Skip to Content

Les ex toxiques, c’est comme les champignons : certains sont vénéneux, d’autres te font halluciner

Les ex toxiques, c’est comme les champignons : certains sont vénéneux, d’autres te font halluciner

Tu sais probablement déjà que toutes les relations ne se valent pas.

Certaines nous élèvent, d’autres nous détruisent à petit feu.

Mais ce dont on parle moins, c’est de cette catégorie particulière d’ex qui ressemblent étrangement aux champignons : en apparence inoffensifs, parfois même attirants, mais capables de nous intoxiquer lentement ou de nous faire perdre complètement pied avec la réalité.

Je ne parle pas ici des simples mauvaises expériences amoureuses, non.

Je parle de ces relations qui laissent des séquelles durables, comme une intoxication alimentaire qui ne passerait jamais tout à fait.

L’analogie avec les champignons est plus pertinente qu’il n’y paraît.

Dans la nature, certains champignons sont délicieux, d’autres mortels, et beaucoup se situent dans une zone grise où ils ne sont pas franchement toxiques, mais provoquent des troubles désagréables.

Il en va exactement de même avec les ex.

Certains sont clairement dangereux, d’autres nous font simplement voir la vie en rose alors qu’elle est grise, et d’autres encore nous donnent l’illusion d’être comestibles alors qu’ils nous rongent de l’intérieur.

Première partie : les amanites phalloïdes : ces ex franchement toxiques

Les amanites phalloïdes représentent parfaitement cette catégorie d’ex dont la toxicité n’est plus à prouver.

Comme ce champignon mortel, ces ex sont souvent beaux, séduisants et savent se faire désirer.

Mais une fois ingérés, ils détruisent irrémédiablement quelque chose en nous.

Je pense à cette amie qui, trois ans après sa rupture, sursaute encore quand son téléphone sonne, conditionnée par les crises de jalousie incessantes de son ex.

Ou à cette autre qui a développé une véritable anxiété sociale après des années de critiques sur son apparence et sa personnalité.

Ce qui rend ces ex particulièrement dangereux, c’est leur capacité à se fondre dans le paysage.

Comme l’amanite qui ressemble à certains champignons comestibles, l’ex toxique sait se faire passer pour normal, surtout aux yeux des autres.

« Mais il a l’air si gentil », « Tu exagères sûrement », entend-on souvent.

Pourtant, en privé, c’est une tout autre histoire.

Les signes sont là : cette sensation de marcher sur des œufs en permanence, ces excuses qu’on se trouve à son comportement, cette voix intérieure qui s’éteint peu à peu.

Le plus insidieux, c’est que leur poison agit lentement.

On ne s’en rend compte que lorsqu’il est déjà trop tard, lorsque notre estime de soi est réduite en poussière, lorsque nos amis ont progressivement disparu, isolés par leur emprise.

Et comme avec l’amanite, les premiers symptômes peuvent mettre du temps à apparaître.

On minimise les petites remarques, les contrôles discrets, les crises occasionnelles, jusqu’au jour où on réalise qu’on ne se reconnaît plus dans le miroir.

Deuxième partie : les psilocybines : ces ex qui nous font perdre pied avec la réalité

À l’autre extrémité du spectre se trouvent les psilocybines, ces champignons hallucinogènes qui correspondent parfaitement à ces ex qui nous font voir la vie différemment, pas toujours en bien.

Ces relations sont souvent intenses, passionnées, remplies de hauts et de bas qui créent une véritable dépendance émotionnelle.

Comme avec les substances psychotropes, on en ressort souvent désorientée, avec l’impression d’avoir vécu quelque chose d’unique, mais aussi avec des séquelles psychologiques durables.

Je me souviens de cette relation où chaque dispute était suivie de réconciliations enflammées, où chaque menace de rupture se transformait en déclarations d’amour grandioses.

Sur le moment, cela me semblait être la preuve d’une passion rare.

En réalité, c’était un cycle toxique qui maintenait une emprise émotionnelle forte.

Ces ex psilocybines ont un talent particulier pour nous faire douter de notre propre perception.

« Ce n’est pas ce que j’ai dit », « Tu interprètes mal », « Tu es trop sensible » : autant de phrases qui, répétées, finissent par éroder notre confiance en nos propres jugements.

Ce qui rend ces relations particulièrement complexes, c’est qu’elles ne sont pas entièrement mauvaises.

Comme un trip sous psychédéliques, il y a des moments de grâce, d’intense connexion, de sensations uniques.

C’est précisément ce qui rend si difficile de s’en extraire.

On finit par croire que ces moments valent la souffrance des creux, exactement comme un drogué recherche son prochain shoot.

La rupture avec ce type d’ex s’accompagne souvent d’une véritable période de sevrage, avec des rechutes émotionnelles et cette voix insistante qui murmure : « Et si cette fois, c’était différent ? »

Troisième partie : les faux comestibles : ces ex qui semblent sains, mais ne le sont pas

Entre ces deux extrêmes se trouve une catégorie particulièrement trompeuse : les faux comestibles.

Comme ces champignons qui ressemblent à des variétés inoffensives, mais provoquent des troubles digestifs sévères, ces ex semblent parfaitement normaux en surface.

Ce sont souvent des partenaires corrects, sans comportements franchement abusifs, mais dont l’influence à long terme s’avère néfaste.

Je pense à ces relations où l’on se sent progressivement rétrécir, où nos ambitions s’étiolent doucement, où notre joie de vivre s’émousse sans qu’on puisse vraiment pointer du doigt un problème précis.

Ce sont des ex qui ne crient pas, ne frappent pas, ne trompent pas nécessairement, mais qui, par leur passivité, leur manque constant de soutien ou leur négativité chronique, finissent par étouffer notre lumière intérieure.

Une amie me racontait comment, après cinq ans avec un partenaire « correct », elle avait réalisé qu’elle avait abandonné tous ses projets, toutes ses passions, simplement parce qu’il ne les encourageait jamais, ne montrait aucun intérêt pour ce qui la faisait vibrer.

Le danger de ces relations, c’est leur normalité apparente.

Difficile de se plaindre d’un partenaire qui n’est « pas méchant », qui fait « ce qu’il doit faire », mais qui ne nous nourrit pas émotionnellement.

Pourtant, à force de malnutrition affective, on finit par dépérir.

Ces ex sont comme ces champignons qui ne tuent pas, mais qui vous clouent aux toilettes pendant des jours : ils ne détruisent pas votre vie, mais ils vous empêchent clairement de l’apprécier pleinement.

Quatrième partie : le guide de survie en territoire toxique

Maintenant que nous avons identifié les différentes espèces toxiques, comment s’en protéger ?

La première étape, cruciale, est d’apprendre à reconnaître les signes avant-coureurs.

Tout comme un mycologue expérimenté examine chaque détail avant de consommer un champignon, nous devons développer notre œil critique face aux relations potentielles.

Un indicateur clé est la façon dont vous vous sentez après avoir passé du temps avec cette personne.

Épuisée ? Anxieuse ? Moins sûre de vous ?

Ce sont des signaux d’alarme à ne pas ignorer.

Autre point crucial : observez comment cette personne réagit à vos « non ».

Un partenaire sain respectera vos limites, même s’il est déçu.

Un partenaire toxique les testera, les ignorera, ou vous fera payer votre affirmation.

Pour celles qui se reconnaissent actuellement dans une relation toxique, sachez que la sortie est possible, mais qu’elle nécessite souvent un plan.

Comme pour une intoxication aux champignons, plus on agit tôt, mieux c’est.

Commencez par en parler à une personne de confiance, un professionnel si possible.

Documentez les incidents préoccupants, cela vous sera utile si vous doutez de votre propre mémoire plus tard (un symptôme courant des relations toxiques).

Préparez votre sortie financièrement et émotionnellement, car les ruptures avec ce type de partenaires sont rarement propres.

Conclusion

Se remettre d’une relation toxique prend du temps, exactement comme se remettre d’une intoxication.

Il faut permettre à son organisme émotionnel de se purger, de se rééquilibrer.

Beaucoup de femmes ressentent un mélange de honte et de colère après avoir réalisé qu’elles sont restées trop longtemps dans une relation nocive.

C’est normal, mais ça ne reflète en rien votre valeur.

Le plus important, c’est ce que vous faites de cette expérience.

Comme un mycologue qui apprend à identifier les champignons vénéneux après s’être empoisonné, vous avez maintenant des connaissances précieuses sur les signes avant-coureurs des relations toxiques.

Utilisez-les non pas pour vous enfermer dans la méfiance, mais pour mieux choisir qui mérite d’entrer dans votre vie.

Rappelez-vous : un bon champignon, comme un bon partenaire, ne devrait jamais vous laisser avec un goût amer ou des douleurs après l’avoir consommé.

Il devrait vous nourrir, vous apporter de la joie, et ne jamais vous faire douter de votre propre jugement.

Votre cœur est un jardin précieux, apprenez à en être la jardinière attentive.

À lire aussi : Rupture et retour de ton ex toxique : ne pas retomber dans le piège

Pourquoi mettre un terme à une relation peut être la meilleure chose pour vous

Il s’est avéré que le Prince charmant n’était en fait rien d’autre qu’une définition plutôt fidèle du psychopathe.
Voilà ce qui t’attend si tu restes dans une relation amoureuse avec un homme toxique!