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Mes enfants peuvent vivre chez moi aussi longtemps qu’ils le veulent

Mes enfants peuvent vivre chez moi aussi longtemps qu’ils le veulent

J’ai quatre enfants, âgés de 16 à 20 ans. Deux d’entre eux finissent le lycée dans quelques mois, alors que les deux plus âgés travaillent déjà. Aucun d’entre eux n’a l’intention de déménager, et cela me convient tout à fait !

Les deux plus âgés ont des emplois à plein temps, ils sont donc financièrement indépendants et prennent en charge des dépenses comme leurs coupes de cheveux, leurs abonnements à la salle de sport, leurs voitures et leur café quotidien.

Cependant, ils ne paient pas de loyer, et je n’y vois aucun inconvénient. J’ai de la place chez moi et j’apprécie leur présence. De plus, ils contribuent de manière significative à la gestion de la maison.

Mon aîné s’occupe du déneigement et de l’entretien de la pelouse, mes enfants du milieu gèrent toute la lessive et la vaisselle, et mon plus jeune prend en charge la gestion des déchets.

Étant une mère célibataire, leur aide est inestimable ! Entretenir une maison seule est un défi, et leur soutien rend les choses beaucoup plus gérables. Ils sont également très disponibles pour aider avec d’autres tâches.

Par exemple, l’été dernier, ma machine à laver a commencé à fuir. Mon plus jeune a trouvé la solution en ligne et a réparé la machine avec une pièce qui a coûté vingt euros. Ils sont également mes sauveurs technologiques, toujours prêts à m’aider avec des problèmes informatiques ou technologiques.

En plus d’être des colocataires exemplaires, nous avons une excellente relation et nous aimons passer du temps ensemble.

Étant donné le coût de la vie exorbitant de nos jours, je ne suis pas pressée qu’ils déménagent et je leur ai dit qu’ils sont les bienvenus aussi longtemps qu’ils le souhaitent. Et je le pense sincèrement !

Beaucoup de gens me demandent quand mes enfants vont partir. Ils semblent penser que parce qu’ils ne sont pas allés à l’université et qu’ils travaillent à plein temps, ils devraient chercher à quitter la maison, ou que je devrais les encourager à le faire.

Mais chacun devrait se concentrer sur sa propre famille et laisser la mienne tranquille.

Quand j’ai terminé mes études secondaires dans les années 90 et que je suis allée à l’université, il était rare pour les jeunes adultes de rester chez leurs parents.

Certains de mes amis sont revenus brièvement après l’université, mais la norme était de quitter le foyer familial une fois diplômé ou dès que possible.

Je me souviens des difficultés financières que beaucoup d’entre nous ont rencontrées, essayant de gérer les prêts étudiants, le loyer et les autres dépenses avec des emplois pourtant bien rémunérés.

Pourquoi devrais-je forcer mes enfants à affronter ces mêmes difficultés ?

S’ils peuvent rester à la maison quelques années de plus et éviter de s’endetter, cela me semble être une excellente idée. Nous ressentons tous de la satisfaction dans notre situation actuelle.

Ce serait différent s’ils ne faisaient rien de leur journée, mais ce n’est pas le cas. Ils travaillent dur et acquièrent des compétences essentielles.

Je ne prête pas attention aux opinions des autres sur la manière dont je devrais gérer ma famille. Ce qui compte le plus pour moi, c’est la santé et le bonheur de mes enfants.

Je suis reconnaissante de les avoir à la maison et ils peuvent y rester aussi longtemps qu’ils le souhaitent. Les autres peuvent garder leurs opinions pour eux.

Pourquoi certains parents poussent leurs enfants à partir alors que d’autres les forcent à rester ?

Les parents ont des points de vue différents sur la question de savoir si leurs enfants devraient quitter la maison à l’âge de 18 ans ou y rester plus longtemps !

Pour certains parents, encourager leurs enfants à déménager à 18 ans est conforme à la conviction de favoriser l’indépendance et l’autonomie. Ils considèrent cette transition comme une étape cruciale vers l’âge adulte, où les jeunes adultes apprennent à gérer leurs finances, leurs responsabilités et leurs compétences décisionnelles par eux-mêmes.

Cette approche est souvent ancrée dans des normes culturelles qui valorisent l’individualisme et l’autosuffisance. Les parents qui mettent l’accent sur ces valeurs pensent qu’en quittant le domicile familial, leurs enfants seront mieux préparés à affronter les défis du monde réel, à développer leur résilience et à se construire une vie indépendante.

Les considérations économiques jouent également un rôle important ! Dans les régions ou les familles où la stabilité économique est plus sûre, les parents peuvent se sentir plus à l’aise pour encourager leurs enfants à quitter le nid, convaincus qu’ils peuvent subvenir à leurs besoins.

En effet, ils croient qu’en offrant trop de confort à la maison, ils risquent d’entraver la motivation de leurs enfants à rechercher la réussite personnelle et l’indépendance financière.

D’autre part, certains parents préfèrent que leurs enfants restent plus longtemps à la maison, souvent en raison des pressions économiques et du coût élevé de la vie.

Dans de nombreuses zones urbaines, les dépenses liées au logement, à l’éducation et à la vie de base peuvent être écrasantes pour les jeunes adultes qui débutent.

Ces parents considèrent donc le fait de rester à la maison comme un moyen pratique de soutenir leurs enfants dans leur transition vers l’âge adulte, en leur permettant d’économiser de l’argent et de réduire la charge financière.

Cette approche peut être considérée comme un filet de sécurité, garantissant que leurs enfants disposent des ressources et de la stabilité nécessaires pour établir une base solide avant d’assumer les responsabilités d’une vie indépendante.

Les valeurs culturelles influencent également cette perspective. Dans de nombreuses cultures, la cohésion et l’interdépendance familiales sont importantes.

Les parents considèrent que le fait de garder leurs enfants à la maison est un moyen de maintenir des liens familiaux forts et de fournir un soutien émotionnel et pratique permanent.

Cela peut favoriser un sentiment de sécurité et d’appartenance jugé crucial pour le développement personnel.

Les expériences personnelles et la dynamique familiale façonnent davantage ces points de vue. Les parents qui ont eux-mêmes dû déménager tôt et ont été confrontés à des difficultés pourraient préférer protéger leurs enfants d’épreuves similaires en leur offrant un séjour plus long à la maison.

À l’inverse, ceux qui se sont épanouis après avoir acquis une indépendance précoce peuvent souhaiter la même chose pour leur progéniture.

En fin de compte, la décision de savoir si les enfants doivent rester à la maison ou partir à l’âge de 18 ans est profondément personnelle et varie d’une famille à l’autre.

Il s’agit de trouver un équilibre entre la préparation des enfants à leur indépendance future et les avantages immédiats d’un maintien dans le système de soutien familial.

Les circonstances, les valeurs et les expériences propres à chaque famille guident cette décision importante de la vie.

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