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Comment savoir si tu es avec un pervers narcissique

Comment savoir si tu es avec un pervers narcissique

Il existe des relations qui ne ressemblent à rien de ce que tu avais imaginé.

Tu y entres avec espoir, avec envie, avec confiance, croyant que l’autre va te rencontrer, te respecter, t’aimer.

Tu offres ton cœur, ta présence, ta vulnérabilité.

D’ailleurs, tu fais de ton mieux, tu t’impliques, tu y crois.

Mais au lieu de te sentir sécurisée, aimée et apaisée, tu commences à t’éteindre.

Quelque chose s’étrangle en toi !

Ton intuition s’affole, ton esprit se brouille, ton corps se fatigue.

Tu ressens une douleur silencieuse, une fatigue invisible, un doute constant.

En fait, tu n’arrives pas à poser des mots.

Tu ne comprends pas exactement ce qui ne va pas, mais tu sais que quelque chose cloche.

Il te fait rire puis pleurer, il t’élève un jour pour te rabaisser le lendemain.

Il te dit qu’il t’aime, mais t’accuse d’être égoïste, ingrate, trop sensible.

Tu n’as plus de repères et tu doutes de toi, de ton ressenti, de ta valeur.

Tu veux comprendre, tu veux y voir clair.

Mais chaque fois que tu t’approches de la vérité, il trouve une façon de te ramener dans la confusion.

Ce trouble a un nom. Cette instabilité, ce jeu cruel, ce sentiment d’être manipulée sans pouvoir mettre la main sur les preuves, cela porte un nom.

Ce n’est pas une histoire d’amour compliquée. Ce n’est pas une relation difficile. C’est peut-être l’emprise d’un pervers narcissique.

Et le reconnaître, c’est déjà commencer à te libérer !

Quand tu deviens l’ombre de toi-même

Il ne s’est pas présenté comme un destructeur. Au contraire…

Il t’a offert une version idéale de lui-même. Attentionné, charmant, sûr de lui, il semblait te voir comme personne ne l’avait jamais fait.

Ses regards te rendaient unique !

Ses paroles te faisaient croire que tu étais différente.

Il te donnait cette impression de privilège rare. Il t’avait choisie, toi, parmi toutes les autres.

Tu t’es sentie spéciale, valorisée, adorée. Mais cette euphorie n’a pas duré longtemps.

Petit à petit, tu as commencé à changer. Tu as modifié ton comportement pour ne pas le contrarier.

Tu as commencé à surveiller tes mots, tes tenues, tes messages.

En fait, tu t’es progressivement coupée de certaines personnes, de certaines habitudes, de certaines envies.

Tu ne l’as pas fait par obligation, mais pour éviter les conflits, les remarques, les silences pénibles.

Il te disait que tu exagérais, que tu devais faire attention, que tu le blessais.

Tu as voulu le rassurer, le protéger, le comprendre.

Et sans même t’en rendre compte, tu t’es effacée !

Ce que tu aimais, ce que tu voulais, ce que tu ressentais a été mis entre parenthèses.

Ce qui reste, aujourd’hui, c’est une femme vidée. Une femme qui ne se reconnaît plus.

Tu te regardes dans le miroir et tu as du mal à retrouver ton éclat, ta force, ta liberté.

Tu survis dans une dynamique où chaque geste est calculé, chaque parole est mesurée.

Il t’a appris à te taire, à t’excuser, à douter. Tu n’es plus en relation. Tu es en alerte constante.

Quand ses mots blessent sans laisser de traces

Il ne crie pas toujours. Il ne t’insulte pas toujours.

Sincèrement, il sait manier les mots avec une précision chirurgicale.

Il te fait douter de ta propre perception. Il glisse des critiques dans des compliments.

Cet homme ridiculise tes idées tout en te félicitant pour ton intelligence.

Il te coupe la parole sous prétexte de te laisser t’exprimer.

Il te fait passer pour celle qui ne comprend rien, celle qui exagère, celle qui invente des problèmes.

Chaque discussion devient un labyrinthe. Tu t’y perds, tu t’y noies.

Tu veux juste qu’il t’entende, mais il retourne tout contre toi.

Quoi qu’il arrive, il finit toujours par être la victime. Tu deviens la fautive.

Tu te retrouves à t’excuser d’avoir voulu exprimer un malaise.

Finalement, tu ressors de ces échanges désorientée. Tu as l’impression d’avoir mal compris, d’avoir réagi trop vite, d’avoir été injuste.

Mais au fond de toi, tu sens que tu as été blessée. Tu sens que quelque chose a été cassé.

Ce n’est pas une impression. Ce sont des blessures invisibles.

Il utilise tes failles contre toi. Il les observe, les enregistre, les exploite.

Clairement, il sait comment t’atteindre sans que tu puisses te défendre.

Tu es dans une relation où les coups ne se voient pas, mais où les marques sont profondes.

Quand il te donne juste assez pour t’accrocher

Il ne t’abandonne jamais totalement. Il te laisse tomber, puis il revient.

Cet homme t’ignore pendant des jours, puis il t’écrit un message doux.

Il t’accuse de tout, puis il te prend dans ses bras.

Tu penses que tout va mieux et tu retrouves espoir.

Tu crois que c’est reparti sur de bonnes bases parce que tu veux y croire encore une fois.

Mais ce soulagement est temporaire ! Ce qu’il te donne n’est pas de l’amour, c’est une dose de contrôle.

Chaque attention est calculée. Il sait quand relâcher la pression.

Il sent quand tu es prête à le quitter et il sent quand tu n’en peux plus.

Et c’est à ce moment précis qu’il devient tendre. Tu retrouves son regard d’avant, sa voix douce, ses promesses.

Tu reviens vers lui, soulagée, soumise, pleine d’espoir. Mais ce retour est un piège.

Il ne change pas et il te rend dépendante. Il t’habitue à l’instabilité.

En fait, il fait de la douleur un rythme de vie !

Tu ne reçois jamais ce que tu demandes vraiment. Tu obtiens des fragments.

Au fond, tu t’accroches à ce qu’il était, à ce qu’il te montre parfois.

Mais ce qu’il te montre n’est qu’un masque. Il te donne juste assez pour que tu restes.

Juste assez pour que tu te perdes !

Quand tu ne reconnais plus ton propre reflet

Tu étais forte et tu avais confiance en toi.

Tu savais ce que tu aimais, ce que tu voulais, ce que tu valais, mais tu ne doutais pas de tout.

Aujourd’hui, tu es méconnaissable. Tu ne sais plus si ce que tu ressens est légitime.

Tu as honte d’être tombée si bas. D’ailleurs, tu te demandes comment tu as pu en arriver là.

Tu as perdu ton énergie, ton sourire, ton enthousiasme.

Tu vis dans l’angoisse, tu as peur de mal faire et tu te justifies sans cesse.

Maintenant, tu avances dans la vie comme si tu devais te faire pardonner d’exister.

Ce qu’il a fait, c’est te voler ton axe. Il a inversé les rôles.

Il a projeté sur toi ses propres ombres. Tu portes des responsabilités qui ne sont pas les tiennes.

Maintenant, tu te bats contre toi-même pour mériter un amour qu’il ne t’a jamais vraiment offert.

Tu as oublié qui tu étais avant lui. Tu ne sais plus si tu peux retrouver cette femme.

Mais elle est toujours là. En dessous de la peur, de la fatigue, du doute, elle continue de résister.

Quand la peur a remplacé l’amour

Tu ne vis plus dans la confiance, tu vis dans la peur.

Tu anticipes ses réactions. D’ailleurs, tu modifies ta façon de parler.

Tu t’interdis certains sujets. Tu caches des choses pour éviter qu’il s’énerve.

Dorénavant, tu fais attention à tout. Tu t’excuses sans même savoir pourquoi.

Tu veux juste qu’il reste calme, qu’il ne te rejette pas.

En fait, tu veux juste qu’il t’aime. Mais cet amour, tu le mendies.

Tu le redoutes autant que tu le cherches. Tu ne sais plus ce que c’est qu’aimer sans trembler.

La peur a pris toute la place. Elle dirige tes gestes, tes choix, tes silences.

Ce n’est pas une histoire d’amour conflictuelle. C’est une emprise.

Ton système nerveux est en alerte permanente.

Ton corps réagit à chaque ton, chaque regard, chaque mot.

Il n’y a plus d’échange sincère. Il y a de la survie.

Quand tu ne peux plus partir, alors que tu sais que tu devrais

Tu as déjà pensé à partir. Tu l’as même peut-être essayé.

Mais il revient : il pleure, il promet, il s’effondre et il te supplie.

Il te dit qu’il va changer. Il te rappelle les bons moments.

Cet homme te fait croire que tout peut s’arranger. Et tu replonges. Tu veux y croire.

Tu veux sauver ce qu’il reste. En fait, tu veux retrouver le début. Mais ce début était une illusion.

Tu es dans une prison affective. Tu connais les barreaux, tu connais la sortie.

Mais tu n’arrives pas à faire le pas. Tu l’aimes encore. Tu as peur d’être seule.

De plus, tu te demandes si tu trouveras mieux. Tu espères un miracle.

Pourtant, tu sais ! Tu sens que tu es en train de t’éteindre. Tu sens que tu te sacrifies.

Il n’a pas besoin de te retenir physiquement. Il te retient par la culpabilité, par l’espoir, par la peur.

Tu es enchaînée par une souffrance que tu ne peux même plus nommer. Tu as besoin d’aide.

En fait, tu as besoin de vérité. Tu as besoin de toi !

Conclusion

Il existe un chemin pour sortir de cet enfer silencieux.

Laisser derrière soi ce poids destructeur ouvre la voie à la liberté retrouvée.

Sauver quelqu’un qui refuse de se sauver lui-même n’est pas ta mission.

Se respecter, s’écouter, croire en ses propres émotions devient alors une urgence.

L’amour véritable ne demande jamais de s’effacer ni de s’oublier.

Ce n’est pas un combat constant ni un sacrifice permanent.

Cette douleur qui te hante n’est pas une preuve d’amour, mais le signe d’une emprise toxique.

Une force immense sommeille en toi, prête à t’aider à renaître et à reprendre ta vie en main.

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