Ma philosophie générale de la parentalité est que les règles permettent aux enfants de progresser parce que les enfants savent à quoi s’attendre de leurs parents.
Et, croyez-le ou non, dans les règles que j’ai créées pour ma famille, nous nous amusons toujours beaucoup.
J’ai trois enfants.
S’il n’y a pas de règles et de limites, le chaos s’installe rapidement.
Et une fois que le chaos s’installe, le stress et les cris suivent.
Or, je refuse de passer mes journées à hurler sur mes enfants.
Je suis fière des règles que j’impose à ma famille.
Beaucoup de mamans me considèrent trop stricte, mais notre mode de vie convient à notre famille.
Donc, je ne laisse personne me dicter sa philosophie.
Au fil du temps, je me suis rendu compte que ces règles profitent à mes enfants, bien plus qu’elles ne les limitent ou les désavantagent.
Le monde peut parfois être un endroit effrayant et lorsque vous êtes maman, une inquiétude sans fin peut vous tenir éveillée toute la nuit.
Le simple fait d’emmener les enfants à l’école peut me bouleverser si je pense à tout ce qui peut arriver quand ils sont loin moi.
Des fusillades dans les écoles aux prédateurs d’enfants, aux enfants violents et même aux abus en ligne, les situations potentiellement horribles dans lesquelles les enfants peuvent être blessés sont innombrables.
C’est pourquoi je ne veux pas m’excuser auprès de mes enfants ou de la société d’être une mère très stricte.
Bien sûr, mes enfants se plaignent souvent de la longue liste de mes règles, mais cela ne m’inquiète pas du tout.
Je sais que mon comportement protecteur excessif est nécessaire pour assurer la sécurité de mes enfants aussi longtemps que possible.
De plus, je suis convaincue que mon austérité profite bien plus à mes enfants qu’elle ne les limite.
Quand il s’agit d’élever mes trois enfants, âgés de sept, quatre et trois ans, voici mes quatre règles les plus importantes :
1. Aucune utilisation de téléphone portable
Bien sûr, pas pour toujours.
Mais ma fille, qui est en primaire, affirme qu’elle est la seule enfant de la classe à ne pas avoir son téléphone portable.
Très bien.
J’en suis plutôt fière.
Je comprends qu’elle trouve cela injuste par rapport aux autres.
Mais je me fiche de ce que ses pairs pensent que ce n’est pas cool.
Pourquoi ?
Parce qu’ils s’envoient des mèmes sur un groupe Viber.
Ils échangent des ragots sur leurs camarades et s’insultent royalement.
Et la seule raison pour laquelle je suis au courant est parce que la maîtresse a informé tous les parents pour les mettre en garde contre ce genre de harcèlement.
J’ai eu mon premier téléphone portable quand je me suis inscrite à l’université.
Bien sûr, je ne prévois pas d’attendre aussi longtemps pour lui acheter un téléphone portable, je comprends bien que le monde a beaucoup changé depuis mes années fac !
Mais je ne vois pas le besoin d’un téléphone portable pour le moment.
Si je peux la tenir à l’écart des réseaux sociaux et des mauvaises influences potentielles pendant un certain temps, alors je le ferai.
La seule raison pour laquelle elle devrait avoir un téléphone portable est pour me contacter en cas d’urgence.
Mais je pense qu’il existe d’autres moyens de le faire.
2. Aucune après-midi jeu chez un enfant dont je ne connais pas les parents
Pour moi, cette règle est vitale !
Je ne permettrai pas à un parent que je ne connais pas de « récupérer » mon enfant à l’école et je ne vais pas non plus récupérer mes enfants et les emmener chez des personnes que je ne connais pas.
Je préfère que mes enfants jouent avec moins d’enfants que de les laisser dans des maisons inconnues et regretter plus tard s’il se passe quelque chose que je n’aime pas.
Avant de me qualifier de folle, considérez qu’au début de ma maternité, j’ai découvert un incident malheureux au cours duquel la fille de mon frère a été forcée d’enlever son pantalon chez son nouvel ami.
Pourquoi ?
Pour prouver qu’elle n’était pas un garçon !
Disons simplement que depuis, je ne veux pas m’excuser d’être trop prudente.
On ne peut pas fermer les yeux sur tous les abus qui ont lieu.
Que cela soit des parents violents, toxiques ou pire…
Que cela soit des camarades de jeu intrusifs ou irrespectueux.
Avant d’autoriser mes enfants à aller chez quelqu’un, je veux apprendre à connaître les parents et je veux observer leur enfant.
3. Pas de soirée pyjama chez les amis
Je veux savoir que mes enfants sont sous mon toit et qu’ils sont en sécurité quand je vais dormir.
Mes enfants peuvent dormir chez leurs grands-parents ou chez des personnes que je connais très bien et depuis longtemps.
Mais en ce qui concerne les soirées chez les amis, c’est hors de question.
D’ailleurs, beaucoup de mamans m’ont confié qu’elles aussi sont effrayées à l’idée de laisser leurs enfants dormir chez un(e) camarade, mais qu’elles les laissent y aller, car elles voulaient leur faire plaisir.
Je refuse de faire ça…
Je refuse de passer ma vie à regretter un incident simplement parce que je voulais faire plaisir.
Heureusement, ces questions ne sont pas courantes sous notre toit et je peux me sentir plus à l’aise avec le temps.
Mais même si ce n’était pas le cas, il n’y a aucune raison pour que j’accepte quelque chose comme ça et que je m’inquiète toute la nuit.
Il y aura beaucoup de temps pour s’inquiéter quand mes enfants iront à l’université un jour.
4. Mes enfants se couchent tôt
Je refuse que mes enfants passent leurs soirées devant la télévision ou à jouer.
La journée est longue et ils ont suffisamment de temps pour faire tout ce qui leur plaît.
Bien entendu, dans certaines circonstances, ils sont obligés de se coucher plus tard.
Mais c’est exceptionnel !
Pourquoi ?
Parce que je crois fermement que mes enfants ont besoin de sommeil et qu’il n’y a aucune raison pour qu’ils soient éveillés, fatigués, grincheux pendant longtemps et prennent de mauvaises décisions le lendemain.
En fin de compte, les enfants ont besoin de règles strictes pour grandir, pas d’un tas de liberté pour créer leurs propres horaires.
Les exceptions lorsque j’autorise à me coucher plus tard sont les vacances en famille.
Dans tous les autres cas, même le week-end, se coucher à une heure raisonnable fait partie de la vie quand je suis maman.
Mes trois enfants se couchent à 20 h 00.
À 19 h 30, on lit une histoire et à 20 h 00, les lumières s’éteignent.
Cette routine est aussi bonne pour ma santé mentale et pour la relation amoureuse que j’ai avec leur papa.
Ma philosophie générale de la parentalité est que les règles permettent aux enfants de progresser parce que les enfants savent à quoi s’attendre de leurs parents.
De plus, les règles donnent également aux parents un peu de tranquillité d’esprit dans un environnement effrayant et incontrôlable.
Notre communauté familiale est proche et aimante, avec un programme chargé d’activités et d’arrangements sociaux.
J’encourage mes enfants à essayer de nouvelles choses et à être de bons amis, mais aussi de bonnes personnes.
Mais pas dans des maisons inconnues ou après 20 h 00.
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