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Lettre ouverte à toutes les mamans qui crient sur leurs enfants

Lettre ouverte à toutes les mamans qui crient sur leurs enfants

J’ai succombé.

Mon fils me tirait la jambe et criait de toutes ses forces.

Alors, j’ai crié. Je lui ai dit d’arrêter de faire des crises de colère pour rien. Je lui ai dit qu’il était insupportable.

« Laisse-moi seulement finir la vaisselle. J’en ai pour deux minutes ! »

Mais rien n’a changé. Son visage est devenu encore plus rouge, sa colère était incontrôlable. Il hurlait, tapait du pied et cherchait à attirer mon attention, de toutes les façons possibles.

Sur le moment, j’ai atteint ma limite. Je n’en pouvais plus. J’ai jeté l’assiette que je tenais dans la main, dans l’évier. Tout de suite, une petite fissure est apparue.

Dans mon esprit, tout est devenu très clair. Cette fissure allait grandir tout comme la blessure que je venais d’infliger à mon propre cœur.

Malheureusement, ou heureusement peut-être, je me souviendrai de cet instant pour le reste de ma vie. Pourquoi ? Parce que, quand je me suis retournée vers mon fils, son visage voulait tout dire.

Je pense qu’à ce moment-là, il a dû voir la rage et la haine au fond de mes yeux. En effet, dès que je me suis retournée, il est parti en courant.

Il cherchait un endroit où se cacher. Il cherchait quelqu’un pour le protéger. Le protéger de moi… Sa mère… La seule personne au monde qui est censée toujours le garder en sécurité.

Mon cœur s’est brisé quand j’ai vu la panique de mon fils.

Il a fait le tour de la maison, mais il n’y avait personne d’autre. Nous étions seuls.

Donc qu’a-t-il fait ?

Il a couru vers moi. Il a sauté dans mes bras pour que je le calme et le rassure. Mon cœur s’est de nouveau brisé quand j’ai compris qu’il avait besoin de moi, alors que je venais de lui faire peur.

Ses larmes coulaient le long de son visage. Mais il me serrait fort contre lui. Et je lui rendais son câlin.

Je ne savais même pas que mon fils avait autant de force. Je ne savais pas qu’à trois ans, on pouvait être aussi costaud et tenace.

Quand il a compris que je le tenais fort et près de mon cœur, j’ai ressenti un certain soulagement chez lui. Même s’il était encore apeuré et confus, il était rassuré de se savoir dans mes bras.

Ses mains ont enlacé mon cou. Malgré toute la force qu’il mettait dans ses petits bras, cela ne m’étouffait pas. Au contraire, je me sentais reconnaissante.

Je suis reconnaissante d’avoir son amour inconditionnel.

Même s’il teste mes limites et s’il me pousse à remettre en question tout ce que je sais, il me sauve chaque jour. Grâce à lui, je deviens une meilleure personne, une meilleure maman.

Et quand je ne suis pas à la hauteur de ses attentes ou des miennes, il trouve toujours la force de me pardonner.

Alors, on s’est mis tous les deux à pleurer encore plus fort. On s’est assis sur le canapé et on est restés dans les bras l’un de l’autre pendant une heure.

Ensemble, on se sentait en sécurité.

Je lui ai dit que j’étais désolée. Que la colère avait pris le dessus et que je n’avais pas bien réagi. Je lui ai dit qu’il était merveilleux et que je l’aimais plus que tout.

Pendant que je lui murmurais ces mots, il caressait ma joue de sa main douce. On a fermé les yeux et, ensemble, on a poussé un soupir de soulagement.

Tout cela a sûrement dû être un moment éprouvant pour lui. Ses émotions l’ont tellement fatigué qu’il s’est endormi dans mes bras.

Il était paisible et il se blottissait contre ma poitrine comme si rien ne s’était passé. 

Finalement, j’ai compris que mon fils était tout ce que je voulais être :

  • Une personne douce et émotive
  • Une personne empathique
  • Quelqu’un de bienveillant
  • Il pardonne facilement
  • Il est fort

Je ne suis en aucun cas une maman parfaite. Je fais souvent des erreurs et je n’ai pas toujours raison. Mais il y a une chose que je sais avec certitude : je suis née pour être mère.

Je suis arrivée dans ce monde pour donner naissance à mon fils. J’existe pour qu’il puisse exister. Je suis réconfortée d’apprendre que, bien que je ne sois pas parfaite, je le suis à ses yeux.

Je suis SA maman et c’est pourquoi je suis la meilleure maman pour lui.

Je peux le faire, même quand il semble que je ne peux pas. Si jamais vous perdez le contrôle, cela ne signifie pas que vous êtes une mauvaise mère.

Ce n’est pas parce que vous êtes frustrée et que vous ne voulez pas être touchée que vous êtes une mauvaise mère.

Ce n’est pas parce que vous voulez un peu de temps pour vous et pour vous reposer que vous êtes une mauvaise mère.

Le simple fait de s’inquiéter du fait que vous pourriez être une mauvaise mère signifie que vous êtes une bonne mère.

Mamans, nous sommes choisies pour être des mamans juste pour nos bébés. Ils sont sélectionnés pour nous. Et nous pour eux.

Nous pouvons le faire, même lorsque nous pensons que nous ne pouvons pas.

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