L’histoire que nous raconte Valérie est digne des plus grands podcasts sur le crime que nos voisins américains aiment tant.
Pourtant, cela se passe bel et bien chez nous, dans l’Hexagone.
Parfois, les personnes qui ont elles-mêmes subi des maltraitances dans leur enfance perpétuent le cycle de la violence dans leur propre éducation.
Ainsi, il arrive que maman reproduise ce qu’elle connaît le mieux : la violence !
Si en plus, elle a des problèmes de santé mentale, tels que la dépression, l’anxiété ou les troubles de la personnalité, cela contribue encore plus à la difficulté de gérer ses émotions et ses comportements, ce qui conduit à des accès de violence.
Les mères sont également confrontées à un stress écrasant provenant de diverses sources, telles que des difficultés financières, des problèmes relationnels ou d’autres défis de la vie.
Cela entraîne une perte de contrôle et le recours à la violence comme moyen d’y faire face.
D’ailleurs, le manque de soutien, que ce soit de la part d’un partenaire, de membres de la famille ou de ressources communautaires, donne à une mère le sentiment d’être isolée et incapable de gérer efficacement les exigences de son rôle de parent.
Enfin, les problèmes de toxicomanie, tels que l’alcoolisme ou la toxicomanie, peuvent altérer le jugement et augmenter la probabilité d’un comportement violent.
Mais tout cela n’est pas une justification !
En effet, comme le souligne Valérie dans la vidéo ci-dessous, c’est bien beau de se trouver des excuses, mais qui ramasse les pots cassés ?
Si l’enfant a de la chance, il a des grands-parents doux, capables et tendres.
Si ce n’est pas le cas, il finit dans le système et on sait tous comment cela se passe.
Valérie a littéralement sauvé ses petits-fils des abus perpétrés par sa mère !
Sans elle, ils seraient encore victimes de violence et leur vie ressemblerait à un cauchemar.
Heureusement, leur grand-mère s’est battue bec et ongles pour obtenir la garde.
Découvrez leur histoire touchante et traumatisante dans la vidéo ci-dessous.
La protection des enfants en France
Le gouvernement français a mis en œuvre plusieurs mesures visant à protéger les enfants contre les abus commis par les parents :
- Les Services de Protection de l’Enfance
La France dispose de services de protection de l’enfance qui interviennent dans les cas où les enfants sont victimes de maltraitance ou de négligence.
Ces services évaluent la situation, apportent un soutien aux familles qui en ont besoin et, si nécessaire, retirent les enfants d’un environnement dangereux.
- Les mécanismes de signalement
La France a mis en place des mécanismes de signalement en cas de suspicion de maltraitance d’enfants.
Les professionnels travaillant avec des enfants, tels que les enseignants, les médecins et les travailleurs sociaux, sont tenus de signaler tout soupçon de maltraitance aux autorités compétentes.
- Le cadre juridique
La France dispose de lois permettant de poursuivre les personnes qui maltraitent ou négligent les enfants.
Les mesures juridiques incluent des accusations criminelles, des ordonnances de protection et le retrait des droits parentaux dans les cas les plus graves.
Services de soutien : Le gouvernement français fournit des services de soutien aux familles qui rencontrent des difficultés, tels que des conseils, des cours de parentalité, une aide financière et l’accès au logement.
- Les mesures préventives
Le gouvernement investit également dans des mesures préventives pour s’attaquer aux causes profondes de la maltraitance des enfants, telles que la pauvreté, la toxicomanie et les problèmes de santé mentale.
Il peut s’agir de programmes communautaires, d’initiatives éducatives et de campagnes de sensibilisation.
Quelques contacts utiles :
Les informations suivantes sont présentes sur le site info.gouv.fr.
Le 119 pour les enfants et ados en danger
Le 119 est ouvert 24 h sur 24, 7 jours sur 7 pour les enfants, adolescents et jeunes majeurs (moins de 21 ans) victimes de violences psychologiques, physiques, sexuelles ou en situation de danger.
Le 30 18 face au cyberharcèlement
Ce numéro d’écoute destiné aux jeunes victimes et / ou aux témoins de cyberharcèlement et de toutes formes de violences sur internet : revenge porn, chantage à la webcam, usurpation d’identité, exposition à des contenus violents.
Le 30 20 à l’écoute des élèves harcelés à l’école
Entre 6 et 10 % des élèves subiraient une forme de harcèlement au cours de leur scolarité (source : Mission d’information sur le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement du Sénat).
Pour les écouter, les orienter et si besoin signaler une situation au référent harcèlement du département, le 30 20 est joignable du lundi au vendredi (sauf jours fériés) de 9h à 20h et de 9h à 18h le samedi.
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Pourquoi mettre un terme à une relation peut être la meilleure chose pour vous
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