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Aime qui tu veux, mais s’il te plaît protège-toi des abus verbaux !

Aime qui tu veux, mais s’il te plaît protège-toi des abus verbaux !

Les parents ont peur de tout…

Ils ont peur que leurs enfants ne réussissent pas à l’école, qu’ils se fassent mal, qu’ils tombent malades ou qu’ils deviennent des accros aux substances.

Les parents ont peur des kidnappings, des mauvaises influences et des autres parents qui sont moins tolérants et moins patients qu’eux.

Mais au fur et à mesure que leurs enfants grandissent, une nouvelle peur s’immisce.

Les parents ont peur du choix de partenaire de leur enfant !

Cette peur est courante et justifiée !

Si mon enfant est heureux, je soutiendrai son choix…

Malheureusement, ce n’est pas toujours aussi facile.

Le bonheur est censé durer, mais avec de mauvais choix, il est de courte durée et entraîne une vague de tristesse et des conséquences horribles.

En fait, l’amour sonne bien en théorie, mais c’est un peu différent en pratique.

Lorsqu’un enfant adulte (il reste toujours un enfant pour ses parents) choisit un(e) partenaire de vie, il est logique que la famille soutienne le choix et n’interfère pas.

Aussi difficile qu’il soit pour les parents de fermer les yeux sur tous les défauts de cette personne, ils n’ont souvent d’autre choix que d’être d’accord.

S’ils s’impliquent, ils sont conscients que dans cette mission de « sauver l’enfant », le résultat le plus courant est l’échec ainsi que des relations familiales endommagées.

Néanmoins, la riche expérience des parents (contrairement à celle de l’enfant) les aide souvent à « flairer » les problèmes graves que l’enfant peut rencontrer avec un(e) partenaire spécifique.

Alors, comment se taire, être d’accord et approuver dans ce cas ?

D’ailleurs, plusieurs questions se posent dans cette situation :

  • Les amoureux écouteront-ils nos conseils ?
  • Seront-ils réalistes ?
  • Ou bien, vont-ils encore idéaliser leur partenaire et l’avenir, poussant « sous le tapis » d’éventuelles indications de problèmes ?

Nous connaissons tous les réponses et elles ne sont pas encourageantes.

Donc, nous devons commencer la conversation sur ce sujet à temps !

Incohérences dans les ambitions, incohérences dans les visions familiales, en termes d’éducation des enfants, besoins sociaux trop différents, respect/irrespect de l’argent, envie inégale de voyager…

Autant de problèmes potentiels dans une relation !

Il est nécessaire de parler des sujets mentionnés et similaires avec désinvolture avec les enfants, mais avant leur premier choix sérieux de partenaire.

La violence, le jeu, l’alcool et la drogue restent les plus grandes menaces pour le bonheur futur.

Je crois que les parents devraient avant tout approfondir leurs connaissances sur la violence verbale (vous trouverez beaucoup d’informations sur Internet), le jeu et la drogue.

Puis, ils doivent beaucoup et souvent parler avec les enfants et les pousser à analyser s’il est acceptable que quelqu’un les contrôle, les examine, les limite, les conditionne, les blâme, les humilie constamment.

Si vous, en tant que parents, faites suffisamment confiance à l’enfant et l’aidez à devenir indépendant, le/la partenaire peut-il/elle prendre le contrôle de ses choix et de ses décisions ?

À quoi mène l’éloignement des amis et de la famille sous la pression d’un(e) partenaire ?

Comment surgit la jalousie et quelle en est la cause ?

Quels types de violence existe-t-il ?

Comment quelqu’un se comporte-t-il quand il souffre de dépendance ?

Quels sont les signes indicateurs de violence possible ?

Lorsque l’enfant sait tout cela, nous n’avons pas éliminé la possibilité d’un mauvais choix, mais nous l’avons certainement réduite.

La prévention a toujours été et sera beaucoup plus efficace et facile que le processus de sortie du problème.

Je ne pense pas avoir écrit quoi que ce soit que vous ne sachiez pas.

Je veux juste vous rappeler de commencer des conversations légères sur ces sujets, adaptées à l’âge, dès demain avec le petit déjeuner.

Comment aider votre enfant à choisir un(e) bon(ne) partenaire de vie ?

Comme je l’ai déjà dit, maintenir une communication ouverte et sans jugement avec votre enfant, même s’il est déjà adulte, est votre meilleure chance de limiter les dégâts.

Créez un espace sûr pour qu’il puisse discuter de ses relations et partager ses pensées et ses inquiétudes.

En favorisant un dialogue sain, vous pouvez comprendre son point de vue et lui donner des conseils si nécessaire.

C’est la première étape, mais il y a aussi d’autres choses que vous pouvez faire pour éviter à votre enfant de finir avec une personne toxique ou abusive.

Bien que vous ne puissiez pas contrôler ses décisions, vous pouvez le soutenir en l’aidant à faire des choix éclairés.

Voici quelques suggestions pour éviter que votre enfant adulte ne fasse un mauvais choix de partenaire :

1. Concentrez-vous sur l’établissement d’une relation solide

Entretenez un lien solide avec votre enfant, même quand il traverse la période difficile de l’adolescence ou quand il devient adulte.

Lorsqu’il a une base solide de confiance et de respect avec vous, il est plus susceptible d’apprécier vos opinions et de tenir compte de vos conseils.

Faites donc preuve d’empathie, écoutez attentivement et offrez votre soutien plutôt que d’imposer votre point de vue.

2. Le but est de guider, pas de contrôler

Au lieu d’essayer de contrôler ses choix, donnez-lui des conseils fondés sur votre expérience de vie et vos connaissances.

Aidez-le à identifier les qualités d’une relation saine et les signaux d’alerte.

Encouragez-le aussi à réfléchir à ses propres valeurs, objectifs et besoins en matière de partenariat, et aidez-le à prendre des décisions éclairées.

3. Stimulez l’estime de soi de votre enfant

Encouragez votre enfant adulte à se valoriser !

Les adultes qui ont des problèmes de confiance en soi sont ceux qui se laissent piéger par une relation amoureuse toxique.

Apprenez-lui donc à fixer des limites et à reconnaître sa propre valeur.

Lorsqu’il a une forte perception de soi, il est davantage capable de faire des choix qui vont dans le sens de son bien-être et de son bonheur.

4. Permettez à votre enfant de créer des liens sociaux

Soutenez votre enfant et poussez-le à participer à diverses activités sociales et à se constituer un réseau diversifié d’amis et de connaissances.

Cela l’expose à des perspectives différentes, l’aide à développer des compétences sociales et élargit ses options en matière de partenaires potentiels.

5. Stimulez votre enfant à poursuivre son développement personnel

Soutenez votre enfant adulte dans la poursuite de ses passions, de ses passe-temps et de son développement personnel.

Lorsqu’il est autonome et confiant, il est moins susceptible de s’engager dans des relations malsaines par dépendance ou par peur de la solitude.

6. Soyez respectueux et ne portez pas de jugement

Même si vous avez des doutes sur le choix de son/sa partenaire, il est essentiel d’aborder la situation avec respect et sans porter de jugement.

Le fait de critiquer ou d’attaquer son/sa partenaire risque d’éloigner votre enfant et de tendre votre relation.

Exprimez plutôt vos inquiétudes calmement, en vous concentrant sur les comportements ou les habitudes qui vous préoccupent.

7. Montrez l’exemple à votre enfant

Les enfants, même les enfants adultes, apprennent le plus en regardant leurs parents, montrez donc à votre enfant ce qu’est une relation saine et solidaire par vos propres actions et choix.

Insistez sur l’importance du respect mutuel, d’une communication efficace et du bien-être émotionnel.

En donnant l’exemple d’une dynamique relationnelle saine, vous pouvez influencer positivement leur perception de ce que devrait être un(e) bon(ne) partenaire.

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