Je suis mère de trois enfants depuis neuf ans !
J’ai changé pas mal de couches, essuyé beaucoup de fesses sales et de nez qui coulent.
Malgré mes nuits sans sommeil, j’ai corrigé des tas de devoirs et enduré des épisodes interminables de crises de colère enfantines.
À partir de ces informations, on pourrait croire que je gère bien mon rôle de maman.
On pourrait croire que je suis devenue une pro !
Mais ces derniers temps, je manque souvent de volonté pour tout.
Il est encore trop tôt pour prendre ma retraite dans ce métier, mais je me sens fatiguée et j’en ai marre.
J’ai même commencé à croire que mes enfants sont anormalement méchants et irrespectueux.
Pour contrer ma théorie, je me tiens souvent devant mon miroir et je me répète :
Mes enfants ne sont pas impossibles.
Ce ne sont que des enfants !
Tu perds simplement ton sang-froid…
Honnêtement, j’essaie de me convaincre, mais j’ai de plus en plus de mal à croire à mes propres mots.
Oui, mes enfants me rendent la vie impossible.
Et j’ai parfois l’impression que je ne peux pas gérer tout ce qu’ils me jettent à la figure.
Maintenant, je comprends ma mère…
Je comprends pourquoi j’avais toujours le sentiment qu’elle était en colère contre moi.
Je comprends aussi pourquoi elle était aussi fatiguée et sensible au bruit.
Comme elle, je me sens en colère, fatiguée, incomprise et surstimulée.
Mais je le sais : je ne suis pas une mauvaise mère et mes enfants ne sont pas terribles.
Je suis frustrée et épuisée !
Tout comme toi…
Des vacances avec eux sont rarement des vacances.
Ils envahissent ton lit double et sautent de haut en bas de ta colonne vertébrale jusqu’à ce que tu n’en puisses plus.
Les cris te déchirent les oreilles, et tu fantasmes sur le silence.
Ton cocktail préféré se retrouve sur ta robe préférée.
Ta musique préférée est noyée par les tonalités de leur dessin animé adoré.
Parfois, tu préférerais fuir tout cela, mais où que tu ailles, le vide te hantera.
Et puis ils grandissent, et tu deviens chargée d’années, d’expérience et de sagesse.
Et la tolérance à la désobéissance s’affaiblit.
Parfois, il te semble que tu es engourdie et parfois que tes nerfs sont à leur limite la plus basse.
On attend souvent des enfants qu’ils soient sérieux, ce qui n’est pas en accord avec leur âge.
Et on attend des adultes qu’ils soient calmes même s’ils subissent un stress quotidien terrible.
Nous attendons tellement les uns des autres qu’il y aura forcément une éruption de déception.
Hier, quand ma fille de neuf ans a dansé comme un orang-outan, je lui ai crié : » Ne te comporte pas comme un singe, tu es assez grande ! ».
Puis je me suis dit. » Merde, laisse-la être une enfant ! C’est le plus beau rôle qu’elle jouera dans sa vie. »
Et nous avons dansé ensemble cette danse du singe.
Elle a ri comme elle le fait quand elle est vraiment heureuse.
Nous nous tenions la main et tournions en faisant des bruits de singe.
Les gens peuvent penser ce qu’ils veulent de mon comportement, je m’en fiche !
Ses cheveux légèrement ondulés volaient, ses joues rougissaient, ses paumes étaient moites, nos ventres rebondissaient, nos pieds brûlaient puis nous nous sommes effondrées sur le sol.
Cette colère qui n’arrêtait pas de résonner en moi est restée bouche bée d’étonnement.
Les enfants doivent être des enfants.
Sales.
Chanceux.
Exigeants.
Impossibles !
Comment se calmer quand tu sens que ton enfant te rend la vie impossible ?
Être parent peut être un défi !
Il est normal de te sentir dépassée ou frustrée lorsque ton enfant te donne du fil à retordre.
Dans ce cas, tu dois adopter une stratégie pour calmer tes nerfs.
C’est comme un mécanisme de défense contre la colère et la frustration.
Cela t’aidera à être une maman plus détendue sur le long terme.
Voici quelques stratégies pour t’aider à te calmer dans ces moments-là :
- Respire profondément
Respirer profondément peut t’aider à ralentir et à reprendre le contrôle de tes émotions.
Prends quelques respirations lentes et profondes et concentre-toi sur le rythme de ton cœur.
Comme en méditation, le but est de faire un aparté avec ce qu’il se passe autour de toi.
C’est la première phase !
- Éloigne-toi de la situation
Si possible, éloigne-toi de la situation pendant quelques minutes.
Fais une petite promenade, va dans une autre pièce ou assieds-toi simplement et respire profondément.
Cela peut t’encourager à prendre du recul et à te calmer.
Crier sur ton enfant ou te disputer avec lui ne t’apportera rien de bien.
Alors, il vaut mieux mettre une distance entre ton enfant et toi.
- Pratique la pleine conscience
La pleine conscience consiste à être présente dans l’instant et à observer ses pensées et ses émotions sans jugement.
Essaie quelques exercices simples de pleine conscience, comme faire attention à ta respiration ou te concentrer sur tes sens.
Avec les pieds bien ancrés dans le sol, tu peux apprendre à te connecter à la nature et à ce qui t’entoure.
- Parler de soi de manière positive
Utilise un discours positif pour te rappeler que tu fais de ton mieux dans une situation difficile.
Dis-toi que tu es capable et forte, et que tu t’en sortiras.
Par exemple, tu peux pratiquer les affirmations positives.
Chaque matin, répète-toi que tu es une bonne maman et que tu fais un bon travail.
- Cherche du soutien
Tends la main à une amie ou à un membre de ta famille pour obtenir du soutien.
Parfois, le fait de parler à quelqu’un qui comprend peut t’aider à te sentir moins seule et plus apte à gérer la situation.
L’isolement peut être dangereux pour ta santé mentale et pour le bien-être de ta famille.
Rappelle-toi qu’il est normal de se sentir occasionnellement dépassée et qu’il est important de prendre soin de toi pour être le meilleur parent possible pour ton enfant.
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