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Je travaille dur pour ne pas déverser ma frustration sur mes enfants

Je travaille dur pour ne pas déverser ma frustration sur mes enfants

Quand j’occupe mon emploi le plus important, c’est-à-dire celui de maman, je constate à quel point je dois faire des efforts constants pour aussi être le psychologue de mes enfants.

Mais je me demande pourquoi j’ai besoin de faire autant d’efforts.

Pourquoi n’est-ce pas naturel pour moi ?

Pourquoi la vie sans réflexion et décontractée n’est-elle pas mon quotidien ?

Alors, pour rappel, je ne suis pas du tout psychologue.

Mais en tant qu’écrivaine et journaliste, j’ai dû étudier le sujet en profondeur.

En effet, j’ai beaucoup lu sur les spécificités neuropsychologiques de la formation du cerveau des enfants, la théorie de l’attachement des enfants à leurs parents, la théorie de leur formation par étapes, l’écoute active, etc.

Je n’avais pas vraiment le choix parce que si mes deux premiers enfants étaient des anges, mon troisième nous a fait découvrir tous les défis de la parentalité.

Or, la plupart d’entre nous n’ont pas été élevés avec ces connaissances de base.

Lorsque nous avons été élevés, personne n’avait peur d’étouffer nos instincts d’investigation, de détruire notre lien avec nos parents, de tuer notre motivation, de créer des névroses et d’humilier notre sens de la valeur personnelle.

Ce n’est que lorsque nous sommes devenus parents que nous avons pris conscience de cela.

Nous avons donc dû apprendre la psychologie cachée derrière le sentiment de valeur personnelle, les névroses, la motivation, et les peurs, et nous voulons que les choses soient aussi bonnes que possible.

Et c’est pourquoi je travaille comme psychologue pour mes enfants.

C’est pourquoi, c’est littéralement un travail à temps plein !

Mon esprit est rempli de traumatismes et de blessures émotionnelles.

Ainsi, le calme ne me vient pas naturellement.

En fait, je dois travailler dur pour ne pas laisser ma colère exploser.

Je travaille quand je dis « chéri, regarde-moi, tu es fatigué et c’est pour ça que tu pleures, c’est simplement l’heure de dormir » au lieu de dire « ça suffit maintenant, va dans ta chambre ».

Je travaille quand je dis  » je suis tellement désolée pour toi, tu as fait tant d’efforts » au lieu de « je te l’ai dit cent fois ! ».

Lorsque je dis « laisse-moi embrasser ton genou, rien ne s’est passé, essaie encore une fois, je vais t’aider » à la place de « à quoi pensais-tu en sautant de cet arbre ? », je travaille également.

  • Tous mes non-dits
  • laisse-moi tranquille
  • regarde ce que tu as fait
  • allez s’il te plait, ne dis pas de bêtises
  • pourquoi te plains-tu comme une fillette ?
  • tu as encore peur, honte à toi
  • Je ne te parle pas tant que tu n’as pas fini ta tâche

Toutes ces batailles avec un enfant têtu que j’ai trouvé la force d’éviter, c’est mon travail de tous les jours.

Il faut comprendre cette tempête en vous, comprendre les émotions des enfants, leur permettre de se manifester, jour après jour, ne pas se mentir, ne pas les étouffer, mais essayer de faire ce qu’il faut malgré tout, c’est du travail.

J’espère vraiment que le chœur dans la tête de ma fille dit autre chose.

Qu’elle n’aura pas besoin de séparer le comportement réflexif du comportement correct.

Qu’elle pourra vivre avec ses enfants sans réfléchir et sans se battre avec elle-même.

Qu’au moins ce ne sera pas un travail pour elle.

Qu’elle pourra plaindre l’autre, sans réprimer le désir de se moquer de lui, d’accepter l’autre, sans réprimer le désir de le rejeter, de l’embrasser, sans vouloir le repousser.

C’est un travail pour la vie !

Cela devient progressivement plus facile, comme tout ce qui se pratique.

Mais vous ne devriez pas avoir l’illusion que vous-même avez changé à l’intérieur, vous avez simplement appris à vivre avec.

Briser les vieux schémas est un effort sans fin, qui n’est ni vu ni apprécié.

Combien ça m’a coûté ?

Comment j’ai fait pour ne pas écouter mon instinct primaire ?

J’espère que ma fille ne pourra pas comprendre ça.

Elle a déjà l’instinct de venir me prendre dans ses bras quand je crie.

Je n’ai pas cet instinct !

C’est un problème pour moi et je dois faire un effort pour la prendre dans mes bras quand elle crie.

Pourquoi les mamans sont-elles si réactives ?

Les mamans sont généralement les personnes qui passent le plus de temps avec leurs enfants.

Ce sont les éducateurs primaires…

Ainsi, même si elles connaissent toutes les joies, elles portent aussi une grande partie du fardeau.

Les mamans crient sur leurs enfants pour diverses raisons.

Il est essentiel de reconnaître que chaque individu est unique et que toutes les mères n’ont pas recours aux cris comme moyen de discipline ou de communication.

Cependant, celles qui le font ont généralement de bonnes raisons.

Même si je n’essaie pas de les excuser, ou de m’excuser, il faut aussi comprendre leur point de vue.

1. La frustration et le stress

Être parent peut être un défi, et les mères, comme n’importe qui d’autre, peuvent être frustrées ou stressées, en particulier lorsqu’elles doivent faire face à de multiples responsabilités ou à des situations difficiles.

De manière générale, ce sont elles qui s’occupent des devoirs, du dîner, des rendez-vous chez le médecin, des projets scolaires, etc.

Il est donc normal qu’elles se sentent dépassées.

2. Le manque de patience

Être parent demande beaucoup de patience, mais il arrive que les mères atteignent leurs limites et réagissent en criant lorsqu’elles se sentent dépassées.

Quand vous avez affaire à un enfant têtu à qui il ne sert à rien de répéter les choses dix fois, vous perdez la tête.

Que vous soyez une maman au foyer ou une maman qui travaille, votre enfant est tout aussi intrépide.

3. Les problèmes de comportement

Si un enfant se comporte mal ou n’écoute pas, une mère peut avoir recours aux cris pour attirer son attention ou corriger son comportement.

Par exemple, si l’enfant continue à jouer alors que maman lui a déjà demandé trois fois de prendre sa douche, c’est exaspérant.

L’enfant fait exprès d’ignorer les mots de sa mère et celle-ci n’a plus la force de se battre.

4. Les difficultés de communication

Parfois, lorsque les mères ont l’impression que leurs enfants ne les comprennent pas ou ne les écoutent pas, elles peuvent élever la voix pour faire passer leur message.

Ne monte pas sur cet arbre, il n’est pas costaud !

Après avoir dit gentiment ces mots, vous commencez à hurler parce que vous savez que les conséquences peuvent être terribles.

5. Les normes culturelles ou familiales

Dans certaines cultures ou familles, élever la voix peut être une méthode de discipline ou de communication plus courante ou mieux acceptée.

Par exemple, dans les pays de l’Est, cela n’a rien d’étonnant !

En France, on pense toujours que l’on sait tout mieux que les autres, mais qui sait qu’elle est la véritable méthode qui marche ?

6. Le comportement modèle

Les mères peuvent avoir grandi dans des foyers où les cris étaient la norme.

Ainsi, elles adoptent inconsciemment la même approche lorsqu’elles élèvent leurs enfants.

Elles ont des traumatismes qu’elles n’ont jamais gérés et elles ne connaissent pas d’autres méthodes d’éducation.

7. Les instincts protecteurs

Dans les situations où les mères pensent que la sécurité de leur enfant est menacée, elles peuvent élever la voix par inquiétude et pour s’assurer que leur enfant prête attention à l’avertissement.

Par exemple, si votre enfant commence à jouer au ballon dans la rue.

8. L’épuisement

Le manque de sommeil et la fatigue physique peuvent rendre les mères plus irritables et enclines à réagir par des cris.

Après tout, il n’y a pas de travail plus épuisant que celui de la maman.

C’est un emploi 24h/24 et 7j/7 !

Conclusion

Les cris ne sont pas un moyen idéal ou efficace de communication ou de discipline.

Ils peuvent avoir un impact négatif sur le bien-être émotionnel de l’enfant et ne pas conduire à des changements de comportement positifs.

Au contraire, une communication ouverte et respectueuse, l’établissement de limites claires et l’utilisation de techniques de discipline positives peuvent être plus efficaces pour favoriser une relation parent-enfant saine et promouvoir un comportement positif.

Si une mère a souvent recours aux cris, il peut être utile de chercher du soutien, par exemple en suivant des cours sur l’art d’être parent ou en consultant des conseillers, afin de trouver d’autres façons de gérer les situations difficiles.

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