporté à ma vie et le positif que son absence a finalement eu sur moi.

De l’autre côté de la solitude, j’ai trouvé la paix : peu importe qui fait partie de ma vie, je peux toujours compter sur moi-même.

De l’autre côté de la solitude, j’ai trouvé la liberté : je fais ce que je veux quand je le veux.

De l’autre côté de la solitude, j’ai trouvé ma créativité : je me concentre sur mes passions et je travaille sur mon développement personnel.

De l’autre côté de la solitude, j’ai trouvé des amitiés solides et des amours incroyables : j’ai fait des expériences que je n’aurais jamais pu faire.

De l’autre côté de la solitude, j’ai retrouvé ma confiance en soi : je n’ai pas besoin de l’approbation des autres.

Si vous êtes seule, sachez que vous n’avez pas besoin de l’être.

Respirez à travers cette merde.

Écrivez à travers cette merde.

Parlez à travers cette merde.

Chantez à travers cette merde.

Dansez à travers cette merde.

Marchez à travers cette merde.

Traversez cette merde.

Grandissez à travers cette merde.

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