Près de la moitié des mariages se terminent par un divorce, et parmi ceux qui restent, combien sont vraiment heureux ?
Beaucoup de couples restent ensemble par peur de la solitude, de la condamnation, par culpabilité envers les enfants, parce qu’ils ne veulent pas toute la brutalité de la rupture qu’apporte presque inévitablement le divorce.
Quelle est la pression de la famille et de la société pour nous obliger à nous mettre en couple ?
Quelle est la pression de la famille et de la société pour rester ensemble malgré les problèmes ?
La pression est grande !
Personne n’a rien à vous dire : si vous regardez autour de vous, tout le monde est marié et a des enfants.
C’est érigé en norme, cela va de soi.
Et le plus difficile pour nous est de résister à ce qui est considéré comme allant de soi pour accepter ce que nous voulons et ce dont nous avons besoin, et qui n’est même pas remis en question.
Il y a de très mauvaises raisons de se marier…
On nous propose trop peu de modèles de personnes heureuses et satisfaites qui ne sont pas mariées, de femmes qui ont des enfants, mais sont divorcées ou qui ne se sont jamais mariées.
De telles situations sont généralement considérées comme une sorte d’échec, un problème de la vie que nous gérons avec plus ou moins de succès.
Quand nous n’avons pas de modèles, il nous est difficile de suivre nos désirs.
C’est pourquoi il est important d’essayer de trouver ces modèles dans la vraie vie, dans la littérature, dans les films, dans l’imagination, dans le passé, dans le futur, etc.
Bref, nous devons faire un effort pour trouver nous-mêmes ces modèles, car les gens ne nous les proposeront pas spontanément.
Malheureusement, il n’est pas socialement acceptable d’être une mère heureuse et satisfaite qui n’a pas de partenaire à ses côtés.
Une femme ne peut tout simplement pas compter sur des applaudissements pour une telle décision, pour être célibataire et heureuse.
C’est pourquoi une bonne boussole intérieure est nécessaire : savoir que nous faisons la bonne chose, même si personne d’autre n’est d’accord avec nous.
Dans cet article, nous allons analyser les mauvaises raisons pour lesquelles les gens décident de se marier :
1. On choisit l’idéal de la beauté
Peu importe à quel point quelqu’un est beau, nous nous habituerons inévitablement à ce beau visage après quelques mois.
Il nous restera cher, peut-être beaucoup plus qu’avant, mais nous nous habituerons à l’apparence physique elle-même.
Et si nous avions le plus beau tableau du monde accroché au mur de notre maison, au bout d’un certain temps, nous cesserions de l’admirer à chaque fois que nous passons devant lui.
Si nous sommes amoureux de l’idée de quelqu’un ou de l’idée de notre relation avec quelqu’un, et non des qualités réelles de cette personne, la réalité va inéluctablement nous ramener sur terre.
Si nous passons du temps avec quelqu’un, apprenons à le connaître dans différentes circonstances, alors il est nécessaire que l’image que nous en avons devienne réelle et qu’avec le temps, toutes les illusions se dissipent.
Sous ces illusions, s’il n’y a pas vraiment un homme ou une femme que l’on puisse aimer sincèrement, la déception arrive à grands pas.
2. On tombe dans le panneau des illusions
Je dis tout cela parce que je tiens à souligner qu’il ne s’agit pas de choisir le cœur ou la tête.
Et ces choix qui semblent venir du cœur ne sont très souvent en fait que des choix basés sur des illusions et des projections et ne valent pas mieux que de tels critères pratiques.
Il y a de très beaux mariages, mais dans ceux-ci, les partenaires n’ont été choisis pour aucune de ces deux raisons.
Choisir avec la tête signifie choisir quand on connaît bien ses raisons et ses motivations, quand on fait une évaluation correcte et permanente.
Choisir avec le cœur signifie choisir celui/celle que l’on aime sincèrement, et pas simplement celui/celle dont la beauté, le charme ou les capacités nous émerveillent.
Il est nécessaire de bien se connaître soi-même et son cœur et de bien connaître les gens pour pouvoir faire confiance à ce que notre cœur nous dit.
Lorsque deux personnes se retrouvent dans un mariage conclu pour les raisons « pratiques » susmentionnées, elles peuvent avoir un mariage heureux.
Mais si les gens sont suffisamment incertains et malheureux pour succomber aux pressions et accepter de fonder une famille avec quelqu’un qui ne leur tient pas à cœur, dans quelle mesure sont-ils capables de se battre pour leur propre bonheur ?
Pour que quelqu’un puisse transformer des circonstances désagréables en circonstances heureuses pour lui-même, il doit avoir une force intérieure exceptionnelle, sa propre boussole personnelle, sa propre étoile directrice dans la vie.
Il doit vraiment se soucier de son bonheur.
Et je ne crois pas qu’une telle personne accepterait un tel compromis.
Bien entendu, les gens peuvent changer, mûrir et grandir même lorsqu’ils se trouvent dans des circonstances désagréables de leur propre choix.
3. On subit beaucoup de pression extérieure
Comment devenir résistant(e) aux pressions et aux attentes de toutes sortes pour faire des choses que nous ne voulons pas faire ?
Il s’agit essentiellement de savoir comment faire confiance à nos propres jugements et défendre sans réserve notre propre bonheur.
Si nous ne faisons pas confiance à notre boussole intérieure, nous sommes alors facilement induits en erreur par les attentes des autres.
D’autres nous diront que nous serons malheureux si nous décidons comme nous l’imaginons.
Si nous ne nous marions pas, disons, nous serons forcément malheureux et le regretterons, nous disent-ils.
Si nous ne nous marions pas à trente ans, nous ne trouverons personne qui en vaille la peine.
On ne peut pas vraiment choisir quand on a deux enfants, nous dira-t-on, alors prenez ce que l’on vous propose.
Je n’entrerai pas dans les détails de l’inexactitude de ces hypothèses !
On peut tout à fait être heureux/heureuse, célibataire et seul(e) avec des enfants, tout comme on peut trouver l’amour de sa vie bien après les fameuses trente, quarante ou cinquante ans.
4. On a peur du regret
Nous acceptons de faire quelque chose de si personnel juste par peur de le regretter plus tard.
On épouse un homme que l’on n’aime pas pour ne pas regretter d’être célibataire ?!
Savez-vous combien de remords il y a chez ceux qui ont conclu des marchés si dangereux !
Il y a de nombreux parents malheureux qui ont donné naissance et ont élevé leurs enfants avec la mauvaise personne.
Ils avaient des projets complètement différents pour eux-mêmes et ils les auraient réalisés s’ils avaient eu le courage d’écouter leur cœur.
5. On se sent pris au piège
Je ne saurais trop insister sur ce point : se sentir pris au piège est toujours et toujours le meilleur signal d’alarme !
Quelles que soient les circonstances, il existe une issue.
Il s’agit simplement de savoir si vous choisirez de subir immédiatement de grands désagréments comme prix de votre liberté, ou si vous accepterez de souffrir moins intensément pour le reste de votre vie, en renonçant à votre liberté.
La liberté ne semble jamais être une récompense !
Dois-je divorcer et traverser tout cet enfer pour avoir une sorte de liberté dont je ne sais pas exactement quoi faire et qui ne garantit pas forcément que je serai heureuse ?
Mais la liberté n’est pas une garantie, mais une possibilité.
Et c’est à nous de voir ce que nous ferons d’elle.
6. On a peur des erreurs
L’une des techniques pour renforcer l’immunité contre les pressions environnementales est de s’autoriser l’erreur !
Si nous paniquons et évitons les erreurs, les opinions des autres nous influenceront.
Parce que si nous les écoutons et commettons une erreur, nous pouvons toujours leur en vouloir.
Et qui est à blâmer si nous faisons quelque chose de mal, malgré les avertissements des autres ?
Cependant, c’était toujours une pensée bien plus effrayante pour moi d’écouter les autres malgré la voix de mon cœur et de me tromper ensuite !
Je fais une erreur même si je savais que je ne devrais pas la faire !
Pour moi, l’idée d’un tel scénario est le meilleur antidote à la pression environnementale.
Si nous écoutons notre boussole intérieure, nous ne commettrons certainement pas d’erreurs et nous ne regretterons certainement pas.
Chaque fois que nous renonçons à nos véritables désirs par peur, même si nous justifions notre décision de manière convaincante, nous nous coupons un peu plus les ailes.
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