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25 Plantes qui dissuadent les ravageurs (Plantes que les ravageurs n’aiment pas)

25 Plantes qui dissuadent les ravageurs (Plantes que les ravageurs n’aiment pas)

Les parasites, qui peuvent prendre la forme de pucerons duveteux, de tétranyques microscopiques, de nématodes souterrains, de chenilles mangeuses de feuilles et de brouteurs voraces, sont le fléau de tous les cultivateurs et de tous les amateurs de jardinage.

Lorsqu’ils se trouvent en petites populations à croissance lente, ils sont apprivoisés par une écologie bien équilibrée.

De nos jours, cependant, plus d’une poignée de nuisibles se sont révélés extrêmement gênants et destructeurs dans les paysages agricoles et urbains.

Un certain nombre de tendances communes dans la culture des plantes ont conduit à l’augmentation des taux d’infestation par les nuisibles.

Il s’agit notamment de l’importation de plantes non indigènes, de la croissance des cultures dans des systèmes de monoculture intensive, de la destruction d’habitats vierges et du transport de cultures infestées.

Par conséquent, les moyens chimiques, biologiques et physiques de lutte contre les parasites sont aujourd’hui largement utilisés dans le monde entier.

Malheureusement, de nombreuses méthodes artificielles de lutte contre les parasites peuvent faire plus de mal que de bien à nos écosystèmes naturels.

De nombreux produits chimiques nuisent non seulement aux parasites, mais aussi aux insectes bénéfiques, aux pollinisateurs et aux prédateurs qui devraient normalement aider à gérer les infestations en premier lieu. Une meilleure façon de réduire naturellement les parasites est de cultiver des plantes qui repoussent les parasites.

Celles-ci possèdent des substances phytochimiques spéciales qui permettent d’éloigner un grand nombre d’insectes, d’herbivores et d’agents pathogènes.

1) Basilic (Ocimum basilicum)

Le basilic est l’une des herbes annuelles les plus populaires au monde. Cette plante feuillue est souvent utilisée comme garniture culinaire, ingrédient principal et source d’huiles dans toute son aire d’origine.

Elle est maintenant cultivée dans de nombreuses fermes dédiées et dans des systèmes aquaponiques.

Elle se distingue typiquement par ses feuilles ovales d’un vert riche, ses pousses tendres et sa racine pivotante épaisse, et elle dégage une odeur distincte.

Le fait d’écraser ou de frotter les feuilles de basilic stimule la libération de son huile essentielle, qui contient un puissant mélange de substances phytochimiques aromatiques.

Il s’agit notamment du linalol, de l’estragole, de l’eugénol, du myrcène et du 1,8-cinéole.

Collectivement ou seuls, ces composés peuvent fonctionner comme des répulsifs naturels pour les insectes.

C’est pourquoi les peuplements de basilic peuvent être utilisés pour repousser les charançons, les thrips, divers nématodes, les bactéries et les champignons.

2) Romarin (Salvia rosmarinus)

Le romarin peut être cultivé comme arbuste ornemental dans les régions aux conditions climatiques douces et aux substrats relativement secs.

Cette merveilleuse espèce est connue pour son feuillage coriace, en forme d’aiguille et d’un vert profond.

Celles-ci sont portées par des pousses de plus en plus ligneuses, de forme érigée ou traînante.

Dans les zones tempérées, des inflorescences attrayantes peuvent apparaître à l’extrémité des tiges matures du printemps à l’été.

Largement cultivé pour ses usages culinaires et médicinaux, le romarin peut apporter une foule de bienfaits aux jardins privés et aux exploitations agricoles en tant que plante de bordure ou de culture intercalaire.

Ses feuilles amères dégagent une forte odeur et ne sont pas appétissantes pour de nombreux herbivores. Son huile essentielle contient des substances chimiques puissantes comme le camphre, l’alpha-pinène, l’acide rosmarinique et le carnosol.

Tout en attirant les insectes bénéfiques, elles dissuadent les ravageurs comme la piéride du chou, le scarabée japonais, les limaces et les mouches de la carotte.

3) Lavande (Lavandula spp.)

Figurant inévitablement sur toutes les listes de plantes répulsives, les membres du genre Lavandula font partie des herbes les plus utiles pour les paysages tempérés.

Ces jolies espèces ont des utilisations qui vont de l’ornement à la médecine.

Leurs feuilles vert grisâtre, leurs épis de fleurs qui attirent l’attention et leur parfum incomparable sont d’une valeur inestimable.

Dans la région méditerranéenne, des champs entiers sont consacrés à la culture de la lavande anglaise (L. angustifolia),

La lavande espagnole (L. stoechas) et la lavande française (L. dentata) sont cultivées dans des champs entiers de la région méditerranéenne. Si leurs huiles essentielles sont particulièrement prisées dans l’industrie des cosmétiques et des plantes médicinales, elles sont également prometteuses en tant que répulsifs biologiques.

Leurs principaux composants comprennent des concentrations variées de linalol, d’acétate de linalyle et de caryophyllène.

Elles repoussent les mouches, les puces, les mites, les moustiques et bien plus encore !

4) Les chrysanthèmes (Chrysanthemum spp.)

Les chrysanthèmes sont des plantes merveilleuses qui comptent des centaines de variétés et de cultivars très appréciés.

Ils sont surtout connus pour leurs têtes florales vibrantes, composées de dizaines de pétales et de fleurons.

Bien qu’ils soient principalement cultivés à des fins ornementales, ils sont de plus en plus cultivés en tant que source de pyréthrines, qui sont concentrées dans leurs fleurs.

Désormais qualifiée de « fleur la plus mortelle du monde », l’humble chrysanthème pourrait bien être la solution de chaque agriculteur pour lutter contre les infestations de parasites.

Les pyréthrines sont mortelles pour les insectes nuisibles, car le contact physique avec ces composés peut provoquer la paralysie.

Heureusement, à moins d’être présentes à des doses remarquablement élevées, elles ne présentent aucun danger pour les humains ou le bétail.

C’est pourquoi le pyrèthre séché peut même être frotté sur les vaches pour repousser les tiques et les mouches.

5) Les soucis (Tagetes spp.)

Symbole de la divinité et du lien entre la vie et la mort, l’œillet d’Inde fait partie des plantes les plus importantes sur le plan culturel au Mexique.

Ils produisent des fleurs vibrantes dans des tons de jaune et de rouge-orange. S’ils évoquent la chaleur et l’affection, ils peuvent aussi jouer de nombreux rôles dans le jardin moderne.

Distingués par leurs feuilles multilobées, leur parfum irrésistible et leur capacité de croissance rapide, ces membres de la famille des astéracées sont détestés par de nombreux parasites.

Les soucis sont souvent cités parmi les meilleures plantes répulsives générales, car ils peuvent repousser les insectes aériens et souterrains.

Leur système racinaire libère une substance chimique appelée alpha-terthiényl, qui peut inhiber le développement des œufs de nématodes à galles dans le sol.

L’odeur des feuilles, quant à elle, peut chasser ces indésirables mouches blanches.

Place leurs peuplements autour des plantes sensibles, comme les laitues et les choux.

6) Ail (Allium sativum)

Incontournable dans le garde-manger de tout chef cuisinier, l’ail est l’une des plantes racines les plus polyvalentes et les plus savoureuses.

Ses bulbes sont remplis d’un mélange complexe de substances phytochimiques, généralement dominées par des composés riches en soufre.

Ceux-ci subissent des modifications chimiques lorsque les bulbes sont endommagés ou coupés, libérant une odeur forte et distincte qui peut agir contre des douzaines de brouteurs et de parasites problématiques.

Les bulbes d’ail intacts ne sont pas les plus efficaces pour repousser les parasites, c’est pourquoi ils doivent idéalement être récoltés et transformés pour créer un spray puissant.

Il suffit d’écraser les gousses jusqu’à ce qu’elles soient réduites en une substance pulpeuse, puis d’ajouter la pulpe à une solution à base d’eau avec quelques gouttes de savon.

Tu peux aussi incorporer d’autres composés répulsifs, comme ceux des huiles essentielles d’autres plantes ou des piments écrasés.

Vaporise à l’extérieur pour lutter contre les pucerons, les chenilles, les moustiques et les limaces.

7) L’herbe à chat (Nepeta cataria)

Popularisée par son effet apparemment magique sur les chats, l’herbe à chat est une herbe vivace attrayante.

Ce membre de la famille des Lamiacées ou de la menthe peut être cultivé comme bordures fleuries autour des cultures délicates.

Ses pousses atteignent une hauteur maximale d’environ 40 pouces (1 mètre).

Ses tiges carrées portent des feuilles triangulaires aux bords nettement dentés. Celles-ci sont remplies d’une puissante huile essentielle.

Le principal composant de l’huile essentielle de cataire est la népétalactone, un composé qui s’est révélé prometteur comme répulsif en irritant le système nerveux des insectes.

Elle est particulièrement efficace contre les moustiques, les termites, les cafards, les punaises et les pucerons.

De plus, l’huile contient des composés (par exemple des iridoïdes) qui attirent les guêpes bénéfiques, dont certaines produisent des larves qui se nourrissent de parasites mangeurs de plantes.

8) Citronnelle (Cymbopogon citratus)

Nommée en raison du parfum et de la saveur citronnés de son huile essentielle, la citronnelle est couramment cultivée comme ingrédient culinaire dans toute son aire d’origine.

Comme elle confère le goût du citron sans son acidité caractéristique, elle est aussi couramment ajoutée aux tisanes.

Cette source de suppléments traditionnels est, sans surprise, très prometteuse en tant que répulsif contre les parasites dans les fermes et les jardins.

Riche en composés phytochimiques comme le citronellol, le linalol, le géraniol, le myrcène et le citral, l’huile essentielle de citronnelle peut être utilisée pour repousser les mouches d’étable.

Ces mouches sont incroyablement gênantes dans de nombreuses régions tropicales car elles sont capables de piquer le bétail et de transmettre des agents pathogènes dangereux.

La plante elle-même peut également être cultivée comme une herbe autonome pour dissuader les cafards, les moustiques et les rats. Veille simplement à tailler de temps en temps ses feuilles pour libérer un nuage de parfum plus fort.

9) Menthe poivrée (Mentha x piperita)

La menthe poivrée est un hybride naturel entre deux espèces de menthe très répandues – la menthe verte (M. spicata) et la menthe aquatique (M. aquatica).

On la trouve souvent dans des environnements où ses deux plantes mères prospèrent.

Aimant les conditions humides, c’est une herbe fantastique pour les bordures des plans d’eau et des jardins de pluie.

N’oublie pas qu’elle a tendance à s’autopropager et à former des colonies compétitives.

Comme beaucoup d’autres membres de la famille des Lamiacées, la menthe poivrée a le don d’attirer les pollinisateurs tout en repoussant de nombreux types de parasites.

Ses feuilles d’un vert profond et nettement dentées regorgent de substances phytochimiques fortement odorantes et amères.

Il s’agit notamment du menthol, de la menthone, du limonène, du 1,8-cinéole, du pulégone, du caryophyllène et du pinène, tous connus pour leur capacité à dissuader les insectes et les mammifères brouteurs.

10) L’absinthe commune (Artemisia absinthium)

Cette herbe ornementale est tristement célèbre pour être la source de thuyone, un composé potentiellement dangereux qui peut provoquer des symptômes mortels à forte dose.

Ingrédient de l’absinthe, qui ne peut plus être vendue légalement dans certains pays, ce produit chimique a probablement évolué pour protéger la plante contre les agents pathogènes, les parasites et les brouteurs.

Avec quelques autres substances phytochimiques, comme l’absinthine et le chamazulène, c’est le principal composant de l’huile essentielle d’absinthe.

Pour profiter de la nature répulsive de cette herbe, cultive-la en haie ou en bordure près des légumes et des arbres fruitiers sensibles.

En plein soleil, elle est capable de produire des pousses mesurant jusqu’à 3 pieds (91 cm) de haut. En peuplements denses, ses feuilles devraient éloigner les poux, les coléoptères, les moustiques et les mouches.

11) Aneth (Anethum graveolens)

Largement cultivé pour ses feuilles savoureuses, l’aneth est apparenté au persil et au fenouil. Cette plante à fleurs se distingue par sa floraison estivale, qui est regroupée en inflorescences en forme d’ombelles.

Les fleurs jaunes pimpantes attirent de nombreux petits pollinisateurs et insectes utiles.

Cette espèce est parfois cultivée dans les jardins de papillons, car elle sert de plante hôte aux larves de l’étonnant papillon noir (Papilio polyxenes).

Bien qu’elle attire les papillons, ses pousses aromatiques repoussent les nuisibles comme les acariens et les pucerons.

C’est pourquoi ses jeunes spécimens sont souvent cultivés près des tomates comme plante compagne.

Les producteurs de tomates doivent tailler les pousses avant qu’elles ne produisent des inflorescences, car celles-ci émettent des substances chimiques qui peuvent compromettre la croissance des cultures voisines.

12) Sauge officinale (Salvia officinalis)

On lui prêtait autrefois des propriétés permettant d’éloigner les mauvais esprits et les malédictions, la sauge officinale est cultivée intentionnellement depuis des centaines d’années.

Cette herbe vivace attrayante, parfaite pour ajouter une couleur et une texture sourdes aux jardins partiellement ombragés, se décline en de nombreux cultivars ornementaux.

Son charmant feuillage est doux au toucher en raison de la présence de poils fins. Le fait de casser les feuilles libère un parfum puissant.

Il n’est peut-être pas faux de dire que la sauge est une « herbe sacrée », car elle a le don de repousser les parasites et d’aider à soigner les morsures et les piqûres.

Les extraits de son huile essentielle peuvent repousser les vers des feuilles, les coléoptères, les mites et leurs larves. La sauge peut favoriser la croissance des légumes lorsqu’elle est utilisée dans des systèmes de culture intercalaire.

13) Tanaisie (Tanacetum vulgare)

Membre de la famille des astéracées, la tanaisie est une herbe vivace fortement parfumée.

Cette plante à fleurs polyvalente a la réputation d’être un protecteur naturel dans le jardin.

Bien qu’elle soit souvent associée de façon morbide à la mort, car la présence de ses fleurs est presque garantie dans les funérailles, elle a une multitude d’utilisations moins sinistres.

Ses fleurs sont une source de colorants naturels et son feuillage peut être incorporé dans des infusions, des crêpes et des puddings !

La tanaisie est capable de repousser les parasites dans le jardin car son huile essentielle volatile contient des composés comme le camphre, le 1,8-cinéole, le myrténol et l’acétate de bornyle.

En tant que plante compagne, elle peut chasser les fourmis et les coléoptères pestilentiels. Ses huiles peuvent également être utilisées pour formuler un répulsif bio contre les moustiques.

14) Géraniums odorants (Pelargonium spp.)

Le parfum remarquable des géraniums odorants ne provient pas réellement de leurs fleurs vibrantes ; il émane des huiles puissantes contenues dans leur feuillage à motifs.

Bien que ces plantes soient naturellement consommées par les larves de certains lépidoptères, elles sont généralement efficaces contre d’autres parasites gênants.

Les géraniums zonaux (P. x hortorum), par exemple, sont connus pour leurs effets paralysants sur le scarabée japonais, qui sévit dans de nombreuses exploitations agricoles à travers le monde.

15) Thym de jardin (Thymus vulgaris)

Fréquemment cultivé comme couvre-sol ou plante décorative de bordure, le thym de jardin est une herbe polyvalente.

Ce membre à feuilles persistantes de la famille de la menthe pousse généralement sous forme de sous-arbrisseau.

Avec des tiges traînantes qui atteignent rarement plus d’un pied (30 cm) de haut, il est assez facile à entretenir et à propager.

En plus de combler les espaces vides, de réduire les taux d’érosion et d’étouffer la croissance des mauvaises herbes, cette merveilleuse plante vivace peut également repousser une multitude de parasites !

Le thym de jardin se décline aujourd’hui en de nombreux hybrides et cultivars attrayants, dont certains ont reçu le RHS Award of Garden Merit.

Ses feuilles contiennent des huiles à la fois épicées et douces, dominées par des composés tels que le thymol et le carvacrol.

Ces substances phytochimiques protègent la plante contre les insectes phytophages et les brouteurs.

Ils peuvent également être extraits et utilisés comme ingrédients botaniques dans les répulsifs contre les moustiques.

16) Capucines (Tropaeolum spp.)

Les capucines sont généralement cultivées comme plantes ornementales en raison de leurs fleurs voyantes et éclatantes et de leurs feuilles circulaires.

Selon l’espèce, elles peuvent posséder un port de vigne ou développer une forme plus buissonnante.

Les espèces les plus appréciées dans les jardins sont le cresson de moine (T. majus), la capucine canari (T. peregrinum) et la capucine flamme (T. speciosum).

Souvent utilisées comme plantes compagnes, les capucines contiennent des huiles aux propriétés insecticides.

Le bon choix d’espèces peut aider à repousser les punaises des courges, les coléoptères des concombres, les mouches blanches et même les pucerons.

Elles peuvent également fonctionner comme des plantes-pièges dans le sens où elles peuvent causer des dommages à certains des parasites qu’elles attirent, les empêchant ainsi d’attaquer les cultures voisines.

17) Le margousier (Azadirachta indica)

Le margousier, également connu sous le nom de lilas des Indes, est une plante à feuilles persistantes, tropicale à subtropicale.

Capable d’atteindre une hauteur totale d’environ 20 mètres, sa couronne dense peut apporter de l’ombre, un abri pour la faune et une texture ornementale.

Bien que cette espèce à croissance rapide ait tendance à devenir une mauvaise herbe dans des conditions optimales, ses contributions biologiques ne peuvent pas être négligées.

Ses feuilles, son écorce, ses graines et ses tiges contiennent une grande diversité de substances phytochimiques insecticides.

L’azadirachtine, qui n’est qu’un des métabolites secondaires présents dans les graines de neem, peut affecter des centaines d’espèces d’insectes en inhibant leur capacité à se nourrir et en agissant comme un perturbateur de croissance.

Elle peut même interférer avec le processus de reproduction de certains parasites, en provoquant la stérilité.

Pour ces raisons, l’extrait d’huile de neem est souvent vendu dans les pépinières comme pesticide biologique et comme protecteur général contre les agents pathogènes.

18) Euphorbe (Euphorbia tirucalli)

Nommé en raison de l’apparence de crayon de ses tiges élancées, le cactus crayon pousse dans un large éventail de climats semi-arides.

Il fait partie de la famille des Euphorbiacées, qui est généralement connue pour sa rusticité générale dans les régions désertiques et ses adaptations contre l’herbivorie.

Comme ses proches cousins, le cactus crayon repousse les brouteurs et les parasites potentiels en sécrétant une sève laiteuse toxique.

Des études portant sur les propriétés pesticides du cactus crayon ont révélé son efficacité contre les nématodes, les moustiques et les pucerons.

Comme la sève caustique agit comme un irritant, pratiquement aucun animal n’est capable de consommer de grandes quantités de cette succulente.

Ses peuplements peuvent être cultivés comme haies de protection autour des herbes sensibles.

19) Fritillaire impériale (Fritillaria imperialis)

Nommée en raison de l’aspect en couronne de ses inflorescences émergentes, l’impériale couronne est largement cultivée comme plante ornementale.

Membre de la famille des liliacées, elle se distingue par ses fleurs orange orientées vers le bas.

Bien que le feuillage et les fleurs éclatantes incitent visuellement à s’approcher, ils dégagent une odeur étonnamment désagréable qui fait tout le contraire !

L’odeur des fleurs impériales de la couronne est souvent comparée à celle d’une mouffette ou d’un renard.

C’est probablement la raison pour laquelle elle repousse les rongeurs et autres petits mammifères.

Si tu as eu des problèmes avec des animaux sauvages qui venaient dans ton jardin et l’endommageaient, pense à cultiver cette espèce autour du périmètre de ta propriété.

Ne place pas ses pieds trop près de tes fenêtres, cependant, car les vents de la fin du printemps peuvent faire pénétrer son odeur musquée dans ta maison.

20) Eucalyptus (Eucalyptus spp.)

Les huiles essentielles des plantes d’eucalyptus sont depuis longtemps privilégiées par les herboristes et les amateurs de senteurs pour leurs effets calmants et thérapeutiques.

Bien que leur utilisation puisse récolter de nombreux avantages pour nous, les humains, elles sont généralement détestées par les animaux sauvages.

Avec des effets comparables à ceux des espèces de Cymbopogon, l’arôme des huiles d’eucalyptus peut repousser les moustiques, les fourmis, les araignées, les poux, les cafards, les puces et certains types de papillons de nuit.

Riche en substances phytochimiques comme le 1,8-cinéole, le citronellol, le p-cymène, etc., l’eucalyptus peut être cultivé autour de ta maison pour décourager de nombreux insectes.

Tu peux aussi utiliser des extraits achetés dans le commerce pour créer une solution diluée et antiparasitaire.

Vaporise-la sur les plantes sensibles pour éviter qu’elles ne soient attaquées par des parasites courants.

21) Fenouil (Foeniculum vulgare)

Membre notable de la famille des Apiacées ou céleri, le fenouil se distingue par sa tige basale renflée et ses gorges de feuilles fines et disséquées.

Il est souvent cultivé pour ses bulbes et ses graines, qui ont tous deux un parfum et une saveur qui s’apparentent à ceux de la réglisse ou de l’anis.

L’arôme provient de son mélange complexe de composés volatils.

Ceux-ci comprennent l’estragole, le limonène et l’acide rosmarinique.

Comme d’autres herbes contenant une combinaison similaire de composés phytochimiques, le fenouil a tendance à fonctionner comme un répulsif naturel contre les parasites dans les jardins potagers.

Pour être efficace, il doit être cultivé en peuplements épais. Les larves de la spongieuse (Lymantria dispar), les puces, les pucerons et les limaces ne sont que quelques-uns des ravageurs qui sont décontenancés par les huiles de fenouil.

22) Pétunias (Petunia spp.)

La plupart des pétunias ornementaux cultivés comme plantes de jardin saisonnières sont des hybrides de P. axillaris et P. integrifolia.

Ces plantes à floraison avide prospèrent dans des substrats humides et bien drainants et bénéficient d’au moins cinq heures d’exposition au soleil par jour.

Remarquablement populaires auprès des jardiniers amateurs, elles peuvent égayer les vérandas, les haies et les bacs avec leurs fleurs roses, violettes, rouges et blanches.

Bien qu’ils soient rarement cultivés pour des raisons autres que l’intérêt visuel, les pétunias sont en fait bénéfiques dans les jardins potagers.

Ils peuvent aider à repousser certains des ravageurs les plus courants des cultures, comme la punaise des courges, le scarabée de l’asperge, le ver de la tomate, et bien d’autres encore !

Certains des esters de sucre et des glycolipides que l’on trouve dans les feuilles et les fleurs des pétunias agissent comme des pesticides naturels.

23) La rue commune (Ruta graveolens)

Cultivée comme plante ornementale en raison de ses feuilles bleutées très texturées, la rue commune est une plante vivace utile et résistante impressionnante.

Herbe nationale de la Lituanie, cette espèce peut facilement être cultivée comme une haie parfumée et de faible hauteur autour des plates-bandes et des cultures sensibles.

Ses pousses peuvent devenir de plus en plus ligneuses à mesure qu’elles s’allongent pour atteindre une hauteur d’environ 3 pieds (91 cm).

La rue commune est une plante compagne idéale pour les rosiers, les arbustes de framboise, les buissons de lavande et les figuiers.

Lorsque ses feuilles sont endommagées mécaniquement, elles libèrent des huiles fortement parfumées qui repoussent les asticots, les escargots et les limaces,

Les scarabées japonais, les mites, les pucerons et les mouches. Riches en composés mutagènes et hépatotoxiques, les huiles toxiques peuvent même provoquer des cloques au contact de la peau.

24) Citronnelle (Cymbopogon nardus)

Lorsque l’on a découvert que ce proche parent de la citronnelle possédait des huiles répulsives pour les moustiques, il est devenu remarquablement populaire en tant que plante de jardin pour lutter contre les parasites en général.

L’huile de citronnelle est riche en composés pesticides comme le citronellal, le citronellol, le limonène et le géraniol.

Ce sont des substances phytochimiques fortement odorantes qui ont un effet répulsif non toxique contre plusieurs insectes hématophages et d’autres ravageurs courants des cultures.

Les peuplements intacts et sains de citronnelle sont capables de dissuader les ravageurs dans une certaine mesure, mais il faut noter que les boutures ou les huiles extraites peuvent être plus efficaces car elles émettent un parfum plus fort.

Tu peux cultiver cette herbe qui demande peu d’entretien autour des principaux espaces extérieurs, comme les vérandas et les porches.

Essaie de limiter ses racines à l’intérieur de grands récipients ou pots, car elles peuvent se répandre de façon agressive dans des conditions optimales.

25) Bourrache (Borago officinalis)

Comme beaucoup d’autres herbes qui partagent son aire d’origine, la bourrache est dotée d’adaptations qui lui permettent de protéger ses feuilles et ses fleurs délicates contre les parasites et les brouteurs.

Lorsqu’elle est présente en peuplements considérablement importants, ses effets répulsifs peuvent s’étendre aux plantes adjacentes.

De plus, ses cymes de fleurs bleu foncé à pourpre attirent une multitude d’insectes bénéfiques.

Ceux-ci contribuent à la croissance des cultures importantes sur le plan économique, car leurs larves parasitent les ravageurs les plus courants.

En tant que plante compagne, la bourrache est généralement plus bénéfique aux côtés des fraises, des légumineuses, des choux, des brocolis et des épinards.

Ses feuilles et ses graines contiennent des alcaloïdes pyrrolizidiniques.

Lorsqu’elles sont consommées, celles-ci peuvent provoquer des symptômes toxiques chez les herbivores. Il est intéressant de noter que les larves de certains pollinisateurs accumulent ces composés afin de se rendre peu appétissantes pour les prédateurs potentiels.

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