Quand vous devez gérer un enfant en colère, vous pouvez avoir l’impression de marcher sur des œufs.
Vous ne voulez pas empirer la situation, mais en même temps, vous devez réagir au plus vite.
Généralement, c’est à ce moment-là que les parents se perdent.
Ils ne savent pas que faire !
Un enfant en colère peut ressentir toute une gamme d’émotions et de sensations physiques.
La colère est une émotion complexe qui se manifeste différemment chez chaque enfant, mais les sentiments et les sensations physiques les plus courants associés à la colère sont les suivants :
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Sentiments émotionnels
L’enfant peut se sentir irrité ou dérangé par quelque chose ou quelqu’un.
Il peut être frustré lorsqu’il rencontre des obstacles ou des difficultés dans la réalisation de ses objectifs ou de ses désirs.
La colère résulte d’un sentiment de déception lorsque les choses ne se déroulent pas comme prévu ou espéré.
La colère masque parfois des sentiments sous-jacents de blessure, de rejet ou de tristesse.
Les enfants se mettent souvent en colère lorsqu’ils perçoivent une situation comme injuste ou inéquitable.
Le sentiment de ne pas pouvoir contrôler une situation conduit à la colère, en particulier chez les jeunes enfants qui n’ont peut-être pas le langage ou les compétences nécessaires pour exprimer leur frustration de manière efficace.
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Sensations physiques
La colère entraîne une accélération du rythme cardiaque, le corps se préparant à une réaction de lutte ou de fuite.
Les muscles de l’enfant se contractent, ce qui provoque une gêne physique.
L’enfant serre les poings pour manifester sa colère.
La colère provoque parfois des sueurs ou une augmentation de la température corporelle.
La respiration devient superficielle et rapide dans les moments de colère.
Le visage de l’enfant devient rouge en raison de l’augmentation du flux sanguin.
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Réactions comportementales
Certains enfants expriment leur colère en criant, en hurlant ou en prononçant des mots blessants.
Dans les cas extrêmes, un enfant en colère a recours à l’agression physique, par exemple en frappant, en donnant des coups de pied ou en lançant des objets.
D’autres enfants peuvent se replier sur eux-mêmes et devenir silencieux ou maussades.
Les jeunes enfants pleurent lorsqu’ils sont en colère.
La colère entraîne des crises chez les jeunes enfants qui n’ont pas encore développé de mécanismes d’adaptation efficaces.
Alors, comment aider votre enfant à traverser cette période difficile ?
Eh bien, si vous ne voulez pas empirer la situation, voici ce que vous ne devez surtout pas dire :
1. Respire profondément
Il n’y a rien de pire que de forcer votre enfant à adopter un mécanisme de relaxation alors qu’il affronte un sentiment aussi fort.
Pourtant, c’est une erreur que beaucoup de parents font.
En effet, quand ils voient leur enfant faire un tantrum, ils ont pour réflexe de dire ‘respire profondément’.
Ils ont sûrement lu cela dans les nombreux articles qui prônent la nouvelle ère de l’éducation.
Clairement, il est important que votre petit apprenne à se calmer, mais cela doit être son initiative.
Personne n’aime se sentir contrôlé, surtout quand on traverse déjà une période difficile.
Alors, au lieu de dire ‘respire profondément’, dites plutôt :
On traverse un moment difficile, je vais respirer profondément pour aider mon corps à se calmer.
Si votre enfant imite ce que vous faites, super !
Sinon, ce n’est pas grave !
Sachez pourtant que les enfants sont plus enclins à répéter ce que font leurs parents plutôt que de faire quelque chose de leur propre initiative.
2. Qu’est-ce qui cloche chez toi ? Pourquoi agis-tu ainsi ?
Je suis consciente que la colère est une émotion intense.
Parfois, en tant que parent, vous avez l’impression qu’elle vient de nulle part ou que quelque chose d’insignifiant l’a déclenchée.
Mais ce genre de questions est blessantes.
De plus, vous ne faites pas preuve d’empathie et vous n’apportez aucune solution au problème.
D’ailleurs, ces questions créent de la honte et de la culpabilité chez votre enfant.
Elles vont donc encore plus vous éloigner l’un de l’autre.
Donc, vous devez garder ce qui suit en mémoire : les enfants sont immatures !
Ils n’ont pas la capacité de réfléchir et de peser le pour et le contre de leurs choix.
De plus, ils ne peuvent pas non plus communiquer leur problème sous-jacent ou leur besoin, surtout quand ils sont en prise avec la colère.
Au lieu de ces questions, voici ce que vous pouvez dire :
Tu es vraiment bouleversé ! Quand tu es prêt, tu peux m’expliquer ce qu’il se passe et dire ce dont tu as besoin.
3. Tu es trop sensible
Cela équivaut à dire que votre enfant exagère ses émotions et ses réactions.
Bien entendu, si vous avez de jeunes enfants, vous savez que leurs réactions peuvent être explosives et parfois ridicules.
À un moment, ils sont heureux et ils coopèrent avec vous, à un autre, ils se mettent à crier parce que vous leur avez donné la mauvaise fourchette.
Parfois, c’est incompréhensible, mais n’oubliez pas que vous avez une perspective d’adulte.
Il est souvent tentant d’essayer de corriger leurs réponses à certaines choses, mais ce n’est pas ce dont ils ont besoin à ce moment précis.
En fait, vous ne faites qu’empirer la situation avec ce genre de propos.
4. Si tu continues, tu ne pourras pas avoir de dessert
Les menaces et les ultimatums ne fonctionnent jamais lorsque vous essayez de calmer une situation.
En vous comportant de la sorte, vous mettez la pression à votre enfant.
Ainsi, votre petit se sent puni et vous aggravez la colère qu’il ressent déjà.
Si vous voulez que votre enfant comprenne les conséquences de ses actes, voici les règles que vous devez suivre :
- Planifier les conséquences à l’avance
- Communiquer avec votre enfant
- Ne pas imaginer pas les conséquences sous le coup de la colère
- Adapter les conséquences à l’âge de votre enfant
5. Calme-toi, regarde les choses positivement
Lorsque votre petit est bouleversé, essayez de les faire sortir de leur émotion ne fonctionnera pas.
Il ne sert à rien de parler, d’argumenter, de faire des compromis parce que, pour le moment, c’est son cerveau émotionnel qui est en charge.
Ainsi, si vous dites une telle chose à votre enfant, vous rejetez son émotion et vous rejetez votre petit.
Ce qui n’est clairement pas un sentiment agréable pour lui.
Une fois que votre enfant se calme de lui-même, vous pouvez l’approcher.
C’est à cet instant-là que vous pouvez l’aider à ajuster sa perspective.
Parce que le secret est le suivant : pour calmer sa colère, votre enfant doit se sentir compris.
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