Je ne suis pas contrariée par ce que je peux et veux réparer et je ne m’implique pas dans ce que je ne peux pas influencer.
J’ai fini d’essayer d’être parfaite. Stop aux tentatives pour être la meilleure. Stop aux tentatives pour être assez bien.
« Assez bien » n’existe pas. (Ou bien, je n’ai jamais réussi à atteindre ce stade)
« Assez bien » est un mensonge, un arc-en-ciel qui nous séduit constamment et nous échappe, comme dans un rêve, à portée de main.
« Assez bien » est l’éternelle insatisfaction de nos parents et éducateurs, l’existence constante de certains « mais » ou « si ». Peu importe pourquoi c’est comme ça, parce que j’en ai fini avec ça.
J’arrête de nettoyer la maison et de tout préparer pour les invités.
J’arrête de faire taire les enfants devant les voisins.
Et je ne suis plus contrariée par ce que je peux et veux réparer. D’ailleurs, je ne m’implique pas dans ce que je ne peux pas influencer.
J’en ai fini de prendre les opinions et les philosophies de quelqu’un d’autre trop au sérieux. J’en ai fini d’absorber chaque article sur la parentalité qui est apparu dans mon fil d’actualité.
Ils ne me tiennent plus par les émotions, c’est-à-dire ils ne jouent plus de rôle sur ma conscience.
Maintenant, j’en sais assez, je suis assez forte et je suis assez bien.
En fait, le début de la parentalité ressemble au début de l’enfance et de la puberté, lorsque nous sommes vulnérables et toujours en insécurité. Les critiques des autres, ou même les manières d’autrui qui sont contraires aux nôtres, peuvent facilement nous faire culpabiliser.
La conscience est une émotion utile. Elle nous dit qu’il faut mieux agir, pour être mieux, on peut paraître meilleur Tous ces blogs sur l’éducation m’ont appris à distinguer entre deux sources de conscience, que j’appelle interne et externe, stimulante et nocive.
Une préoccupation interne et stimulante de la conscience est lorsque, même en réaction à un stimulus externe, je reconnais qu’il existe des endroits et des opportunités d’amélioration dans certaines de mes actions.
Ensuite, je fais un plan pour mettre en œuvre ces améliorations, me pardonner, sourire et dormir paisiblement, en attendant avec impatience un nouveau jour.
Une préoccupation externe, ou nuisible, est celle où, compte tenu des faits disponibles et de ma situation individuelle, j’ai décidé comment j’allais agir sur quelque chose et mettre en œuvre cette décision.
Alors que quelqu’un qui représente l’autorité pour moi conteste cette procédure.
Distinguer les encouragements des soucis de conscience nuisibles m’aide à appliquer les premiers et à rejeter les seconds.
Mais ce n’est pas tout !
Avec la boussole enfin maîtrisée, vous obtenez une évaluation gratuite de votre confiance en vous et de vos convictions, de votre volonté de les prendre en compte, ainsi que la possibilité d’examiner les raisons de vos faiblesses, comme point de départ de votre développement !
D’un fort pincement de conscience, j’ai appris quelques leçons :
L’autorité n’est pas donnée par Dieu. C’est normal que certains conseils ne me conviennent pas. Pour ma vie et mes enfants, je suis l’autorité. Je suis LA personne qui décide.
Quand une mère devient peu sûre d’elle, passive, depuis quand doit-elle écouter ceci et cela, avoir un voisin ou un colporteur ou même un pédiatre qui lui salissent l’esprit ?
Quand j’étais enfant, ma mère était l’alpha et l’oméga, le dieu et les coups, la vie et la mort. Et maintenant, je ne me justifie plus, je n’explique plus ou ne m’excuse plus auprès de personne sans importance.
En fait, je suis ce que je suis.
Je n’ai de comptes à rendre à personne.
Je suis responsable de mes actes et de mon mode de vie. Et ces responsabilités sont grandes et importantes. C’est pourquoi je les accepte et je ne réponds qu’à ma conscience.
Bien sûr, je parle à ma famille et à mes amis de la façon dont j’ai pris une décision et je leur demande leur avis. Mais je ne le fais pas pour me justifier et obtenir leur approbation.
Ou leur acceptation.
Je n’ai pas besoin d’obtenir l’approbation de la société.
Que ce soit l’approbation de mes vieux amis ou la maman des groupes Facebook. Si je n’ai pas à le faire, alors je ne le cherche pas. Je me libère du besoin que quelqu’un m’accepte telle que je suis.
Il est important que je m’accepte, ce point mérite plus d’attention et je suis sûre que vous me comprenez.
Je n’ai rien à faire. Je n’ai pas à servir des légumes à chaque repas, et du miel et des fruits à chaque collation. Et je n’ai pas besoin d’emmener les enfants dehors.
Je n’ai pas besoin de leur parler en anglais. Je n’ai pas à…
Certains jours, certains mois, il suffit d’être ce que nous sommes, où nous sommes. Je fais ce que nous faisons, ce qui nous fait nous sentir mieux en ce moment.
Et je m’en félicite !
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