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Culpabilité et obligations : les fardeaux TROP LOURDS de la maman moderne

Culpabilité et obligations : les fardeaux TROP LOURDS de la maman moderne

Élever des enfants aujourd’hui demande beaucoup plus d’argent et de temps.

Alors oui… Je vous entends déjà…

« C’est beaucoup plus facile aujourd’hui… Vous avez toutes les technologies et tous les progrès du monde. Si vous deviez en plus laver chaque jour les couches de vos enfants, je vous en poserais des questions ! »

Certes, aujourd’hui nous avons la chance d’avoir des petits plus : les couches jetables (ou plutôt la catastrophe écologique du siècle), les téléphones pour occuper les enfants (ou plutôt la catastrophe éducative du siècle) et les repas tout fait (bonjour diabète !).

Et j’en passe des meilleurs.

Je sais que chaque génération de parents pense que la précédente avait la vie plus facile. C’est comme quand vous allez à l’école et que l’instit’ vous dit, « vous êtes la pire génération que j’ai jamais vue ».

Mais remettons-nous dans le contexte.

Avant, l’éducation était une affaire de famille.

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En effet, les grands-parents étaient beaucoup plus présents. Cela coûtait beaucoup moins cher, car les enfants avaient des besoins et des envies différents.

Mais aussi (et surtout) parce que les mamans ne travaillaient pas. Un parent qui est constamment à la maison est un plus pour la famille et les enfants.

Bon pour la maman, c’est l’anxiété, le stress et la dépression assurés… Mais tout le monde s’en fiche, n’est-ce pas ? Attention ! Je ne juge pas les mamans qui choisissent de rester à la maison, car leur mission de vie est d’élever leurs enfants.

Au contraire, je vous tire mon chapeau. Mais ce n’est pas quelque chose que tout le monde peut se permettre ou que tout le monde a envie de faire.

Clairement, aujourd’hui, être parent est devenu une tâche beaucoup plus difficile qu’auparavant. En effet, au fil des générations, le temps, l’attention et l’argent consacrés aux enfants ont considérablement augmenté.

Les mères qui travaillent à l’extérieur du foyer passent autant de temps à s’occuper de leurs enfants que leurs mères et grand-mères au chômage dans les années 1970.

Alors que les parents dépensaient le plus d’argent pour les enfants du secondaire, aujourd’hui, les enfants de moins de six ans et de plus de 18 ans coûtent le plus cher.

Piano, football, natation, cours d’arts martiaux – les parents se sentent obligés d’offrir tout cela à leurs enfants. Le style parental d’aujourd’hui est donc généralement appelé « intensif », car il se résume à un enseignement et une supervision constants des enfants.

En réaction à cette tendance, une sorte de « mouvement de résistance » a émergé, mais il y a peu de parents courageux capables de faire face aux craintes d’incertitude économique.

L’avenir ne semble pas trop radieux, alors les parents essaient d’offrir à leurs enfants le meilleur tremplin possible pour gravir les échelons sociaux.

À mesure que les inégalités augmentent et que l’écart entre riches et pauvres s’élargit, l’anxiété des parents augmente également. Eh oui, vous ne l’aviez pas vu venir cet argument, n’est-ce pas ?

Le terme « parentalité » est apparu dans les années 70, époque à laquelle les manuels parentaux ont connu un boom. Les années 1980 ont vu émerger les parents hélicoptères, une tendance à la surveillance constante des enfants, influencée par le sensationnalisme et l’énorme attention médiatique accordée aux enlèvements et aux abus d’enfants.

Au cours des années 1990, la notion de parentalité intensive a émergé, influencée par les changements dans la façon dont la société a commencé à considérer les enfants comme des êtres extrêmement vulnérables dont le développement était irréversiblement affecté par chaque expérience de l’enfance – une idée issue de la psychologie du développement.

La conséquence de ce changement a été le style parental qui met l’enfant au centre de l’attention, qui s’appuie principalement sur les avis d’experts, ce qui est très exigeant émotionnellement, apporte beaucoup de travail aux parents et coûte très cher.

En outre, la plus grande partie du nouveau fardeau est tombée sur les mères.

Alors que le temps passé avec les enfants est resté à peu près le même, la façon dont on l’utilise a changé. Aujourd’hui, les mères passent cinq heures par semaine à lire à leurs enfants, à faire des travaux manuels avec eux, à les emmener à des activités parascolaires et à des spectacles et à les aider à faire leurs devoirs. 

En 1975, elles y consacraient 1 heure et 45 minutes par semaine. Pourtant, en parallèle, les mères d’aujourd’hui craignent de ne pas être suffisamment dévouées à leurs enfants.

Le temps libre que les parents se consacrent – socialisation ou récréation – se passe de plus en plus en compagnie des enfants.

Contrairement aux mères modernes surmenées et anxieuses qui se séparent des obligations et des soucis de conscience, leurs mères appréciaient beaucoup plus la parentalité.

Avant le travail de maman consistait à aimer et discipliner ses enfants. Il n’était pas vraiment question de les divertir. Les enfants étaient censés s’amuser seuls.

Maintenant, les enfants ne semblent pas capables de se divertir seuls. Et nous sommes les seules coupables. Oui nous, les mamans. Au lieu d’apprendre l’indépendance à nos enfants, on les surprotège.

On s’invente des obligations qui n’ont pas lieu d’être parce qu’on a peur qu’ils se fassent mal, qu’ils s’ennuient ou qu’il leur manque quelque chose.

On est constamment dans la projection !

Et si en grandissant, les enfants se mettaient à nous détester parce qu’on ne leur a pas consacré TOUT notre temps, TOUT notre amour…

En attendant, on s’oublie complètement. On n’a plus de temps pour soi ni pour son couple. On est à la dérive…  Et on se perd dans notre rôle de mère et on ne sait plus être une femme.

Et la dépression nous guette. Mais surtout, on ne sait plus qui on est et on est constamment malheureuse.

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