Et si, plutôt que d’être un obstacle, le sexe pouvait offrir de véritables bénéfices spirituels ?
Les gens ayant été élevés dans la religion ont certainement eu l’habitude de faire s’opposer sexualité et spiritualité. Le sexe étant un pêché ou, du moins, un vice.
Bien-sûr, nous ne voulons porter aucun jugement, chacun étant libre de ses croyances. Mais il est un fait : pendant des milliers d’années et avant que tout dogmatisme n’apparaisse, le sexe a été vénéré comme une chose naturelle et nous rapprochant du sacré.
Si l’abstinence peut être une bonne chose et que, là encore, chacun est libre de ses choix, il est clair que cet article tend à prouver que le sexe peut aussi participer au bien-être spirituel des individus.
Pour être épanoui spirituellement, il faut accepter et respecter sa sexualité, tout comme n’importe quelle autre part de soi-même.
La sexualité a été et sera certainement encore associée à l’idée de perversion. Pourtant, l’acte d’amour peut être sacré et profond.
Comment gérer un sentiment de culpabilité ou de honte face à sa sexualité ?
Le sexe est un sujet socialement tabou, principalement parce qu’il nous renvoie à une forme d’animalité et à la perte de contrôle inhérente à l’acte d’amour.
Nous sentons tous que le sexe est lié à une source d’énergie universelle et inconnue. Une énergie que nous avons tous en nous et qui nous anime. Or, nous le savons, l’inconnu fait peur.
Et ce sentiment de honte dont nous parlions plus tôt est l’un des plus grands obstacles dans le processus d’acceptation de notre sexualité.
Dans une culture où dominent les notions de vertu et de honte, où une scène de meurtre est socialement plus acceptable qu’une scène d’amour, où l’on a longtemps cru que les femmes étaient incapables de prendre du plaisir sexuellement, on comprend aisément pourquoi il est difficile d’embrasser cette force qui existe en nous tous.
La honte est un sentiment hérité de notre éducation et de la société dans laquelle nous vivons.
Dès notre plus jeune âge, on nous a appris qu’il fallait être à l’aise dans telle ou telle situation et de fait, nous avons aussi développé la capacité à nous sentir coupable.
Et au gré de cette culpabilité, nous avons aussi appris à rejeter des parties sacrées de nous-mêmes, à les réprimer. Parmi lesquelles : nos désirs sexuels, nos excentricités, nos fantasmes, etc.
Il existe même des gens qui nient complément leur sexualité, la qualifiant d’instinct primaire et inférieur ou exprimant leur volonté de s’élever au-dessus de ces vils désirs. Comme s’il existait des besoins « inférieurs » et « supérieurs ».
Ne vous méprenez pas, chaque individu est bien plus que la simple somme de ses désirs sexuels, que son être sexué, mais celui-là fait partie de nous.
Notre sexualité ne nous définit peut-être pas, mais elle participe à la composition de notre être.
Et c’est en niant cette part de nous que l’on crée des blocages et que l’on se prive d’une énergie vitale et donc de la possibilité d’atteindre une forme de complétude. Ces blocages, ce refus de la sexualité participent aussi à la « fragmentation de notre âme ».
Parce que, presque ironiquement, l’orgasme sexuel offre une forme d’expérience hors limites, hors de notre corps et de notre âme. Une expérience au cours de laquelle on se transcende momentanément et souvent, pour la première fois de notre vie.
Le sexe dans sa forme spirituelle : 3 types d’unions sacrées
Ce qui incroyable à propos de la sexualité, c’est que c’est certainement le seul de nos instincts qui ne peut pas être complètement rationalisé, « civilisé ».
Si vous êtes fatiguée, après une longue journée de travail et qu’un ami vous propose d’aller boire un verre, vous arriverez sans mal à lui dire non.
Mais si vous rencontrez quelqu’un qui vous attire et qui vous témoigne sa disponibilité, vous pourriez découvrir en vous une énergie jusque-là insoupçonnée.
Toute expérience extatique – comme le sexe – est un point de départ idéal afin de se reconnecter à sa spiritualité et de « sortir de sa tête ».
1. L’union instinctive
La plupart des premières expériences sexuelles appartiennent à ce type d’union.
Alors que nous nous laissons aller à la vulnérabilité qui permet de profiter d’un véritable moment de plaisir, notre conscience s’accroît, stimulée par la découverte nouvelle du corps de l’autre.
On parle d’union instinctive, non pas parce que l’on a pleinement conscience de ce qu’il se passe, mais plutôt parce que notre instinct prend le dessus.
Notre vulnérabilité et notre excitation prennent le dessus, nous permettant naturellement de sécréter de l’adrénaline. Ce qui rend notre expérience plus animale que spirituelle.
Ce type de relations sexuelles sont très addictives, parce que la nouveauté et nos différents partenaires sexuels nous permettent d’expérimenter une sensation de toute-puissance.
2. L’union consciente
Mais notre vulnérabilité et notre excitation tendent naturellement à diminuer, de même que notre désir pour le type de relation sexuelle citée précédemment (l’union instinctive).
Dans le cadre d’une union consciente, nous sommes davantage à l’écoute de nos désirs sexuels, nous sommes dans une logique de découverte du corps de l’autre, à la recherche d’un plus grand degré d’intimité, à la recherche de davantage de sensualité et de contact visuel, etc.
Cet « état d’esprit » et cet amour-là nous transportent au-delà de nous-mêmes. Et c’est via ce type de relation que l’on parvient à un niveau de conscience de soi supérieur.
3. L’union mélancolique
Dans le tantrisme, en sanskrit, on parle de « Maithuna » : un terme qui pourrait littéralement se traduire par « union sexuelle ».
Le Maithuna est l’un des enseignements les plus importants du tantrisme, puisque l’intensité sexuelle est désignée comme l’un des niveaux de conscience les plus élevés. Un niveau de conscience atteint quand le plaisir devient à la fois physique et spirituel.
Les besoins sexuels se nourrissent de nos corps et de nos émotions, mais ils ne sont pas assez puissants en eux-mêmes pour nous amener à des états de conscience supérieurs.
Ces états de conscience supérieurs peuvent être atteints grâce au sexe tantrique où le corps et l’âme ne forment plus qu’un.
Ce type de relation sexuelle est difficile à décrire. Disons qu’il s’agit d’un état de plénitude et de prise de conscience de soi, notamment atteints pendant l’orgasme.
Pour ceux désireux de connaître ce type de relation sexuelle, voici quelques conseils :
– Restez célibataire aussi longtemps que nécessaire. Votre énergie sexuelle n’en sera qu’accrue et seul le temps vous permettra d’apprendre à la canaliser.
– Consacrez du temps à votre partenaire. Créez-vous un espace de bien-être, relaxant et apaisant.
– Initiez-vous à l’art du massage. Asseyez-vous l’un en face de l’autre et parcourez le corps de l’autre avec vos mains, de manière à stimuler les zones nerveuses. Évitez les bonnes érogènes, ne faites que les frôler … Et faites durer ce plaisir autant que souhaité !
– Asseyez-vous sur les genoux de votre partenaire (position Yab-Yum) et inspirez la respiration de l’autre. C’est un excellent moyen d’atteindre une forme d’harmonie.
– Maintenez un contact visuel avec votre partenaire tout au long des préliminaires. C’est une manière d’être réellement présent et actif.
Le sexe spirituel constitue une manière de se reconnecter à sa source d’énergie individuelle, à sa force vitale.
Pourquoi mettre un terme à une relation peut être la meilleure chose pour vous
Il s’est avéré que le Prince charmant n’était en fait rien d’autre qu’une définition plutôt fidèle du psychopathe. Voilà ce qui t’attend si tu restes dans une relation amoureuse avec un homme toxique!