L’expression « masculinité toxique » s’est insinuée dans le vocabulaire, il y a quelques mois. La plupart du temps, on peut retrouver cette expression sur les blogs féministes ou les articles prônant l’égalité des s*xes.
Généralement utilisée pour désigner la façon dont certains aspects de la masculinité, tels que le droit, l’homophobie et l’agressivité sexuelle, peuvent nuire aux femmes.
La masculinité toxique, dans ses expressions les plus extrêmes, a été associée à des actes de violence tels que les fusillades de masse et les agressions sexuelles sur les campus.
Combien de fois, avez-vous entendu quelqu’un expliquer le comportement d’un garçon ou d’un homme, en disant : « c’est un garçon, c’est normal » ?
Apparemment, cacher ses émotions, être machiste, manquer de respect, dégrader les femmes et être agressif est tout à fait normal. Pourtant, la misogynie ne devrait pas être tolérée.
Mais alors que certains experts disent que l’omniprésence du terme représente un progrès dans les relations entre les s*xes parce qu’il reconnaît comment les normes et l’inégalité persistante peuvent aussi avoir un impact sur les hommes, d’autres affirment que c’est une expression antagoniste qui vilipende et déresponsabilise les hommes.
Comment, demandent-ils, attaquer la masculinité pourrait-il favoriser de meilleures relations entre les s*xes ?
Crier à la « masculinité toxique » ne ferait-il qu’aliéner les hommes et saper l’objectif du féminisme, qui est d’obtenir un soutien massif ?
Clairement, l’expression « masculinité toxique » a deux utilisations principales dans les discussions modernes sur l’évolution du rôle des hommes en matière de genre.
La première consiste à souligner à quel point la masculinité est patriarcale. Elle est fondée sur le droit, le pouvoir, la domination. Et comment elle alimente la violence et la maltraitance de certains hommes à l’égard des femmes ou d’autres hommes.
La deuxième consiste à dire que le terme est également utilisé pour mettre en évidence les contraintes que la masculinité fait peser sur la vie, la santé, les relations, etc.
Mais vous savez quoi ? Les hommes qui adhèrent aux normes masculines traditionnelles – par exemple, l’autonomie, le pouvoir sur les femmes et la promiscuité sexuelle – ont tendance à avoir une moins bonne santé mentale et sont moins susceptibles de demander de l’aide que les hommes qui se conforment moins à ces normes.
Apparemment, la conversation sur la « masculinité toxique » semble unir les gens, autant qu’elle divise. Le terme est généralement accueilli par une réaction féroce, souvent sur les réseaux sociaux, de la part de ceux qui le trouvent offensant.
Ainsi, beaucoup pensent qu’utiliser une telle expression négative implique que TOUS les hommes sont toxiques. Il est clair qu’il existe une telle chose que la toxicité dans certaines des façons dont les hommes sont socialisés. Mais suggérer que toute la masculinité est toxique et que tous les hommes sont violents est complètement faux.
Par exemple, quand on parle du sujet des violences conjugales. On a souvent tendance à faire l’amalgame entre les hommes qui maltraitent leurs femmes et tous les autres.
Oui, malgré nous, on se demande si TOUS les hommes ne possèdent pas ce gène de la violence envers les femmes. Donc le terme « masculinité toxique » ne serait-il pas trop incendiaire ?
En effet, on doit garder à l’esprit que cette expression décrit une certaine façon d’être pour certains hommes, elle ne généralise pas tous les comportements masculins.
Pourtant, le retour de bâton est bel et bien en train de se produire. Les hommes sont actuellement aux prises de l’anxiété liée au chômage, à la perte d’identité et aux changements de rôle au sein du foyer. Ils perdent le pouvoir !
Le monde qui leur appartenait jusque-là est en train de leur échapper. On en revient donc très vite à l’égalité des s*xes et à la charge mentale des femmes.
Pourquoi les hommes se sentent-ils en danger ?
Certains hommes adoptent une attitude toxique en réponse à la peur que génère le féminisme chez eux. Et comme les hommes qui pensent que « les vrais hommes ne peuvent pas être féministes » font beaucoup de bruit.
Bien entendu, ils ne représentent pas la majorité des hommes, mais ils se font entendre. Pour eux, s’aligner au féminisme, c’est céder trop de pouvoir.
Oui, ces messieurs qui polluent l’esprit des autres hommes essaient de les convaincre que l’égalité des s*xes est une oppression. S’ils cèdent trop de terrain, ils vont tout perdre. Honnêtement, je ne sais pas ce qu’ils pensent pouvoir perdre, mais bon…
Ensuite, il y a une réaction normale : les hommes ont peur du changement. Les normes culturelles changent et la société évolue, mais il peut être difficile pour certains d’aller contre tout ce qu’on leur a appris ou répété pendant toute leur vie.
La colère et l’entêtement sont alors plus faciles à pratiquer que le changement. Après tout, les hommes ont été au pouvoir depuis l’aube des temps. D’ailleurs, il ne faut pas oublier que les hommes subissent un endoctrinement très fort.
Combien de fois avez-vous entendu un de vos amis dire : « il n’y a pas d’écart salarial » ou « le viol n’existe pas » ? Les hommes qui pensent de la sorte ont été élevés dans la haine et la colère.
Pourtant, le féminisme peut profiter aux hommes.
Le féminisme combat les idéaux patriarcaux, selon lesquels les hommes qui ont des émotions, expriment de la tristesse, montrent de l’affection et se permettent d’être vulnérables sont faibles, efféminés et inférieurs.
Ces notions sont ridicules. Les hommes qui ressentent des choses et expriment ces émotions sont courageux et forts. Ils sont de meilleurs amis, amants, parents et employés.
Les hommes et les femmes bénéficient ensemble du féminisme. Des questions spécifiques peuvent sembler viser les femmes, mais il faut prendre du recul pour avoir une vue d’ensemble.
Le féminisme, ce n’est pas haïr les hommes. En retournant la situation, ils insistent sur le fait que le désir d’égalité des s*xes signifie que toutes les féministes détestent les hommes.
Ces hommes pensent qu’attirer l’attention sur la culture du viol signifie que « les hommes ne peuvent même pas complimenter les femmes sans être accusés d’agression sexuelle ».
Finalement, il n’y a pas d’explications logiques qui peuvent expliquer l’arrivée au pouvoir de la « masculinité toxique ».
En fait, tout se résume au fait suivant : qui crie le plus fort se fait entendre.
Il n’y a pas de raisonnement, d’analyse ou de logique. Et il n’y a pas de respect ou de bon sens.
De plus, la suprématie masculine est l’étalon-or. Elle est si profondément enracinée que c’est juste le statu quo. Lorsque vous vous demandez pourquoi les hommes ont peur du féminisme, vous devez comprendre qu’ils sont terrifiés à l’idée que les femmes soient aux commandes.
Ils ne supportent pas l’idée d’une majorité dirigée par des femmes parce que, là encore, ils ont peur d’être confrontés à l’assujettissement qu’ils ont imposé à toute personne considérée comme « inférieure ».
Et voilà pourquoi la « masculinité toxique » va se retourner contre tout le monde. D’un côté, on a des hommes qui refusent d’admettre que les femmes sont leurs égales et qu’elles ont les mêmes droits qu’eux.
D’un autre côté, on a les femmes et les hommes qui se battent pour leurs droits d’égalité. Mais, comme dans tout conflit, toute dispute, il suffit qu’un seul côté « dépasse les bornes » pour que tout explose.
Et c’est ce que sont en train de faire les hommes qui prônent cette toxicité. En effet, en se battant contre l’égalité et pour l’oppression des femmes, ils obtiennent une réponse de plus en plus violente de la partie adverse.
Du coup, plus personne ne s’écoute. On n’avance pas ! Et la haine se nourrit de la colère de chacun. Les femmes ne se font pas entendre et respecter.
Et « la masculinité toxique » donne une image extrêmement négative de TOUS LES HOMMES, même s’ils n’ont rien à voir avec ce mouvement.
On est alors en stand-by, on n’avance pas… On recule en fait. Personne n’obtient ce qu’il veut et cela nourrit encore plus la colère et l’inégalité.
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Pourquoi mettre un terme à une relation peut être la meilleure chose pour vous
Il s’est avéré que le Prince charmant n’était en fait rien d’autre qu’une définition plutôt fidèle du psychopathe. Voilà ce qui t’attend si tu restes dans une relation amoureuse avec un homme toxique!