Quel que soit votre style de parentalité, peu importe le nombre d’enfants que vous avez : être parent, c’est travailler 24h/24.
Vous travaillez constamment.
Vous n’avez pas le droit d’être malade ou de faire une pause.
Je ne parle même pas des grasses matinées le week-end !
Tout cela est fini, car vous travaillez en continu, même quand vous dormez.
Et si vous êtes maman de plusieurs enfants, trois dans mon cas, vous devez savoir que vous allez être obligée de fermer les yeux sur beaucoup de choses.
Et cela peut représenter un défi pour de nombreuses femmes.
En effet, un jour, vous avez une vie bien cadrée, votre maison est propre et rangée et vous sortez régulièrement boire des happy hour avec vos collègues.
Puis, tout d’un coup, votre maison est un champ de bataille, vos cheveux n’ont font qu’à leur tête, vous sentez le vomi et votre travail devient votre sanctuaire de repos.
Aujourd’hui, nous allons aborder les quelques sujets qui font mal.
1. Le linge
Rien que de penser à la pile de linge sale dans ma salle de bain, j’ai envie de dormir.
Mais j’ai deux autres piles de linge : le linge propre à repasser et le linge propre à ranger.
Alors, j’ai arrêté !
Non, je n’ai pas arrêté de laver les vêtements.
Mais j’ai arrêté de repasser et de me prendre la tête avec le rangement.
Ce qui veut dire que j’ai un panier pour chacun de mes enfants.
Je ne trie pas leurs chaussettes.
Quand le linge est propre et sec, je jette les sous-vêtements dans le panier et je plie les autres vêtements.
C’est à mes enfants de trier leurs chaussettes et leurs sous-vêtements.
Et c’est à eux de les ranger.
S’ils ne le font pas, pas de souci, ils restent dans le panier.
Ainsi, chaque jour, chacun d’eux choisit ce qu’il va porter.
Et tant que les vêtements ne sont pas tachés ou puants, ils ne vont pas au lavage.
Avant, je disais des trucs du genre : « Paul a porté ce pantalon, il n’y a pas de tache, mais je ne peux pas non plus le remettre dans le placard. Je vais le laver ».
Je me dis vraiment que j’étais folle avant !
2. Le moment du bain
Le fameux temps de crise, comme on l’appelait il y a encore quelques mois.
Comme toutes les mamans, dès la naissance de mes enfants, j’ai commencé à leur donner des bains.
Tous les soirs !
Oui, tous les soirs !
Quand nous avons eu notre premier enfant, mon mari travaillait toute la journée et il faisait des travaux sur notre maison.
Donc tous les soirs, je l’appelais pour qu’il vienne m’aider à donner un bain à Sophie.
Au bout de quelques mois, il m’a sorti « Mais pourquoi tu lui donnes le bain tous les soirs ? Elle ne passe pas sa journée sur un chantier ! ».
Honnêtement, j’ai été choquée.
J’ai continué à donner le bain tous les soirs à mes trois enfants, jusqu’à ce que le dernier ait eu deux ans.
Là, j’ai pété un plomb.
Mon mari a raison : ils ne passent pas leur temps dans la boue.
Alors, tant que mes enfants ne sont pas en sueur ou plein de boue, je fais des rotations.
Un soir, je donne le bain au premier, un autre, au deuxième, un autre au troisième, puis le quatrième, on fait une pause.
Bien entendu, je leur lave le visage, les mains et les parties intimes tous les jours.
Merci le bidet !
3. Quand le bruit devient insupportable.
Est-ce que vous savez combien de questions trois enfants posent par jour ?
Je ne sais pas non plus, mais je dirais que ce chiffre avoisine le million.
Sérieusement !
Comment des êtres aussi petits peuvent-ils autant parler ?
Avant, je faisais bien attention à répondre à chacune de leurs questions.
Je les laissais même m’interrompre.
Je réglais chacune de leurs querelles.
Maintenant, j’ai appris à les ignorer.
Les cris, je ne les entends plus !
J’ai développé ce pouvoir magique !
Je fais bien entendu attention aux questions.
S’ils ont besoin d’aide ou d’une clarification, je la donne.
Mais je ne m’occupe plus des querelles, des bastons, etc.
4. Demander de l’aide ne devrait pas être tabou !
Alors, je ne suis pas fan des invités.
Je travaille, j’ai trois enfants et le chaos constant ne me donne pas envie d’ouvrir mes portes à d’autres personnes qui vont venir parler, poser des questions et critiquer.
Mais je ne suis pas contre un peu d’aide.
Parfois, j’envie les gens qui vivent avec leurs parents.
Après tout, ils ont des baby-sitters gratos !
Certes, ce n’est pas quelque chose que je pourrais supporter.
Mais j’ai appris à faire confiance à certains amis et membres de ma famille pour donner un coup de main.
En fait, je fais appel à eux quand je dois travailler de la maison, faire des courses ou simplement boire un café en silence.
Je leur demande d’intervenir deux heures, pas plus !
Mais cela me fait un bien fou.
5. Le combat de la nourriture
Pour faire simple, jusqu’à l’âge de trois ans, mes enfants mangeaient extrêmement bien.
En effet, je ne leur donnais que des fruits/légumes/viande bio.
Il ne mangeait pas de cochonneries comme du McDo ou des bonbons.
Arrivés à trois ans, ils ont tous eu une phase rebelle vis-à-vis de la nourriture.
En effet, ils ne voulaient plus manger de légumes, les asseoir à la table est devenu une scène de l’exorciste et ils demandaient souvent des chips.
Au départ, cela me frustrait et je me battais avec eux pour qu’ils respectent mes règles.
Maintenant ?
Je m’en fous !
Ils sont en bonne santé et il ne leur manque rien.
S’ils veulent manger devant la télévision, ils mangent devant la télévision.
Si, au lieu de la soupe, ils préfèrent un paquet de chips, je leur donne.
Certains combats ne valent pas le stress.
Cette période a duré un an pour chacun de mes enfants.
Maintenant, ils mangent de tout.
Et on alterne les repas sains et les repas moins sains.
Même mon mari et moi optons pour des soirées devant la télévision avec eux.
6. Les horaires de travail de maman
Mes enfants vont au lit à vingt heures.
Mais maman ne travaille plus après dix-sept heures.
Ce qui veut dire qu’après le dîner, maman ne répond plus aux questions, elle ne lave pas les dents et elle ne couche pas les enfants.
Et non, elle ne lit pas d’histoires.
Mon aînée a huit et c’est elle qui se charge de lire des histoires à ses frères.
Elle adore la lecture et moi, cela me donne une pause.
Ils ne me questionnent pas.
Au début, ils ont eu du mal à se séparer de moi et à comprendre pourquoi je les ignorais.
Maintenant, ils adorent ça, car ils se sentent indépendants, grands et responsables.
Il y a toujours un moyen plus simple et si vous voulez rester normale, vous devez le trouver.
Arrêtez de vouloir paraître parfaite !
Une seule promenade dans les bois avec votre enfant de cinq ans signifie beaucoup plus pour lui que si vous rangez sa lessive pendant trois ans.
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