« Rien au monde ne peut autant nous tourmenter que nos propres pensées. »
Il me serait difficile d’expliquer à quel point ces mots sont véridiques. Nous ne réalisons pas à quel point nous laissons nos propres pensées ruiner nos relations et nos vies. Le fait de sur-analyser n’est pas considéré comme une pathologie et n’a donc pas de remède, mais une fois que l’on s’y laisse aller, il faudra des efforts et une volonté considérables pour ne pas laisser cette tendance anéantir notre bien-être.
Le fait de trop réfléchir à un problème, tout en oubliant de voir l’intégralité du tableau est la forme la plus simple de la sur-analyse. En gros, cela nous amène à créer des problèmes là où il n’y en avait pas originellement. Voici 10 combats que ceux qui sur-analysent tout mènent et sont donc les seuls à comprendre.
1. On passe plus de temps à prévoir qu’à agir.
On a tendance à prévoir beaucoup de choses dans notre tête mais à finir par n’en faire aucune. Plutôt que de passer autant de temps à prévoir, il nous faut passer un peu plus de temps à agir.
2. L’inquiétude est à la fois notre pire ennemie et notre meilleure amie.
L’inquiétude est une sorte de bouée de sauvetage pour nous. Elle nous permet d’avancer et fait partie intégrante de nous.
C’est aussi une des luttes les plus enragées que mènent les gens qui sur-analysent tout. Nous nous inquiétons de problèmes complètement hors sujet et dont nous ne sommes même pas certains qu’ils se présenteront réellement à nous.
3. L’idée du bonheur nous effraie.
Nous avons l’habitude de nous focaliser sur le négatif et les problèmes susceptibles de gâcher tout bonheur nous angoissent. Cela nous donne l’impression que quelque chose de mal nous attend ou que d’une manière ou d’une autre, nous allons tout gâcher.
Ce n’est pas que nous ne souhaitons pas être heureux mais nous avons simplement l’impression qu’en l’étant, nous oublions quelque chose de très important.
4. Nous avons des difficultés à entretenir nos relations.
Nous avons tendance à repousser nos partenaires, en raison de nos sur-analyses excessives. Pour supporter cela, il faut être fort et il faut qu’une telle personne ait vraiment envie d’être avec nous dès le départ.
Les doutes incessants font partie intégrante de l’inquiétude mentionnée ci-dessus et malheureusement, ce doute s’immisce dans toutes nos relations.
5. Nous sommes angoissés.
Puisque dans notre tête, nous faisons une montagne de tout, nous avons constamment besoin d’être rassurés. Ce qui nous angoisse et nous rend dépendants alors même que ce n’est pas dans notre personnalité.
6. Le sommeil est difficile à trouver lorsque nos esprits sont constamment occupés.
L’heure du coucher est celle où nos esprits travaillent sans cesse. C’est une heure à laquelle nous nous asseyons et analysons les problèmes du monde.
Et pour cette raison, nous avons des difficultés à trouver le sommeil et de fait, nous sommes souvent de mauvaise humeur le jour suivant. Nous sur-analysons aussi le fait que nous n’arrivions pas à dormir et nous engouffrons ainsi dans un cercle vicieux sans fin.
7. Nous rejouons sans cesse les incidents dans notre tête.
Nous avons en nous ce sentiment selon le lequel, plus nous rejouons les incidents dans notre tête, plus clair nous y verrons.
Nous avons l’impression que nous allons nous souvenir de détails qui nous avaient échappé avant et que ceux-ci nous aideront à nous sentir mieux dans notre peau.
Malheureusement, c’est le contraire qui se produit et nous ne tombons que plus dangereusement dans notre tendance à la sur-analyse. Et ne me parlez même pas des moments embarrassants de mon passé … Nous pourrions penser à ceux-là pendant des décennies.
8. Nous gâchons notre présent en nous inquiétant autant du passé et de l’avenir.
Nous sommes tellement soucieux de réparer quelque chose qui est arrivé dans le passé et à améliorer notre avenir que nous finissons par en oublier notre présent. Nous n’arrivons pas à profiter de l’instant présent parce qu’avant que nous n’ayons réussi à sortir de notre bulle de sur-analyse, le présent nous à déjà glissé entre les mains comme des grains de sable.
9. Nous ne sommes jamais sûrs de rien.
La plupart du temps, les gens ont des certitudes. Cependant, une personne ayant tendance à la sur-analyse se forcera à penser différemment et à douter de tout. Même lorsque nous sommes absolument certains de quelque chose, nous arrivons à nous convaincre du contraire.
10. Nous n’arrivons simplement pas à lâcher prise.
Il ne faut surtout pas laisser son esprit prendre le pas sur sa vie et il faut être capable de lâcher prise, c’est la seule manière d’être heureux.
Nous faisons tous des erreurs et la vie n’est pas toujours rose. Cependant, pour nous, il est extrêmement difficile de lâcher prise et d’accepter les bonnes et les mauvaises choses, sans essayer d’arranger la situation.
Ce qu’il nous faut réaliser, c’est que nous devons faire un choix et qu’il est grand temps que nous le fassions. Nous n’avons qu’une vie et nous devons la vivre pleinement plutôt que de nous inquiéter de problèmes réels ou pas.
Alors, chaque fois que vous ressentirez le besoin de sur-analyser les choses, rappelez-vous que cela vous anéantit.
Ça gâche l’instant, déforme les choses, vous pousse à vous inquiéter et à voir la vie bien plus sombre qu’elle ne l’est réellement. Ayez la foi et les choses ne feront que s’améliorer à partir de là.
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