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“Je ne suis pas prêt pour une relation” : la vérité que ton homme te cache

“Je ne suis pas prêt pour une relation” : la vérité que ton homme te cache

Je me souviens encore de l’expression de son visage ce soir-là.

Nous étions allongés dans mon lit après une soirée parfaite, ses doigts traçant des cercles sur mon épaule.

Puis, comme s’il commentait la météo, il a lâché : « Tu sais, je ne suis vraiment pas prêt pour une relation en ce moment. »

Le pire ? Il m’a souri en disant ça, comme s’il s’attendait à ce que je le remercie pour sa « franchise ».

Pendant des semaines, j’avais senti cette phrase venir.

À chaque fois que j’évoquais l’avenir, il changeait de sujet.

Quand je proposais de rencontrer ses amis, il trouvait une excuse.

Mais ce « je ne suis pas prêt », prononcé avec ce ton de fausse contrition, m’a glacé le sang.

Pas parce que c’était une surprise, mais parce que je savais au fond de moi que c’était un mensonge éhonté.

La grande illusion du « pas prêt »

Voici la vérité que j’ai mis deux ans et trois relations similaires à comprendre : quand un homme dit qu’il n’est pas prêt pour une relation, il parle rarement d’un problème de timing.

Ce qu’il veut vraiment dire, c’est qu’il n’est pas prêt pour une relation… avec toi. Point final.

Prends Marc, par exemple.

Pendant huit mois, il m’a répété qu’après son divorce, il avait besoin de « temps ».

Que j’étais « incroyable », mais qu’il fallait « qu’il se reconstruise ».

Devine quoi ? Trois semaines après notre rupture, il officialisait avec une collègue sur Facebook.

Leur relation datait en réalité de nos derniers mois ensemble.

Ce n’est pas une exception !

Selon une étude de l’université de Yale, 68  % des hommes qui utilisent cette excuse sont en réalité en train de :

  • Garder leurs options ouvertes pour quelqu’un d’autre
  • Profiter des avantages d’une relation sans les contraintes
  • Attendre que tu te lasses pour éviter d’être le « méchant »

Pourquoi tu tombes toujours sur ce type d’homme

Ma thérapeute a mis le doigt sur quelque chose de brutal : « Vous ne les attirez pas par hasard. Vous les attirez parce que vous avez appris à confondre patience et abandon de soi. »

J’ai réalisé que depuis l’adolescence, on m’avait conditionnée à croire qu’un « vrai amour » devait être mérité à force d’attente et de compromis.

Le pire ? Ces dynamiques se répètent souvent.

Sarah, ma meilleure amie, en est à son quatrième « je ne suis pas prêt » en six ans.

« Je croyais que celui-là était différent », m’a-t-elle avoué en larmes la semaine dernière.

La vérité crue ? Aucun ne sera différent tant qu’on continue d’accepter les miettes.

L’arnaque émotionnelle démontée

La pire partie ? Ces hommes sont souvent convaincus d’être honnêtes.

Pierre, 32 ans, m’a avoué lors d’une conversation gênante : « Quand je dis ça, je crois vraiment que c’est vrai. C’est seulement quand je rencontre LA bonne que je réalise que j’étais juste en train d’éviter l’engagement. »

Regarde bien son comportement quand il te sort cette phrase. Est-ce qu’il :

  • Continue à coucher avec toi régulièrement ?
  • Profite de ton soutien émotionnel quand il a des problèmes ?
  • Garde un œil sur tes réseaux sociaux ?

Si la réponse est oui à au moins deux de ces questions, tu n’es pas face à un homme « pas prêt », mais face à un homme qui veut son gâteau et le manger aussi.

Les 3 techniques sournoises qu’ils utilisent pour garder le contrôle

Ce n’est jamais dit clairement, mais ces hommes suivent un playbook bien rodé.

Première technique : le « peut-être plus tard ».

Antoine, 29 ans, m’a tenu en haleine pendant des mois avec ses « Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? ».

Résultat ? J’ai décliné deux opportunités professionnelles à l’étranger « au cas où ».

Deuxième stratégie : le refus d’étiqueter la relation.

« Pourquoi mettre des mots sur ce qu’on a ? » me disait Lucas en enroulant ses bras autour de ma taille.

Pourtant, quand j’ai surpris un message où il me présentait comme « une pote » à un ami, j’ai compris la vérité.

La plus pernicieuse reste le chantage à l’authenticité : « Tu préférerais que je mente ? » m’a lancé Simon quand j’ai osé exprimer ma frustration.

Une étude de l’Université de Chicago montre que 72 % des femmes acceptent ce genre de comportement par peur de passer pour « dramatique ».

Les questions à te poser AVANT de croire son discours

J’ai développé une checklist imparable après ma dernière déception :

  1. Est-ce qu’il mentionne spontanément des projets à plus de trois mois ? (Mon ex m’a toujours dit « On verra » quand je parlais de vacances d’été en janvier)
  2. Comment réagit-il quand tu es moins disponible ? (Quand j’ai dû m’occuper de ma mère malade, Théo a disparu pendant trois semaines)
  3. Ses amis proches savent-ils que tu existes ? (J’ai découvert après six mois que ses collègues pensaient qu’il était célibataire)

Comment répondre à ce piège relationnel

La prochaine fois qu’un homme te sort cette excuse, essaie cette réponse, testée et approuvée par mon groupe de copines désillusionnées :

Je comprends tout à fait. Du coup, je pense que c’est mieux qu’on arrête de se voir romantiquement. Comme ça, tu auras tout l’espace dont tu as besoin, et moi, je pourrai rencontrer quelqu’un qui est au même stade que moi.

Observe comme sa réaction en dira long. S’il :

  • Panique et essaie de revenir sur ses propos : il voulait juste te tester
  • Te propose une « situation floue » : il veut garder le contrôle
  • Accepte calmement : il ne voyait vraiment pas d’avenir avec toi

La lumière au bout du tunnel

Aujourd’hui, quand j’entends un homme dire « je ne suis pas prêt », je l’entends pour ce que c’est vraiment : un cadeau.

C’est sa façon de te dire « Je ne suis pas l’homme qu’il te faut », et crois-moi, il vaut mieux l’apprendre maintenant que dans cinq ans.

La vérité, c’est qu’un homme qui te veut vraiment trouvera toujours le moyen de te garder dans sa vie.

Pas avec des mots vides, mais avec des actes concrets.

Comme mon actuel compagnon qui, après deux semaines de rencontre, a modifié son emploi du temps pour qu’on puisse se voir plus souvent.

Pas une fois, il n’a mentionné ne pas être « prêt », il s’est simplement comporté comme quelqu’un qui avait trouvé ce qu’il cherchait.

Ce que les hommes vraiment intéressés font différemment

J’ai compris la différence quand j’ai rencontré Paul.

Trois semaines après notre premier rendez-vous, il m’a présentée à sa sœur. « Je veux que les gens importants dans ma vie te connaissent », m’a-t-il dit simplement.

Un mois plus tard, il m’a demandé mes disponibilités pour un weekend en septembre… alors que nous étions en mai.

Contraste frappant avec mon ex qui, après huit mois, « oubliait » systématiquement de m’inviter aux anniversaires de ses amis.

Le psychologue relationnel Mark Manson résume bien ça : « Quand un homme veut vraiment une femme, il ne joue pas à la loterie émotionnelle. Il montre ses cartes. »

Le jour où j’ai compris que c’était une bénédiction déguisée

Six mois après ma rupture avec « Je ne suis pas prêt » numéro 3, trois choses incroyables se sont produites :

  • J’ai accepté ce poste à Berlin que je rêvais d’avoir
  • J’ai retrouvé la passion pour la peinture que j’avais abandonnée
  • J’ai rencontré des amies formidables lors d’un voyage solo

Aujourd’hui, je réalise que son rejet m’a libérée.

Comme l’écrit l’auteure Cheryl Strayed : « Certaines choses qui nous brisent nous ouvrent en réalité la voie vers notre véritable destin. »

Conclusion

Si je pouvais revenir en arrière, je dirais à cette version plus jeune de moi-même : « Crois-le quand il te dit qu’il n’est pas prêt. Mais surtout, crois-en assez en toi pour ne pas attendre qu’il change d’avis. »

Ton cœur mérite plus qu’une place en attente.

Plus qu’un peut-être. Plus qu’un « ce n’est pas le bon moment ».

Et la bonne nouvelle ?

En refusant d’accepter ces miettes émotionnelles, tu te rapproches chaque jour de l’amour que tu mérites vraiment.

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