Lorsque j’ai entendu ce conseil pour la première fois, cela m’a semblé ridicule, cela semblait trop simple à appliquer, mais cela s’est avéré efficace.
Et ce, depuis la première fois que j’ai commencé à l’utiliser.
Que s’est-il passé lorsque j’ai arrêté de demander de l’aide à mon mari ?
Une fois, j’ai rencontré une femme sage qui m’a donné les meilleurs conseils que j’aie jamais reçus en matière de parentalité et de mariage. Et croyez-moi, ce conseil a changé ma vie.
Dites-le simplement et soyez convaincante. Sans hésitation ni question.
Voici un exemple.
Au lieu de demander à votre mari s’il pourrait être à la maison avec les enfants, le mardi et le jeudi à partir de la semaine prochaine, pour que vous puissiez aller à la salle de sport ou faire du shopping toute seule, dites simplement de manière convaincante comme pour sous-entendre :
Chéri, à partir de mardi, je vais à la gym.
Et laissez cette déclaration seule en l’air, sans attendre l’approbation.
Ne lui demandez pas la permission et ne faites pas de lui une nounou qui doit être réservée à l’avance. N’expliquez pas que le dîner sera chaud et prêt sur la cuisinière.
Ne pensez pas à nettoyer toute la maison au préalable et à nourrir, laver et peigner les enfants pour que votre mari n’ait pas à bouger le petit doigt en votre absence.
C’est leur père, ce n’est pas un ikebana et tu as déjà un ficus en pot.
Ne vous demandez pas s’il va grogner en votre absence. Ne vous inquiétez pas de savoir s’il va être en colère ou débordé par les enfants.
Ignorer les grognements est un autre excellent conseil en matière de mariage. Vous méritez votre temps, un point c’est tout ! Restez cohérente là-dessus.
Au lieu de toutes ces pensées suspectes, détendez-vous et laissez vos enfants avec la personne que vous avez choisie comme père et compagnon de vie. Quoi qu’ils fassent en votre absence, ils feront de leur mieux.
Beaucoup d’entre vous se demanderont, même si tout cela semble si simple, est-ce que cela fonctionne vraiment ?
Je vais rembobiner le film pour vous !
Avant ce conseil, mon quotidien se résumait au fait que, chaque fois que je planifiais quelque chose ou que je pensais organiser une activité, je me demandais ce que ferait mon mari à ce moment-là.
Même si je comptais simplement sauter sous la douche, je me demandais s’il allait surveiller les enfants ou les laisser faire tout ce qu’ils veulent.
Bien sûr, tout cela ne fonctionne que lorsqu’il est à la maison. Car quand il est au travail et que je suis seule à la maison avec quatre petits enfants, ce conseil n’a pas d’avenir radieux.
Mais d’une certaine manière, je suppose que c’est aussi assez normal pour les mamans qui sont à la maison. Les petits enfants ont besoin de leur maman. Après tout, ils ne peuvent pas survivre seuls.
Et comme le papa n’est pas là, il faut bien faire fonctionner la maison sans lui.
Quand il rentre du travail, je pense que le mariage et l’éducation des enfants ne peuvent et ne doivent pas reposer sur une seule personne.
Bien sûr, nous savons toutes qu’il y a des jours où même trouver le temps de se brosser les dents est une mission impossible, mais même alors, je suis consciente que lorsque mon mari arrive du travail, je mérite au moins un peu de mon temps libre.
Mais honnêtement qui est à blâmer ?
J’ai toujours pensé que j’étais indispensable. Quand mes enfants sont malades, je cours dans tous les sens et je ne demande pas de l’aide à mon mari.
Quand il faut les emmener à leurs activités, je les conduis et je ne demande pas de l’aide.
Il serait facile de dire que tout le blâme repose sur les hommes qui ne s’impliquent pas assez. Mais nous aussi, les femmes, nous sommes responsables de notre situation. Nous devons dire à voix haute ce que l’on veut.
On doit expliquer ce que l’on attend de nos maris. S’ils n’ont pas l’habitude de donner un coup de main, il faut un peu les mettre devant le fait accompli.
Je courais quand j’avais besoin de courir, mais aussi quand je n’en avais pas besoin.
Je voulais tout faire, toute seule. Donc j’étais constamment insatisfaite et stressée.
Maintenant, je présente mes besoins et mes exigences comme quelque chose de normal et d’attendu. Et cela fonctionne. Notre mariage est plus sain comme ça, il n’y a plus de ressentiment secret à son égard et de bourrage de crâne :
Pourquoi ne me demande-t-il pas ce qu’il faut faire ?
Est-ce qu’il ne peut pas donner un coup de main ?
Tout cela ne présageait rien de bon.
J’ai ressenti tout ce mécontentement caché comme un fardeau de plus dans mon mariage. J’ai découvert que je devais me battre pour une partie de ma liberté par moi-même.
Mais aussi avec le sentiment de culpabilité que cette liberté porte. J’ai pris confiance en moi, dans mes décisions, dans le fait que mon temps est aussi précieux que le sien.
Et comment il passait plus de temps avec les enfants, en lui.
Par conséquent, mes très chères, ne permettez à personne de prendre le contrôle de votre vie. Vous n’êtes pas un mouton que quelqu’un doit diriger.
Vos enfants et votre mari n’ont besoin que d’une mère et d’une épouse heureuses et en bonne santé, mentale et physique. Or, si vous souffrez ou si vous êtes malheureuse, votre relation avec votre mari et vos enfants ne sera pas saine.
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