Les enfants vérifient souvent quelles sont vos limites.
En effet, ils vous poussent à bout pour savoir jusqu’où ils peuvent aller, sans que vous vous mettiez en colère. Pourtant, ils comprennent bien que vous essayez de contrôler leur comportement.
Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que c’est pour leur propre bien. Dans l’esprit de vos enfants, ces limites ou ces règles sont stupides et elles ne servent à rien.
À part, les empêcher de s’amuser et de faire ce qu’ils veulent.
Et même si vous leur expliquez pourquoi vous êtes obligée de poser des limites saines, ils auront du mal à saisir le message. Alors, avant de faire une dépression ou de laisser votre colère prendre le dessus, voici quelques conseils pour vous :
N’oubliez pas que la poursuite de la relation avec l’enfant dépend de votre réaction, qu’elle soit positive ou négative.
Si vous êtes trop douce, le comportement incontrôlable de votre enfant pourrait empirer. Si vous êtes trop stricte, l’enfant se sentira contraint, ce qui peut entraîner plus tard des problèmes de communication avec les autres.
Il éprouve de fortes émotions lors de sa rébellion contre vous, donc des cris, des menaces et des phrases comme : « comment oses-tu, je suis ta mère » ne peuvent qu’empirer la situation.
Les experts vous conseillent de prendre une grande inspiration, de compter jusqu’à dix et de bien réfléchir pour savoir si ce que vous avez l’intention de dire améliorera vraiment les choses.
Il est préférable de dire que vous parlerez plus tard, lorsque vous vous « calmerez » tous les deux. Bien sûr, parlez vraiment plus tard. Sinon votre enfant va penser que ce sont des menaces vides de sens et il poussera le bouchon encore plus loin.
Trouvez la vraie cause de sa colère.
Répondre aux parents n’est pas toujours le reflet de la situation actuelle, la vraie raison peut être quelque chose qui n’y est pas lié. Il peut avoir des problèmes avec des amis à la maternelle ou à l’école, alors il « embête » ses parents.
Vous le remarquerez s’il revient nerveusement de la maternelle ou après l’école. Restez calme et posez une question directe : est-ce qu’il s’est passé quelque chose à l’école (maternelle) ? Une fois arrivée à la source du problème, il sera plus facile de le résoudre.
Fixez des limites saines et raisonnables.
Votre enfant obéissant était bon jusqu’à hier et aujourd’hui il répond : « laisse-moi tranquille »… Peut-être qu’il ne fait que répéter ce qu’il a entendu et ne se rend pas compte que c’est indécent.
Les enfants entendent souvent leurs amis répondre à leurs parents et veulent les imiter, disent les psychologues. Alors dites-lui qu’il est normal de dire qu’il est en colère, fatigué ou qu’il ne se soucie pas de ce qu’il se passe en ce moment.
Mais insister sur les cris et l’audace ne sont pas des options.
Expliquez clairement les conséquences.
Il peut s’agir de la perte de certains privilèges, des tâches ménagères supplémentaires qu’il devra effectuer, se coucher plus tôt…
Prévenez-le à l’avance quelles sont les sanctions possibles, pour qu’il n’y ait pas de surprises. Soyez cohérente, respectez les règles, c’est la seule façon de montrer que vous êtes sérieuse.
Faites attention de quoi et comment vous parlez.
Il est important que vous soyez un modèle pour les plus jeunes. Ils apprennent en imitant ce qu’ils ont entendu et vu, surtout à la maison.
Si les parents ont un ton aigu dans la conversation, ils penseront que ce comportement est normal. Essayez de traiter les membres de la famille, les amis, les voisins avec respect, même lorsque vous pensez que l’enfant n’est pas là (les petites oreilles entendent souvent tout).
Louez sa gentillesse.
Faites attention au fait que lorsque l’enfant est gentil, reconnaissant et poli, il ne faut pas manquer de le féliciter. Ce faisant, vous montrez votre approbation pour un tel comportement et les petits se sentent bien quand ils voient que maman remarque à quel point ils sont bons.
En fait, les enfants veulent vraiment rendre fiers leurs parents. Mais ils ne possèdent pas encore la conscience morale pour faire la part des choses.
Donc ce que vous considérez comme mauvais ou dangereux n’est pas quelque chose qu’ils voient sous le spectre de la négativité. En effet, pour eux, tout est un jeu.
Et les limites que vous fixez ne sont qu’une façon de les empêcher de s’amuser. Prenez donc le temps de leur expliquer pourquoi vous avez choisi de poser certaines règles.
Parlez aussi du comportement que vous voudriez les voir adopter. Et surtout, parlez de ce qu’il pourrait se passer s’ils ne respectent pas les limites.
Et je ne parle pas seulement des conséquences au fait de ne pas obéir. Mais bel et bien des conséquences réelles que vos enfants pourraient malheureusement ressentir.
Par exemple, si vous dites à vos enfants qu’ils n’ont pas le droit de se coucher après 21 h, expliquez-leur que s’ils se couchent trop tard, ils ne pourront pas se lever le lendemain matin et ils ne pourront pas aller à la piscine avec leurs amis, car ils seront déjà partis.
Ou si vous leur interdisez de faire du vélo sur le sentier du bois près de chez vous, dites-leur qu’ils pourraient se casser la jambe et passer la nuit là-bas, car personne ne sera là pour voir l’accident et appeler maman ou l’ambulance.
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