Votre enfant de trois ans court entre le salon et sa chambre en criant et en frappant son poing sur toutes les surfaces…
Votre fille d’âge scolaire est en train d’apprendre à se maquiller, elle a choisi vos produits les plus chers pour cela et elle est en train de repeindre votre salle de bain en même temps.
Ou bien, votre fils de quatre est en train de faire son sixième tantrums de la journée.
Pourquoi ?
Parce que vous n’avez pas pelé sa banane comme il le voulait.
Dans ces situations, certains parents arrivent à garder le sourire.
Mais honnêtement, je ne peux pas.
Et je pense que ceux qui y arrivent sont des saints.
Ou bien, ils sont complètement fous.
Les parents normaux luttent contre l’agressivité dans la vie de tous les jours.
Parce que parfois, il y a des moments où vous voyez rouge.
Mais c’est normal !
D’ailleurs, parfois la colère peut être bonne, cathartique.
Ressentir la colère est une chose, mais pour le bien de vos enfants, vous devez apprendre à la gérer.
Mais comment les mères et les pères peuvent-ils gérer leur propre colère ?
Nicolas est très en colère…
Lorsque Pauline récupère son fils à la garderie, le petit de quatre ans ne veut pas mettre sa veste ou ses chaussures.
Ta voiture est nulle, je veux la voiture de papa !
Sarah reste calme, car elle a hâte de passer l’après-midi avec son fils.
On va directement au parc pour jouer, ok ?
Nicolas ferme sa portière avec toute sa force.
Il ne veut pas.
Au bout d’une demi-heure, la jeune maman abandonne.
Nicolas ne veut tout simplement pas jouer.
Comment sauver la journée ?
Peut-être avec une glace ?
Elle s’arrête brièvement chez le vendeur, prend deux coupes glacées à emporter et veut les manger à la maison avec son fils.
Chez elle, on mange toujours la glace à table.
Nicolas prend une des coupes.
Je veux du chocolat. Pas ça.
Il jette la coupe contre le mur de toutes ses forces.
La glace finit sur le pantalon de Pauline, sur le papier peint blanc, partout.
Pauline voit rouge.
Elle veut vraiment secouer le petit diable, elle l’attrape fermement et ouvre la porte de la chambre des enfants et le pose sur le lit de façon agressive.
Nicolas la regarde avec de grands yeux.
Et Pauline a mauvaise conscience.
Est-ce que la méchanceté de Nicolas était vraiment dirigée contre sa mère ?
Pourquoi cherchait-il à la provoquer ?
D’où vient cette colère extrême que ressent Pauline ?
Qu’avait-il fait de mal ?
D’où vient la colère ?
Pauline n’est pas la seule à remarquer sa propre colère dans la parentalité quotidienne.
Malheureusement, les enfants peuvent parfois rendre leurs parents incroyablement agressifs.
Même les mères et les pères les plus patients atteignent leurs limites et ne se comportent pas toujours comme ils l’attendent d’eux-mêmes.
Oui, il arrive un moment où l’enfant crie trop fort ou fait trop de bruit en jouant.
Mais la plupart des parents parviennent à contenir cette colère, à empêcher leurs mains de glisser.
Même si votre poing est fermé dans votre poche.
D’où vient cette colère folle ?
Il peut s’agir d’un comportement concret de l’enfant qui est bouleversant.
Si l’enfant traîne les pieds exprès, bien que la mère ait un rendez-vous important…
Si le fils fait une crise d’hystérie bruyante dans le bus…
Cela peut entraîner un sentiment agressif presque incontrôlable chez les parents.
Les parents manquent souvent d’assurance, veulent tout faire correctement, mais se sentent dépassés.
Dans les disputes avec leur enfant, ils se retiennent, supprimant leurs propres besoins et leur irritabilité.
Et par conséquent, ils se sentent impuissants et frustrés.
Cette insécurité, ce débordement et ce sentiment d’impuissance absolue peuvent se transformer en colère.
L’insatisfaction générale à l’égard de la vie quotidienne, le manque de temps pour votre partenaire, la pression constante du temps et l’équilibre entre le travail et la famille peuvent vous rendre irritable.
Si les enfants sont particulièrement bruyants, effrontés ou têtus, les nerfs déjà si tendus sont simplement étirés et la colère éclate.
La fameuse goutte fait déborder le vase.
L’adulte devient lui-même un enfant !
Les parents ont le droit d’être en colère !
Les parents ne peuvent pas toujours être gentils et compréhensifs.
La colère est une réaction normale à la provocation, et c’est formidable pour les jeunes enfants qui veulent tester leurs limites.
Mais cela peut être extrêmement fatiguant.
Et tout comme la colère, c’est une émotion légitime.
Il est important de la reconnaître, de la comprendre et de réfléchir à la meilleure façon de gérer ces émotions.
Les questions utiles peuvent être :
- Y avait-il une raison spécifique à ma colère ?
- Mon enfant pensait-il vraiment à moi ou était-il simplement frustré et fatigué et cherchait-il un exutoire ?
- Pourquoi étais-je si agressive ?
- Dois-je en faire plus pour moi et ma détente ?
- Était-ce un « lapsus » aujourd’hui ou suis-je constamment sur les nerfs ?
Toute personne qui lutte très rapidement et constamment contre l’agressivité devrait demander l’aide d’un professionnel.
Par exemple dans un centre de conseil pédagogique ou dans un cabinet de psychothérapie.
Cela s’applique également aux parents qui ne peuvent pas contrôler leur colère.
Si vous êtes épuisée, une pause plus longue à l’aide d’une cure, disponible pour les mères ou les pères épuisés, peut vous aider.
Que faire en cas de crise de colère ?
Que faire quand on voit rouge ?
Voici une petite liste de conseils qui peuvent vous aider à contrôler les crises de colère :
- Essayez de comprendre la situation !
Que se passe-t-il en ce moment ?
Est-ce que mon enfant parle vraiment de moi ou a-t-il été stressé à la garderie ou à l’école ?
S’arrêter un instant aide.
- Sortez de chez vous !
Il est préférable d’emmener l’enfant avec vous et de sortir ensemble au grand air.
- Inspirez et expirez consciemment, de préférence devant une fenêtre ouverte.
Cela apporte plus d’oxygène au cerveau et stimule la circulation sanguine.
Cela favorise également la capacité d’agir calmement et délibérément.
- Lancez des objets aide.
Mais ne jetez que des choses douces comme des oreillers.
Rire ensemble pendant une bataille d’oreillers compense aussi beaucoup.
- Si la réprimande est nécessaire, faites attention au choix des mots et au ton de la voix.
Ne dites pas à l’enfant : « tu es mauvais », mais plutôt : « ce que tu as fait est mauvais ».
Il n’est pas nécessaire d’élever la voix, un ton de voix strict et sérieux peut faire plus.
- Le contact physique peut soulager la tension.
Parfois, il est utile de serrer l’enfant dans ses bras.
- Excusez-vous auprès de votre enfant après une crise de colère.
Vraiment tout de suite après !
Il est important d’expliquer à nouveau à l’enfant pourquoi son comportement vous a mise en colère.
Et excusez-vous sincèrement si votre réponse était inappropriée.
Il arrive que des parents frappent leur enfant.
Si cela se produit, assurez-vous d’obtenir de l’aide et du soutien !
Conclusion
Si la colère fermente trop longtemps, elle peut devenir dangereuse.
Il est important de comprendre et d’accepter vos propres sentiments.
Car la colère peut aussi être une force positive qui aide à dire enfin ce qui dérange, à changer les circonstances et à libérer de l’énergie.
Parfois la colère a du bon.
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