Pour élever des enfants capables et bons et pour restaurer les vraies valeurs de la famille, il faut commencer par le mariage.
Le mariage moderne est menacé par l’égoïsme, l’orgueil et le refus de partager.
Et la civilisation moderne encourage l’égoïsme !
Le but ultime des parents est d’apprendre aux enfants à vivre sans nous.
On devrait pouvoir aller chez eux pour déjeuner le dimanche, et ne pas les faire venir chez nous tout le temps.
De la naissance à l’âge de quatre ans, la tâche la plus importante des parents est d’aider l’enfant à adopter des habitudes d’hygiène, de sommeil, d’alimentation, etc.
C’est précisément dans ce domaine que les parents commettent beaucoup d’erreurs.
Le problème avec la nourriture
Un enfant qui vient au monde a un programme physiologique de besoin de nourriture.
Il y a des parents et des grands-parents qui pensent qu’ils font du bien à l’enfant, alors ils conditionnent l’enfant avec si – alors.
Si tu manges cela, tu obtiendras ceci…
C’est une grosse erreur.
À cet âge, l’enfant apprend vite.
Et dans quelques jours, vous obtenez un boomerang : je le ferai – si.
Je mangerai si tu me donnes…
Encore une chose – ne demandez jamais aux enfants ce qu’ils vont manger.
Jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge adulte, vous devez fournir aux enfants ce qui développera leur potentiel.
Si nous ne le reconnaissons pas à temps, nous créons un gros problème.
Les enfants sont obligés d’utiliser divers rituels – nous regardons des dessins animés, leur montrons des avions, juste pour les amener à ouvrir la bouche pour manger.
La spontanéité est ce qui manque à beaucoup de gens.
L’homme moderne n’est pas spontané, il est programmé.
Lorsque la première température apparaît, les parents la vivent comme un drame.
Le problème avec l’autorité
Une autorité saine aide les enfants à respirer.
Mais l’autorité ne s’acquiert pas par la naissance.
Ce n’est que par l’exemple personnel que l’on peut vaincre.
Si on propose aux enfants de choisir ce qu’ils vont manger, on obtient une zone de conflit dont on ne peut pas sortir.
Si vous demandez aux enfants ce qu’ils vont manger, ils vous demanderont le plus souvent ce que vous ne pouvez pas leur donner.
Le problème du sommeil
On se dépense le jour, on se renouvelle la nuit, on s’aligne sur ce rythme.
La civilisation a imposé un système dans lequel notre peuple reste éveillé tard dans la nuit.
Et on ne sait même pas pourquoi.
En fait, les gens sont devenus les victimes de l’information.
C’est ainsi que nos enfants restent éveillés jusque tard dans la nuit sans raison valable.
Les enfants doivent se coucher à 9 h parce que les hormones de croissance sont renouvelées à 10 h.
Les parents me disent souvent : « je n’arrive tout simplement pas à le coucher ».
C’est là que nous savons déjà que le parent est tombé en ce qui concerne l’autorité.
Les enfants sont élevés avec gentillesse, patience et exemple personnel.
C’est un comportement hypocrite au sein de la famille quand un père dit à son fils à la puberté : « n’essaie pas l’alcool » et puis on sonne à la porte, le parrain arrive et tous deux se versent un verre de cognac.
Alors, le pauvre enfant regarde le père parler d’une chose et faire l’autre.
Nos enfants nous imiteront, pas notre histoire.
Le problème de la conformité
Imaginez un enfant qui est à la puberté et son père lui interdit de sortir, et sa mère lui dit de le laisser tranquille parce qu’il doit passer du temps avec ses pairs.
La conformité est très importante !
Si nous envoyons un message à l’enfant et que l’autre parent dit le contraire, l’enfant se tournera vers le parent permissif, mais ce même parent permissif sera souvent rejeté par l’enfant plus tard dans la vie.
Le problème de la comparaison
Imaginez ce que votre enfant ressent lorsque vous dites à propos de quelqu’un d’autre : « tu vois comment il est intelligent et obéissant »…
Lorsqu’il y a deux enfants dans une famille, les parents prétendent généralement qu’ils sont complètement différents.
Bien sûr, chaque être est unique et nous devons faire une évaluation de quel genre d’enfant ce sera.
Il était une fois, quand il y avait cinq ou six enfants, leur chemin était déterminé selon certaines préférences.
Et aujourd’hui, on en a un ou deux, donc on les charge de lourdes obligations.
Disons que lorsqu’un enfant plus jeune prend des choses, des livres d’un plus grand, les parents disent généralement au plus grand : « laisse-le, il est petit, il ne sait rien, tu es le premier-né, tu es intelligent ».
Quel message avez-vous envoyé ?
Vous avez dit que vous préfériez le petit !
J’ai lu le message d’un psychologue sur un forum où l’une de ses petites patientes de huit ans a dit « j’en ai marre d’être toujours intelligente ».
Traduit dans la langue d’aujourd’hui, les intelligents se retirent et doivent laisser la place aux bouffons.
Par conséquent, si nous envoyons un tel message, le cadet comprend que beaucoup de choses lui sont permises.
Que faire si vous vous trouvez dans ce genre de situation ?
Un exemple simple : « tu ne dois jamais prendre le jouet de ton frère, s’il ne te le permet pas ».
Nous y parvenons si nous utilisons un exemple personnel de s’il te plaît, merci, désolé.
Et si le plus jeune vole les jouets et que vous l’approuvez, vous encouragez l’agressivité, donc le plus âgé frappera le plus jeune quand il en aura l’occasion, et ainsi de suite.
Le problème avec le sport
J’ai beaucoup travaillé avec des enfants dont les parents les obligent à faire du sport, et j’ai souvent eu pitié de ces enfants à cause de toute la pression qu’ils subissent de la part de leurs parents.
Le sport doit apporter de la joie.
Aujourd’hui, vous avez des magasins de paris et des casinos à chaque coin de rue.
Vous avez des parents qui s’endettent pour rembourser les dettes contractées par leurs enfants.
Nous devons changer notre approche envers les enfants !
Qui ne connaît pas ce piège : « Alors, dois-je te dire 1000 fois de faire ceci et cela ?« .
Et aucun parent ne se demande pourquoi il a dû dire 1000 fois.
Comment ne pourrait-il pas enseigner le contraire à l’enfant.
Un enfant doit être élevé avec un ton calme, un câlin, un regard dans les yeux et un sourire.
Et on parle surtout d’en haut (nous sommes plus grands que nos enfants), c’est pourquoi je conseille, quand vous voyez que quelqu’un a élevé la voix, de vous asseoir immédiatement.
Parce que la position debout est une position de combat.
Nous ne pouvons pas nous entendre.
Les enfants me disent tout quand je les laisse dessiner leurs parents parce qu’ils sont les meilleurs évaluateurs des parents.
Et que fait-on ?
On se prive cruellement de conversations, de repas de famille, de sorties ensemble.
Nous n’avons pas de priorités, les enfants ont du mal à les faire et à organiser leur temps, et c’est un des sujets les plus pénibles qui se transforme en problème de motivation.
Nous devons restaurer la dignité de la famille en tant que communauté où les rôles sont correctement répartis, pas ce que nous avons aujourd’hui, deux types de rôles dans la famille – certains sont des ânes, les autres sont des parasites.
Il faut former les enfants, il faut leur apprendre à faire frire des œufs, à faire le lit, etc.
Il faut redonner de la dignité à la famille, où l’enfant doit revenir après une dure journée en sachant qu’il trouvera refuge, qu’il ne sera pas rejeté.
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