Avez-vous remarqué que votre enfant présente des symptômes d’anxiété ?
L’anxiété est un trouble mental qui provient de la peur d’un danger.
En tant que maman, vous ne remarquez peut-être pas le danger.
D’ailleurs, même si vous en êtes consciente, vous croyez certainement que votre enfant exagère.
Ce qui compte, ce n’est pas vraiment votre perception de la situation, mais celle de votre enfant.
Ainsi, celui-ci peut présenter des symptômes d’anxiété pour plusieurs raisons :
- L’environnement familial
Des situations familiales instables ou stressantes, telles qu’un divorce, un conflit ou un déménagement, peuvent déclencher de l’anxiété chez les enfants.
D’ailleurs, les pressions scolaires, les brimades ou les difficultés avec les pairs jouent aussi un rôle important.
- Les facteurs biologiques
Certains enfants sont plus prédisposés à l’anxiété en raison de facteurs génétiques.
Si un parent ou un membre de la famille proche souffre de troubles anxieux, l’enfant peut présenter un risque plus élevé.
De plus, les déséquilibres des neurotransmetteurs ou d’autres substances chimiques du cerveau contribuent à l’anxiété.
- L’environnement social
Les enfants qui ont du mal à acquérir des compétences sociales ou qui se sentent isolés socialement peuvent éprouver de l’anxiété quand ils sont avec les autres.
De plus, le désir de s’intégrer ou de répondre à certaines attentes sociales est effrayant pour beaucoup d’enfants.
- Le développement
Au fur et à mesure que les enfants se développent sur le plan cognitif, ils peuvent devenir plus conscients des dangers potentiels ou des incertitudes.
Les transitions majeures de la vie, telles que l’entrée à l’école, le passage à une nouvelle classe ou les changements dans la dynamique familiale, sont aussi des sources de stress pour les enfants.
- Les traumatismes
L’exposition à des événements traumatisants, tels que des accidents, des catastrophes naturelles ou des actes de violence, peut entraîner de l’anxiété.
- L’influence des parents
Les enfants peuvent percevoir l’anxiété de leurs parents.
Si un enfant voit un parent s’inquiéter constamment, cela peut avoir un impact sur son propre sentiment de sécurité.
Comment agit un enfant anxieux ?
- Il pose beaucoup de questions.
- Il parle beaucoup et ajoute de nombreux détails à ses histoires.
- Votre enfant dort mal.
- Votre enfant a souvent mal au ventre ou à la tête.
- Il agit de manière agressive.
- Il s’accroche à vous comme un tube de colle.
- Votre enfant pleure énormément.
Son anxiété l’empêche de rester calme !
Quand il parle, votre enfant s’emballe parce que des dizaines de pensées lui traversent la tête en même temps.
Il s’inquiète de tout, mais il a aussi peur des silences, alors il comble la conversation.
S’il pense que vous allez lui poser des questions sur son état, il va parler encore plus.
En effet, il ne veut pas être confronté à ses émotions, car c’est encore plus stressant pour lui.
Votre enfant peut aussi avoir du mal à se reposer ou à jouer calmement avec sa fratrie.
Lorsqu’il s’endort, il a des cauchemars et il ne se sent pas en sécurité.
Alors, il veut dormir avec vous, c’est aussi pour cela qu’il peut vous suivre de partout durant la journée.
Les pleurs et l’agressivité font partie du lot parce que votre enfant ne sait pas gérer ses émotions.
Quand il est triste pour une petite chose, cela déclenche de grandes émotions chez lui.
Alors, il pleure !
Quand quelqu’un le blesse, il réagit par la colère parce qu’il ne veut pas paraître vulnérable.
Ce qu’il ne faut pas dire à un enfant anxieux
- Tout va bien se passer !
- Ce n’est pas si grave…
- N’y pense pas !
- Tu n’as pas de raison d’avoir peur…
- Ne t’inquiète pas !
- On en parlera plus tard, je suis occupée.
- Ta sœur n’a pas peur d’aller à l’école, alors tu n’as pas d’excuses.
Les paroles d’une mère ont un impact significatif sur un enfant, en particulier sur un enfant déjà sujet à l’anxiété.
Des critiques constantes ou des commentaires négatifs sont stressants pour lui parce qu’il est sensible à ce qu’il perçoit déjà comme des échecs ou des lacunes.
Le fait de fixer des attentes trop élevées et de faire pression sur l’enfant pour qu’il les atteigne crée également de l’anxiété à propos de ses performances et de ses réalisations.
Si une mère exprime fréquemment ses propres inquiétudes ou angoisses, cela peut contribuer au sentiment de malaise de l’enfant.
Comparer un enfant à ses frères et sœurs, à ses pairs ou même à l’enfant qu’il était dans le passé crée un sentiment d’inadéquation et accroît l’anxiété.
De plus, le fait de rejeter les craintes ou les inquiétudes d’un enfant comme étant sans importance peut lui donner le sentiment d’être invalidé et accroître son anxiété.
Si la mère est émotionnellement distante ou indisponible, l’enfant peut se sentir sans soutien, ce qui accroît son anxiété.
Pourtant, le plus grand danger réside dans le fait d’ignorer ce que votre enfant ressent.
Si vous lui faites comprendre que vous ne le croyez pas ou que ce qu’il pense est sans importance, son anxiété va grandir.
Comment aider votre enfant ?
- Contrôlez votre propre niveau d’anxiété.
- Parlez ouvertement avec votre enfant, sans personne d’autre.
- Ne lui criez pas dessus !
- Ne le précipitez pas !
- Offrez-lui beaucoup de câlins…
- Faites confiance à votre enfant quand il vous raconte une histoire.
- Apprenez à être un espace calme et sûr pour lui.
Pour aider un enfant anxieux, il faut faire preuve de compréhension, d’empathie et de stratégies pratiques.
D’abord, encouragez votre enfant à exprimer ses sentiments.
Créez un espace sûr où il se sentira à l’aise pour parler de ses inquiétudes et de ses peurs.
Reconnaissez et validez aussi les émotions de votre enfant : faites-lui comprendre qu’il est normal de se sentir anxieux et que ses sentiments sont importants.
La rassurance
Rassurez-le sans rejeter ses inquiétudes : aidez-le à comprendre qu’il est normal de se sentir parfois anxieux et que vous êtes là pour le soutenir.
Montrez à votre enfant des stratégies d’adaptation efficaces, comme la respiration profonde, la pleine conscience ou le dialogue positif avec soi-même.
Les enfants apprennent souvent en observant leurs parents.
Peu à peu, créez une routine quotidienne structurée et prévisible : la constance peut procurer un sentiment de sécurité et réduire l’anxiété.
Ensuite, exposez progressivement votre enfant aux situations qui déclenchent l’anxiété, en commençant par de petites étapes.
Cela peut l’aider à acquérir de la confiance et de la tolérance au fil du temps.
Encouragez des habitudes de vie saines
Veillez à ce que votre enfant dorme suffisamment, mange des repas nutritifs et pratique une activité physique régulière.
Vous ne le savez pas, mais ces facteurs ont un impact positif sur l’humeur et le bien-être général.
Soyez également attentive à l’exposition de votre enfant aux facteurs de stress, y compris les médias et la technologie.
Encouragez les interactions sociales positives !
Aidez votre enfant à développer ses aptitudes sociales et favorisez les amitiés qui peuvent constituer un réseau de soutien émotionnel.
Enfin, renforcez son estime de soi !
Encouragez les points forts et les réalisations de votre enfant.
Le renforcement de l’estime de soi peut contribuer à un état d’esprit plus résilient.
Si l’anxiété de votre enfant est trop grande, cherchez du soutien.
Collaborez avec les enseignants et le personnel de l’école pour créer un environnement favorable à votre enfant.
Partagez des informations sur l’anxiété de votre enfant et discutez des aménagements qui pourraient être utiles.
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