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Dilemme à résoudre : rester ensemble pour les enfants ou divorcer ?

Dilemme à résoudre : rester ensemble pour les enfants ou divorcer ?

Grandir avec des parents qui se disputent crée des enfants avec plus de défis psychologiques et sociaux que les enfants élevés dans un foyer heureux.

Le conflit parental affecte un enfant et entraîne de graves problèmes tels qu’une faible estime de soi, la culpabilité, la honte, de mauvais résultats scolaires et une gamme de problèmes de santé tels que l’insomnie et la dépression.

L’absence d’un des parents affecte grandement l’enfant, on le sait.

Nous avons lu à ce sujet.

Mais dans quelle mesure la présence d’un parent affecte-t-elle cet enfant tout aussi négativement ou même pire que le parent quittant la famille principale ?

Est-ce pire pour un enfant qu’un parent divorce ou reste à cause de lui ?

Mettre un enfant au cœur de votre conflit de couple est la pire chose à faire.

Si vous ne pouvez pas résoudre votre relation, n’essayez pas de régler les choses par l’intermédiaire de l’enfant.

Ce n’est pas de l’asphalte d’enfant pour paver votre chemin, c’est plutôt un pansement qui dissimule instantanément une plaie douloureuse.

Rester dans une relation toxique est tout aussi horrible, sinon pire, pour un enfant.

J’ai quelques amis dont les parents sont mariés depuis 30 à 50 ans et qui ne se supportent pas. 

À l’extérieur, ils dévoilent l’image d’une famille stable, mais à huis clos ce sont sans cesse critiques, querelles, mésententes, cris…

Bien que leurs parents soient restés ensemble, mes amis sont « plus malheureux » que moi, dont les parents ont divorcé.

Je mets l’adjectif entre guillemets parce que vous ne pouvez pas mesurer avec précision le malheur de quelqu’un, mais ils ont sombré dans la dépression, l’anxiété ou même sont devenus agressifs envers les autres malgré le fait que leurs parents soient ensemble depuis un demi-siècle.

Ne pas rester ensemble est une formule pour le bien-être des enfants.

La qualité de la relation est importante.

Et donc il n’y a pas de bonne réponse.

Personne ne peut vous dire ce qui est mieux : rester ensemble pour le bien des enfants ou rompre.

C’est une décision énorme, et même les scientifiques ne peuvent pas s’entendre là-dessus.

Chaque relation est sa propre machine et il n’y a pas de règle pour tout le monde.

Comme on le dit, toutes les familles heureuses se ressemblent, chaque famille malheureuse est malheureuse à sa manière.

Les enfants se développent mieux dans un environnement familier, dans un environnement sûr où la vie quotidienne est stable et où ils savent à quoi s’attendre.

Les enfants qui sont chassés de la routine par le divorce de leurs parents et qui ne fréquentent plus la même école, ne fréquentent plus les mêmes amis et s’équilibrent constamment entre leurs parents, perdent cette stabilité et une zone sûre et familière.

Pour cette raison, certains psychologues disent qu’il existe une raison justifiable pour que les parents restent ensemble à cause de leurs enfants, si cela est possible.

Bien sûr, s’il n’y a pas de violence physique et de possibilité de blessures. Cependant, il y a un « mais » :

Ne mettez pas votre propre ego devant un enfant !

Rester ensemble est une bonne décision si les deux partenaires peuvent s’entendre pour fonctionner ensemble et être unis devant les enfants.

Rester là où la guerre se fait au quotidien, où les querelles et les insultes sont un style de communication, où l’un des partenaires manque de respect à l’autre et où frapper à la porte devient monnaie courante, n’est pas une bonne solution.

Un comportement agressif envers un partenaire (même passivement agressif) et une dispute devant un enfant peuvent se transformer en une future réaction agressive de votre enfant dans une situation similaire.

Ne lui apprenez pas que c’est un comportement acceptable.

Les parents sont le modèle principal pour leurs enfants et leur relation est un modèle de démonstration selon lequel l’enfant développe une relation idéale.

Car pour un enfant, ses parents sont idéaux.

Le divorce n’est pas la solution non plus si vous vous battez après, et que vous étirez votre enfant comme un chewing-gum d’avant en arrière, le bourrant de commentaires contre l’autre ou méprisant votre ex-partenaire.

Si vous êtes déjà divorcés, essayez, pour l’amour de Dieu, d’être normaux l’un envers l’autre.

Pour le bien de l’enfant.

Ne vous mettez pas devant un enfant !

Ce n’est pas parce que votre partenaire vous a offensé que l’enfant doit en souffrir.

Ne parlez jamais contre le père ou la mère d’un enfant ! L’enfant ne doit pas écouter cela et choisir qui a raison. Votre enfant n’est pas juge.

Ce dont je suis reconnaissante à mes parents, et surtout à ma mère, c’est que je n’ai jamais entendu un vilain mot.

Aujourd’hui je sais que ma mère pouvait me charger comme un fusil, car elle avait des munitions.

Elle n’a jamais dit une chose laide contre mon père.

Imaginez cette quantité de puissance. Imaginez cette taille. Et imaginez cet amour pour un enfant.

Certains disent que la tumeur vient d’émotions refoulées, d’un poison dont nous ne nous sommes pas débarrassés – et ma mère avait trois tumeurs différentes.

Elle était tellement absorbée par la négativité qu’elle a fini par la manger de l’intérieur.

Il existe de nombreuses façons pour deux personnes d’être ensemble et de se séparer, d’avoir des enfants, sans que cela ne nuise aux enfants.

La seule chose qui compte, c’est qu’ils communiquent clairement et avec respect.

Ni mon père ni ma mère n’étaient présents à mon mariage.

J’en étais horrifiée.

Et puis j’étais à un mariage où les parents de la mariée étaient divorcés et se détestaient.

Le mariage s’est apparemment bien passé, mais c’était comme si des haches volaient dans la salle toute la soirée.

Ils ont gâché le jour de son mariage.

Elle a pleuré.

Ils ne pouvaient être civilisés et sans commentaires cinglants pour un seul jour. 

Parents égoïstes.

Ne soyez pas comme ça.

Ne mettez pas votre propre égo devant votre enfant.

Si vous ne pouvez pas contrôler vos réactions, demandez de l’aide.

De préférence ensemble, avec un thérapeute familial.

Cela dans le but d’éviter la thérapie à votre enfant dans le futur.

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