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Je comprends enfin que tu ne m’as jamais aimée

Je comprends enfin que tu ne m’as jamais aimée

Je comprends enfin que tu as toujours fait preuve d’indifférence. Que rien n’a jamais vraiment compté à tes yeux, que mes mots n’ont jamais vraiment trouvé le moindre écho.

Quand je te confiais mes goûts, mes inquiétudes et mes opinions, tu ne m’écoutais jamais vraiment ; tu ne faisais qu’entendre.

Je comprends que je n’ai jamais assez compté pour que tu fasses de moi une priorité, que ma présence était facultative.

Je comprends enfin ton égoïsme et ton besoin d’avoir le contrôle.

Que tu ne faisais des projets et des choix qu’en fonction de toi, ne t’embêtant jamais à considérer l’impact de ceux-là sur ceux qui t’entouraient, encore moins sur moi.

Quand tu disais que j’étais dans ta vie pour une raison, que tu avais besoin de moi, tu essayais simplement de garder le contrôle.

Tu n’en avais pas encore terminé avec moi, parce que je t’étais encore utile et tu voulais me garder auprès de toi.

Je comprends enfin que tu m’as sans cesse fait du mal. Même si tu disais que ce n’était pas volontaire, même si tu t’en excusais.

La vérité, c’est que peu sont ceux qui font volontairement du mal aux autres, à moins qu’ils ne soient profondément mauvais.

Mais certains des choix que tu faisais volontairement finissaient par blesser les autres.

Et c’était à toi de le reconnaître et de faire des choix différents par la suite. Ou de décider de continuer de la même manière, sans te soucier des autres.

Je comprends enfin que tu ne sais pas être seul. Que tes angoisses t’obligent à avoir quelqu’un à tes côtés. Que tu n’as jamais appris à t’aimer et à affronter la vie seul.

À cause de tout ça, tu passes de relation en relation, t’engageant à fond dès que quelqu’un t’accorde un peu d’attention.

Et donc, quand j’ai décidé de m’éloigner parce que je doutais de toi, plutôt que de te remettre en question et de faire des efforts, tu t’es rapidement mis à chercher une remplaçante.

Je comprends enfin que tes paroles n’étaient que des mensonges.

Les moments passés avec toi sont une leçon que je retiendrai : ce qui compte le plus, ce sont les actions de quelqu’un et non les mots qui sortent de sa bouche.

La plupart du temps, notre logique nous dicte la conduite à adopter, mais nous ne la suivons pas forcément.

Les bonnes intentions et les mots ne suffisent pas à excuser les actes médiocres. Et tes actes n’ont jamais été fidèles à tes paroles.

Tu m’as regardée pleurer, m’a juré de ne jamais recommencer et pourtant, tu as continué. Ton attitude m’a appris à ne faire confiance qu’aux actes … Et je t’en remercie.

Je comprends enfin que tu ne m’as jamais aimée, malgré toutes les fois où tu as prétendu le contraire. Je ne peux pas vraiment t’en vouloir, parce que je crois que tu n’as jamais su ce que c’était que l’amour.

Peut-être qu’une partie de toi voulait m’aimer, parce que tu te sentais seul … Alors tu aimais l’idée de moi, de nous.

Mais tu ne t’es jamais suffisamment laissé aller pour pouvoir t’ouvrir à l’amour, ou aimer quelqu’un d’autre.

Et l’amour exige le dévouement et le désintéressement. Je comprends maintenant que je ne peux pas me permettre d’aimer quelqu’un qui ne sait pas ce qu’est l’amour et qui ne m’aimera jamais comme je le mérite.

Et comment pourrais-je espérer autre chose, quand il ne sait même pas comment s’aimer lui-même ?

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