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Une maman a-t-elle le droit d’avoir des doutes ?

Une maman a-t-elle le droit d’avoir des doutes ?

Quand une maman doute…

Quand elle a de l’anxiété…

Il y a toujours un sentiment de culpabilité qui s’immisce.

Mais pourquoi ?

Tout simplement, malgré tous les progrès que notre société a faits, il semble que les mamans n’ont toujours pas le droit d’avoir des doutes ou des peurs.

Une mère est aux prises avec diverses questions en elle-même.

Suis-je une mauvaise mère quand je ne peux pas gérer mes propres problèmes ?

Je devrais être plus forte.

Je suis triste, mais je devrais être heureuse.

Vais-je transmettre mes peurs déraisonnables et exagérées à mon enfant ?

Au lieu de jouer avec lui et d’être présente, l’enfant me regarde de manière inquiète.

Est-ce que je lui donne un mauvais modèle ?

Si je divorce, vais-je causer un préjudice irréparable à mon enfant ?

Si je reste mariée pour le bien de l’enfant, est-ce que je lui envoie un message selon lequel on ne devrait pas divorcer, même si on est malheureux, si on a des enfants ?

Quel est le but de cette culpabilité ?

Le sentiment de culpabilité surgit lorsque nous estimons que nous avons causé un dommage à une autre personne (ou à nous-mêmes) par certaines de nos actions.

Ce sentiment est très désagréable pour celle qui le ressent, et ce désagrément sert à nous motiver à corriger l’erreur et à ne pas la répéter à l’avenir.

Parce que l’on attend des mères qu’elles soient irréalistes et, plus important encore, inutilement parfaites, les mères se sentent souvent coupables au moindre signe de faiblesse.

Si nous regardons autour de nous, nous pouvons voir partout des références à la culpabilité de la mère.

Si une femme n’aime pas son apparence, si elle suit souvent un régime, parle mal de son corps, les gens pointent généralement du doigt le mal qu’elle transmet à sa fille.

Ils disent que peu importe qu’elle dise à sa fille qu’elle est belle, si elle ne se considère pas belle.

Peu importe qu’elle dise à son enfant qu’elle ne devrait pas avoir peur, si elle a l’air effrayée pendant qu’elle le dit.

Les mères ne doivent-elles jamais faire preuve de faiblesse ou d’humanité ?

Les mamans ont des faiblesses et des peurs comme n’importe qui d’autre.

Elles ont donc le droit d’exprimer ces émotions.

Être toujours calme et avoir constamment confiance en soi n’est ni naturel ni sain.

Et la faiblesse et l’humanité sont-elles vraiment si nocives pour un enfant ?

Ou, pour le dire autrement, une mère qui n’a pas de faiblesses, de peurs, de soucis et autres souffrances humaines ordinaires serait-elle une si bonne mère ?

Pour un enfant, la façon dont la mère gère ces problèmes est bien plus importante que de ne pas avoir de problèmes.

Est-ce qu’elle les balaye sous le tapis, fait semblant qu’ils ne sont pas là ou est-ce qu’elle se bat ?

Montre-t-elle à son enfant comment demander de l’aide et des conseils en cas de problème ?

Il est vrai que nous pouvons « transmettre » nos peurs et nos insécurités à nos enfants.

Mais les enfants sont très résilients et beaucoup d’entre eux ne se contentent pas d’accepter et de copier nos peurs.

De plus, nous ne protégerons pas l’enfant en prétendant constamment être plus courageuses, plus détendues ou plus confiantes que nous ne le sommes réellement.

Nous ne pouvons pas tromper l’intuition d’un enfant.

L’enfant perçoit des irrégularités, des incongruités dans notre comportement !

L’enfant remarque à chaque fois que notre son et notre image ne sont pas synchronisés.

Au lieu de prétendre que nous n’avons aucun problème, il vaut mieux être honnête.

Quand les enfants sont en âge de comprendre, il vaut mieux leur admettre que l’on a peur, mais que l’on a le plus souvent peur sans raison.

Il ne faut pas faire semblant d’être satisfaite de votre poids devant votre fille si ce n’est pas le cas.

Au lieu de cela, nous pouvons parfois lui dire que nous sommes, nous aussi, victimes des messages de notre culture selon lesquels nous ne devons pas nous aimer à moins de ressembler à des modèles.

De temps en temps, nous croyons malheureusement au message selon lequel nous ne pouvons pas être heureuses et aimées si nous ne sommes pas minces.

Les enfants n’ont pas besoin que nous soyons leurs super-héroïnes, des modèles irréalistes qui n’ont jamais de problèmes.

Au contraire, nous devons leur montrer comment résoudre les problèmes et comment se battre dans la vie.

Comment expliquer à votre enfant que vous n’êtes pas une super-héroïne ?

Vous n’êtes pas une super-héroïne, vous n’avez pas à l’être !

Ainsi, il n’y a aucune honte à avoir…

Maintenant, vous devez expliquer ce point de vue à votre enfant, de manière saine.

Ceci est important pour fixer des attentes réalistes, promouvoir une communication ouverte et enseigner à votre enfant les limites et les soins personnels.

Voici comment atteindre votre but :

  • Soyez ouverte et honnête

Ayez des conversations adaptées à l’âge de votre enfant sur vos capacités et vos limites.

Faites-lui comprendre que tout le monde a des points forts et des domaines dans lesquels il peut avoir besoin d’aide, et qu’il n’y a pas de mal à demander de l’aide quand c’est nécessaire.

  • Partagez vos sentiments

Exprimez vos sentiments à votre enfant de façon à ce qu’il comprenne que vous avez des émotions et des défis comme tout le monde.

Partager vos moments de frustration, de fatigue ou de stress vous humanise à ses yeux.

  • Donnez l’exemple en prenant soin de vous

Démontrez l’importance de prendre soin de soi, en le faisant vous-même.

Montrez à votre enfant que vous prenez des pauses, que vous vous adonnez à des activités qui vous plaisent et que vous donnez la priorité à votre bien-être.

Cela lui montre que prendre soin de soi est un comportement sain.

  • Encouragez l’indépendance

Permettez à votre enfant d’assumer des responsabilités et des tâches adaptées à son âge.

Encouragez-le à résoudre des problèmes par lui-même et à prendre des décisions.

Cela l’aide non seulement à développer son indépendance, mais lui montre aussi que chacun a des atouts à faire valoir.

  • Excusez-vous

Lorsque vous commettez une erreur ou que vous n’êtes pas à la hauteur, n’hésitez pas à vous excuser auprès de votre enfant.

Cela lui montre que personne n’est parfait, et lui donne l’exemple de la responsabilité et de l’humilité.

  • Célébrez les efforts

Félicitez votre enfant pour ses efforts et ses progrès plutôt que de vous concentrer sur le résultat final.

Cela lui apprend qu’il est normal de faire de son mieux et que les erreurs font partie de l’apprentissage et de la croissance.

  • Fixez des attentes réalistes

Assurez-vous que votre enfant comprend que vous avez des responsabilités et des engagements qui peuvent vous empêcher de tout faire en même temps.

Fixez des attentes claires sur ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire.

  • Faites-le participer

Si nécessaire, faites participer votre enfant aux tâches ménagères et à la prise de décisions.

Cela peut l’aider à comprendre les efforts qu’impliquent les différentes responsabilités et favoriser le sens du travail d’équipe.

  • Utilisez les médias comme un outil

Regardez des films ou lisez des livres ensemble qui présentent des personnages avec des forces et des faiblesses.

Discutez du fait que même les personnages de fiction doivent relever des défis et commettre des erreurs.

  • Rapprochez-vous des autres

Encouragez votre enfant à passer du temps avec d’autres adultes et d’autres personnes qui s’occupent de lui, comme les grands-parents, les enseignants et les amis de la famille.

Cela l’aidera à comprendre que des personnes différentes ont des rôles et des capacités différents.

  • Privilégiez les moments de qualité

Privilégiez les moments de qualité avec votre enfant lorsque vous êtes ensemble.

Cela permet de créer des liens solides et des souvenirs qui vont au-delà de l’idée que vous êtes un super-héros.

N’oubliez pas que le fait de vous montrer vulnérable et de reconnaître vos limites est une façon saine de favoriser la confiance, la communication et la croissance émotionnelle chez votre enfant.

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