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Voici ce que je fais tous les jours pour ne pas m’en prendre à mes enfants

Voici ce que je fais tous les jours pour ne pas m’en prendre à mes enfants

Vous arrive-t-il de crier sur vos enfants ?

Vous demandez-vous pourquoi vous êtes toujours en colère contre eux ?

La première chose à comprendre est qu’ils ne sont pas responsables de votre stress ou de votre agressivité.

Même si vous avez du mal à l’admettre, c’est la réalité !

Être parent est un rôle complexe et exigeant qui s’accompagne de nombreux défis.

Les raisons principales pour lesquelles les parents peuvent parfois se sentir en colère sont :

  • Stress et pression

Les parents sont souvent confrontés à du stress provenant de diverses sources, telles que le travail, les préoccupations financières ou d’autres défis de la vie.

Ce stress se répercute alors sur leurs interactions avec leurs enfants.

  • Manque de sommeil

Le manque de sommeil est fréquent chez les parents de jeunes enfants, et la fatigue contribue à l’irritabilité et à l’impatience.

  • Problèmes de communication

Les enfants et les parents peuvent avoir des styles de communication différents, et les malentendus entraînent donc des frustrations de part et d’autre.

  • Styles parentaux

Des styles et des approches parentales différents au sein d’une même famille conduisent parfois à des heurts et à des désaccords.

  • Souci de la sécurité

Les parents peuvent se mettre en colère s’ils ont l’impression que leur enfant a un comportement risqué ou qu’il ne respecte pas les règles mises en place pour assurer sa sécurité.

  • Frustration à l’égard du comportement

Les enfants, en particulier à certains stades de leur développement, peuvent avoir des comportements difficiles à gérer pour les parents.

Cela peut déclencher des sentiments de frustration.

  • Problèmes personnels

Les parents, comme toute autre personne, ont leurs propres problèmes émotionnels et personnels qui peuvent avoir un impact sur leur humeur et leurs interactions avec leurs enfants.

Ces raisons sont légitimes, mais cela ne signifie pas que vous devez continuer avec ce comportement.

En effet, il peut être extrêmement dangereux pour le bien-être et le développement de l’enfant.

Certes, la colère, comme toute émotion, fait naturellement partie de l’expérience humaine.

La clé réside dans la manière dont les parents gèrent et expriment leur colère.

Une communication saine, la gestion du stress et la recherche d’un soutien en cas de besoin peuvent contribuer à des relations parents-enfants plus positives.

L’éducation des enfants est un processus d’apprentissage pour les parents comme pour les enfants, et une communication ouverte, de l’empathie et de la compréhension peuvent grandement contribuer à favoriser une dynamique familiale saine.

Et je vais vous donner mes astuces pour sortir du cercle vicieux de la colère.

Tout passe par la gestion de soi

Lorsque j’endosse mon rôle le plus important, celui de maman, je remarque combien d’efforts constants je dois déployer pour être en même temps une psychologue pour mes enfants.

La psychologie populaire a apporté au grand public ses connaissances sur les spécificités neuropsychologiques de la formation du cerveau des enfants, la théorie de l’attachement des enfants à leurs parents, la théorie de leur formation par étapes, l’écoute active, etc.

La plupart d’entre nous n’ont pas reçu ces connaissances de base.

Lorsque nous avons été élevés, personne n’avait peur d’étouffer notre instinct d’investigation, de détruire notre lien avec nos parents, de tuer notre motivation, de créer des névroses et d’humilier notre estime de soi.

Maintenant, nous savons tout cela.

Nous savons tout sur le sentiment de valeur personnelle, sur les névroses, sur la motivation, sur les peurs, et nous voulons que les choses soient aussi bonnes que possible.

C’est pourquoi je travaille comme psychologue pour mes enfants.

C’est pourquoi c’est littéralement mon travail principal !

Dans ma tête, c’est un chaos constant !

Au départ, je ne me rendais pas compte combien je travaillais, mais maintenant, j’en suis enfin consciente.

Je travaille quand je dis :

Chéri, regarde-moi, tu es fatigué maintenant et c’est pour ça que tu pleures, il est simplement temps pour toi de dormir.

Au lieu de dire :

Ça suffit… Arrête de crier maintenant, va dans ta chambre !

Je travaille quand je dis :

Je suis vraiment désolée, tu as fait beaucoup d’efforts…

Au lieu de dire :

Je te l’ai dit cent fois…

Je travaille quand je dis :

Laisse-moi t’embrasser le genou, rien ne s’est passé, essaie encore une fois, je vais t’aider !

Au lieu de dire :

À quoi pensais-tu, tu te comportes comme un singe !

Tous mes non-dits :

  • Va-t’en d’ici !
  • Regarde ce que tu as fait…
  • Allez s’il te plait, ne dis pas de bêtises !
  • Pourquoi pleures-tu comme une fillette ?
  • Tu devrais avoir honte d’avoir aussi peur…
  • Tant que tu n’as pas fait tes devoirs, je ne te parlerais pas.

Toutes ces batailles avec un enfant de quatre ans têtu que j’ai trouvé la force d’éviter, c’est le travail de tous les jours.

Il faut comprendre la tempête qui est en soi, comprendre les émotions des enfants, les laisser se manifester, jour après jour, ne pas se mentir, ne pas les étouffer, mais essayer de faire le bien malgré tout !

Et cela demande beaucoup d’efforts quotidiens !

J’espère vraiment que les voix dans la tête de mes enfants disent autre chose.

J’espère qu’ils n’auront pas besoin de séparer le comportement réflexif du comportement correct.

Qu’ils pourront vivre avec leurs enfants sans réfléchir et sans se battre contre eux-mêmes.

J’espère qu’ils sauront plaindre l’autre, sans supprimer le désir de se moquer de lui, de l’accepter, sans supprimer le désir de le rejeter, de l’embrasser, sans vouloir le repousser.

C’est un travail pour la vie !

Cela devient progressivement plus facile, comme tout ce qui se pratique.

Mais vous ne devriez pas vous faire l’illusion que vous avez vous-même changé à l’intérieur, vous avez simplement appris à vivre avec.

Briser les vieux schémas est un effort sans fin, qui n’est ni vu ni apprécié.

Combien cela m’a coûté de ne pas avoir agi comme mon instinct me le disait, mes enfants ne pourront pas le comprendre.

Ils ont déjà l’instinct de venir me serrer dans leurs bras quand je crie.

Je n’ai pas cet instinct !

C’est un problème pour moi et je dois faire un effort pour les serrer dans mes bras quand ils crient.

Pourquoi crier sur vos enfants est-il si nocif ?

Crier sur les enfants peut avoir des effets négatifs sur leur bien-être et leur développement.

Par exemple, les cris sont émotionnellement pénibles pour les enfants.

Ils peuvent se sentir effrayés, anxieux ou peu sûrs d’eux.

Les enfants sont plus susceptibles de se souvenir du ton émotionnel d’une interaction que du contenu du message.

De plus, les cris constants érodent l’estime de soi d’un enfant : il intériorise les cris comme un signe qu’il n’est pas assez bon ou qu’il fait constamment quelque chose de mal.

Rupture de la communication

Les cris ne sont pas un moyen de communication efficace !

Ils entraînent souvent une rupture de la communication, ce qui fait que l’enfant a du mal à comprendre le message ou à tirer des leçons de l’expérience.

Ensuite, les cris déclenchent la réaction de stress de l’organisme, qui libère des hormones de stress comme le cortisol.

Or, l’exposition chronique au stress a des effets néfastes sur la santé physique et mentale de l’enfant.

De plus, les enfants apprennent par l’exemple !

Lorsque les parents ou les personnes qui s’occupent d’eux crient, les enfants peuvent intérioriser ce comportement comme une façon acceptable de communiquer et le reproduire dans leurs propres interactions.

Peur et obéissance contre compréhension

Les cris entraînent une obéissance temporaire due à la peur, mais ils ne favorisent pas la compréhension ou la coopération.

En fait, les enfants cherchent à éviter les punitions plutôt qu’à comprendre les raisons des règles.

Une relation parent-enfant saine repose sur la confiance, la communication et le respect mutuel.

Or, les cris sapent ces fondements !

Les enfants peuvent développer des mécanismes d’adaptation négatifs en réponse aux cris constants, tels que le repli sur soi, la défensive ou le développement d’un comportement agressif.

Le stress chronique, y compris celui causé par les cris, peut avoir des effets à long terme sur le cerveau en développement.

Il peut affecter la formation des connexions neuronales et influencer la régulation émotionnelle.

Certaines données suggèrent même que les enfants victimes de violence verbale constante, y compris les cris, risquent davantage de souffrir de troubles mentaux, de problèmes de comportement et d’avoir des difficultés à nouer des relations saines plus tard dans leur vie.

Il est important que les parents et les personnes qui s’occupent des enfants trouvent d’autres moyens constructifs de communiquer avec eux, comme l’écoute active, la définition d’attentes claires et le renforcement positif.

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