Tous les réseaux sociaux utilisent la nouvelle tendance de la transidentité pour faire du bruit !
Pour certains, c’est une excellente opportunité pour mettre en avant des troubles dont on parle peu.
Pour d’autres, ce n’est qu’une nouvelle occasion pour manipuler les enfants et pour faire de l’argent.
Après tout, dès que vous mentionnez la transidentité, vous obtenez deux camps qui s’affrontent.
Il y a ceux qui pensent que c’est naturel et que chaque enfant et personne a le droit d’exprimer ce qu’il/elle ressent au fond de lui.
Il y a également ceux qui croient fermement que ce n’est qu’une mode que les réseaux sociaux et le désir de scandales nourrissent.
En tant qu’adulte, vous avez le droit d’avoir votre opinion sur le sujet, mais lorsque vous devenez maman, cela devient plus délicat.
Et si votre enfant était transgenre ?
Et si votre fille s’identifiait à un garçon ?
Lorsque les enfants sont confrontés à leurs doutes et à leur confusion, ils ont besoin de leurs parents pour les guider.
Comment êtes-vous censée réagir ?
Comment pouvez-vous aider votre enfant ?
Si votre enfant vous pose des questions concernant son identité ou son orientation sexuelle, le plus important est de l’écouter et de lui faire savoir que vous l’aimez et que vous le soutenez quoi qu’il arrive.
Bien entendu, votre enfant doit savoir que votre famille accepte toutes les identités de genre et toutes les orientations sexuelles.
En tout cas, si c’est le cas…
Si ça ne l’est pas, il est temps de vous poser des questions sérieuses pour comprendre où vous vous tenez et comment vous devez naviguer cette situation.
N’oubliez pas que la communauté LGBTIQA+ court un risque plus élevé de problèmes tels que la dépression et l’anxiété, surtout si la famille et les amis ne sont pas tolérants.
Les enfants très perturbés par leur identité de genre peuvent également souffrir d’un problème de santé mentale appelé dysphorie de genre.
La dysphorie de genre s’accompagne d’un risque accru de pensées et de comportements suicidaires.
Il est normal de ressentir de l’anxiété ou de la tristesse si votre enfant se pose des questions, mais vous devez être forte et faire preuve de tolérance et de patience.
Transidentité : au-delà des binômes homme/femme – homosexuel/hétérosexuel
Le problème est que les enfants n’ont pas encore les outils nécessaires pour gérer et comprendre leurs émotions ni leur confusion.
Or, trier tous ces doutes et toutes ces questions peut être effrayant pour eux tout comme pour leur famille.
Même les enfants qui sont certains de leur transidentité et de leur sexualité traversent une forte période de bouleversements et de questionnements durant l’adolescence.
C’est normal puisque c’est l’âge auquel on explore qui on est et ce que l’on veut.
Pendant longtemps, le questionnement des adolescents concernait leurs premières expériences sexuelles, leurs amitiés et leurs choix d’études.
Maintenant, deux questions importantes se sont ajoutées :
Quel est mon genre ?
Par qui suis-je attiré ?
En 2018, on a obtenu les chiffres suivants :
- 13 % des Français de 18 à 30 ans ne s’identifient ni comme homme ni comme femme
- 8 % des Français de 18 à 30 ans s’identifient comme des personnes sans genre
- 11 % des Français de 18 à 30 ans s’identifient comme fluides
- 36 % des Français de 18 à 30 ans se reconnaissent dans la définition du terme ‘non-binaire’
Depuis 2018, ces chiffres ont sûrement changé.
Pour comprendre l’identité de votre enfant, il y a quelques termes que vous devez connaître :
- Sexe assigné à la naissance : les organes génitaux externes déterminent le genre de l’enfant
- Identité de genre : la connaissance fondamentale de soi-même
- Expression de genre : la manière d’exprimer son genre, que ce soit par son comportement, sa tenue vestimentaire, sa coupe de cheveux, son nom, etc
- Orientation sexuelle : l’attirance physique ou émotionnelle qu’une personne éprouve envers une autre
- Transgenre : lorsque l’identité de genre diffère du sexe assigné à la naissance
- Bispirituel(le) : désigne une personne qui incarne à la fois un esprit masculin et féminin
- Dysphorie de genre : le malaise ou la détresse découlant du décalage entre l’identité de genre ressentie et le sexe assigné à la naissance
Comment aider votre enfant à traverser cette période de questionnement ?
La première chose à savoir est que les enfants qui se questionnent ont besoin du soutien émotionnel et inconditionnel de leurs parents.
Même si vous ne comprenez pas votre enfant ou si vous êtes contre sa décision, vous ne pouvez pas le rejeter.
Il doit savoir que vous l’aimez et que vous saisissez ses sentiments.
Si vos enfants pensent que vous les jugez ou que vous les rejetez, ils ne seront pas honnêtes avec vous.
Ceci peut entraîner une forte dépression et mener à une fin tragique !
Je suis certaine que vous pouvez remettre en question vos principes rouillés pour le bien et le bonheur de votre enfant.
Bien sûr, ce processus sera également dur et long pour vous, mais cela créera un lien encore plus fort entre vous.
Je sais que lorsque vous étiez enfant, le simple fait d’avoir un enfant qui s’habille comme un émo était suffisant pour le stigmatiser ou même le rejeter, mais j’espère que les choses ont changé depuis cette époque.
Maintenant, il y a tellement d’identités à disposition des enfants que l’on doit apprendre à être plus tolérant.
Ne demandez pas à votre enfant s’il est homosexuel ou pourquoi il s’habille différemment de ses pairs, optez plutôt pour des questions ouvertes.
Y a-t-il quelque chose dont tu voudrais parler à maman ?
Veux-tu parler à quelqu’un d’autre ?
C’est vraiment quelque chose que l’adolescent doit comprendre par lui-même, mais il doit savoir qu’il a le soutien des adultes.
1. Insistez sur le principe d’acceptation
Avant même que votre enfant vous fasse part de son genre, faites l’effort d’apprendre à connaître vos proches et à utiliser les pronoms qu’ils préfèrent.
Parlez également des différentes formes de famille et de l’influence des réseaux sociaux.
En effet, il est primordial que votre enfant comprenne s’il est confus ou s’il ne vit pas la vie qu’il souhaite vivre.
Vous pouvez même lui fournir de la littérature ou trouver des podcasts qui expliquent tout ce qu’il doit savoir sur la transidentité et la transsexualité.
Votre enfant doit comprendre qu’il peut parler librement de tout ce qui le tourmente et poser les questions qui l’irritent.
La plus grande qualité dont vous pouvez faire preuve est l’écoute.
Respectez les demandes et les besoins de votre enfant, tout en parlant de la sécurité et de l’importance de cette décision.
2. Pensez aux implications médicales
Le questionnement de votre enfant n’est pas le problème, ce sont les sentiments qui y sont liés.
En effet, s’il refoule ce qu’il ressent ou s’il reste confus, cela peut engendrer de la dépression ou de l’anxiété.
La santé mentale des adolescents est extrêmement fragile et elle ne doit pas être ignorée.
Si votre enfant est soudainement renfermé, s’il s’isole ou si présente des symptômes d’anxiété, vous devez réagir.
Si ces symptômes durent plus de trois semaines, il est temps de consulter un thérapeute.
Pour le bien de votre enfant, il vaut mieux qu’il soit seul pendant la consultation.
La dysphorie que l’on a déjà mentionnée est un problème sérieux.
Donc, vous n’êtes peut-être pas équipée pour faire face à tous les défis.
3. Préparez votre enfant à l’intimidation
Malheureusement, lorsque les enfants se remettent en question ou lorsqu’ils ont un comportement qui ne correspond pas à ce que font les autres, la stigmatisation est possible.
Avec la stigmatisation viennent le harcèlement scolaire et les abus.
En tant que maman, vous devez toujours être prête à défendre ses intérêts et ses choix.
En même temps, vous devez parler de vos préoccupations avec l’administration scolaire et les professeurs.
N’attendez pas que votre enfant montre les premiers signes de dépression ou d’exclusion sociale pour l’approcher et pour parler avec lui.
Préparez-le à tout ce qu’il devra affronter dans la vie et montrez-lui comment se défendre et faire respecter ses limites.
4. Apprenez à gérer vos sentiments
Bien entendu, il peut être difficile d’accepter le fait que votre enfant est différent ou que vous ne le comprenez pas.
Vous pouvez avoir peur, vous pouvez être anxieuse et vous pouvez vous-même être confuse.
Mais devant votre enfant, restez forte et courageuse : il a besoin de suivre votre exemple.
Renseignez-vous sur la façon dont vous pouvez aider votre enfant dans son incertitude.
Si vous avez des peurs ou des préjugés, suivez vous-même une thérapie pour pouvoir réellement vous rapprocher de votre enfant.
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