La sécurité de mes enfants passe en premier !
Je me fiche de savoir si vous êtes un membre de la famille, un ami d’enfance ou une personne que tout le monde regarde avec le plus grand respect.
Je me fiche de savoir si vous pensez que mes enfants sont impolis parce qu’ils ne veulent pas vous faire un câlin.
Les parents ont aujourd’hui accès à davantage d’informations grâce à Internet et aux médias, ce qui peut les rendre plus conscients des risques et des dangers potentiels.
Cette prise de conscience les amène à se préoccuper davantage de la sécurité de leurs enfants.
De nombreuses familles vivent aujourd’hui dans des zones urbaines, qui sont perçues comme présentant plus de risques et de dangers que les environnements ruraux ou suburbains.
En effet, elles ont souvent des densités de population plus élevées, une circulation plus dense et des taux de criminalité potentiellement plus élevés, ce qui accroît les inquiétudes en matière de sécurité.
De plus, la couverture médiatique a tendance à se concentrer sur les histoires négatives et sensationnelles, y compris les incidents liés à la sécurité des enfants.
L’exposition constante à de telles histoires amplifie les craintes et les inquiétudes des parents.
J’en suis bien consciente, mais c’est un danger réel !
Certains styles parentaux sont devenus plus réticents au risque, mettant l’accent sur les mesures de protection et une surveillance étroite.
Si la technologie présente de nombreux avantages, elle a également engendré de nouvelles préoccupations en matière de sécurité.
Les parents s’inquiètent de la sécurité en ligne de leurs enfants, de leur exposition à la cyberintimidation et du temps passé devant l’écran, entre autres.
On ne peut pas fermer les yeux sur les abus émotionnels, physiques et sexuels qui sont de plus en plus courants.
Malheureusement, la plupart de ces abus proviennent de membres de la famille ou de proches des enfants.
Alors, comment puis-je faire confiance aux gens ?
Je ne vois pas pourquoi le confort des autres devrait être plus important que la sécurité de mes enfants.
Voilà pourquoi il y a quatre règles que mes enfants doivent connaître par cœur et suivre à la lettre.
Règle n° 1 : Celui qui dit la vérité n’est jamais puni
Mon but est de créer un guide et une confiance mutuelle qui promeut l’ouverture et l’honnêteté.
Les enfants sont parfois des sauvages !
Ils peuvent casser ou détruire quelque chose, ils peuvent mentir ou voler.
Si je les punis pour avoir dit la vérité à propos des erreurs qu’ils ont commises, ils ne seront plus jamais sincères avec moi.
Tout objet peut être réparé, tout mensonge peut être rectifié, mais la confiance peut difficilement être reconstruite.
Alors, je félicite mes enfants lorsqu’ils m’avouent qu’ils ont fait quelque chose de mal.
Cela ne signifie pas qu’ils ne subissent pas les conséquences de leurs actes ou que je ne les sermonne pas.
Simplement, je ne veux pas réagir excessivement.
Cela ouvre la discussion sur des sujets qui sont vraiment importants comme les abus, la maltraitance ou les harcèlements qu’ils peuvent subir.
Je suis heureuse que tu me l’aies dit. Je suis là pour toi si tu as besoin de parler davantage.
Règle n° 2 : il n’y a pas de questions stupides
Il vaut mieux que les enfants se tournent vers leurs parents s’ils ont des questions.
Ainsi, il faut leur faire comprendre qu’ils sont libres de vous parler de tout ce qu’ils veulent.
Ils doivent s’adresser à vous s’ils sont mal à l’aise ou s’ils ont peur.
Je sais que beaucoup de parents sont inconfortables à l’idée de parler de la sexualité, de la reproduction ou des abus avec leurs enfants.
Mais si vous ne leur parlez pas de cela, ils chercheront ces informations ailleurs.
C’est la meilleure façon de trouver des réponses erronées, mais aussi de tomber sur des sujets qui ne sont pas adaptés à leur âge.
En tant que parents, vous devez protéger vos enfants de tout ce qui met en danger leur innocence.
C’est une très bonne question !
Règle n° 3 : Personne ne peut toucher ton corps sans ton autorisation
Faites comprendre à vos enfants qu’ils sont les patrons de leur corps et que ‘non’ veut dire ‘non’.
J’ai trois enfants et quand ils doivent prendre une douche, je leur demande toujours s’ils veulent que je leur apporte mon aide ou s’ils veulent être seuls.
Avant de leur faire des câlins, je leur demande toujours l’autorisation.
Personnellement, je n’aime pas l’idée d’être touchée par les gens, alors je comprends que les enfants doivent aussi avoir leur mot à dire.
Parfois, ils ne sont pas d’humeur pour un câlin, alors pourquoi devrais-je insister ?
Bien sûr, il y a beaucoup d’adultes qui ont le pouvoir de convaincre un enfant, même quand il dit ‘non’, mais il est important que l’enfant apprenne à se faire entendre.
Au pire des cas, vous pouvez dire à votre enfant de crier pour remettre cette personne à sa place.
J’ai compris, tu ne veux pas faire un câlin à grand-mère. Ce n’est pas un problème !
Règle n° 4 : Si quelqu’un dit ‘stop’, on s’arrête
Tout comme vos enfants doivent apprendre à faire respecter leur ‘non’, ils doivent respecter celui des autres.
Quel est le but de connaître ses limites si on ne connaît pas celles des autres ?
Le respect et l’acceptation s’apprennent dès le plus jeune âge.
J’entends souvent des parents dire que les enfants sont trop jeunes pour comprendre cela, mais ce n’est pas vrai.
Surtout, si vous montrez l’exemple dans votre comportement envers les autres et envers vos enfants.
Si vous souhaitez que votre enfant soit prêt pour le monde de demain, si vous voulez qu’il se fasse respecter et si vous voulez qu’il soit en sécurité, offrez-lui la pareille.
Quand tu fais des guilis à ta sœur et qu’elle te crie d’arrêter, tu dois t’arrêter.
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