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Pourquoi les narcissiques choisissent les femmes fortes

Pourquoi les narcissiques choisissent les femmes fortes

Tu n’étais pas censée tomber dans ce genre d’histoire. Du moins, c’est ce que tu pensais !

On t’a toujours décrite comme indépendante, solide, exigeante, incapable de tolérer le moindre comportement toxique.

Tu croyais que les femmes fortes comme toi ne s’embarquaient pas dans des relations déséquilibrées, encore moins avec des hommes narcissiques.

Pourtant, sans bruit, presque sans que tu le remarques au départ, tu t’es retrouvée prise dans une toile qui ne ressemble à rien de ce que tu avais vécu avant.

L’homme qui t’a séduite ne cherchait pas une femme docile ou perdue.

Il voulait une femme comme toi : rayonnante, complète, fière, celle qu’on remarque quand elle entre dans une pièce, celle qu’on respecte avant même de la connaître.

Il ne t’a pas choisie par hasard : il t’a ciblée ! Cet homme a senti ton éclat, ton intensité, ton pouvoir.

Ce n’est pas malgré ta force qu’il est venu vers toi, c’est à cause d’elle. Et c’est là que le piège commence.

Ta force attire son besoin d’admiration

Le narcissique ne cherche pas une relation où il pourra grandir à deux.

Il cherche une vitrine, une image, un reflet dans lequel il pourra se contempler.

Il veut être admiré, vu, valorisé, et pour cela, il lui faut une femme qui brille.

Pas une femme effacée ou soumise, mais une femme respectée, remarquable, magnétique.

Il a vu en toi une forme de légitimité sociale : s’il réussissait à te séduire, cela voudrait dire qu’il était digne de cette conquête.

Il ne t’a pas aimée pour ce que tu es intérieurement, mais pour ce que ta présence à ses côtés pouvait projeter.

Et au début, il t’a peut-être valorisée, mise sur un piédestal, comme s’il avait enfin trouvé sa muse.

Mais cette admiration n’était pas sincère. Elle était stratégique !

Il te voulait brillante, mais seulement si cette lumière servait à éclairer son propre vide.

Dès que ton indépendance menaçait de lui voler la scène, il commençait à s’éloigner.

Ce qu’il désirait, ce n’était pas ta lumière en soi, c’était la gloire d’être celui qui l’avait capturée.

Ta stabilité réveille son besoin de domination

Une femme forte représente tout ce qu’il ne maîtrise pas.

Tu avances dans la vie avec une certaine solidité intérieure, une capacité à faire face, une cohérence dans tes décisions.

Il le sent dès le début. Et même si cela l’attire, cela l’agace aussi.

Il a besoin de pouvoir te déséquilibrer. Il ne supporte pas que tu n’aies pas besoin de lui.

Le narcissique va chercher la faille. Il va doucement tester tes limites, voir si ton calme peut être ébranlé, si ton cœur peut être dérouté.

Au lieu d’admirer ta clarté, il va tenter de la noyer dans la confusion.

Il va feindre la complicité, pour ensuite semer le doute.

Plus tu tiens debout, plus il cherche à t’écorcher.

En fait, il ne désire pas t’élever, mais t’abaisser, pas pour le plaisir de faire mal, mais pour se prouver qu’il est capable de déstabiliser même la femme que tout le monde pensait inébranlable.

Ce qu’il veut, ce n’est pas un lien. C’est un triomphe.

Et pour cela, il faut que tu tombes, même un peu.

Entre la séduction et la dévalorisation, l’ascenseur émotionnel comme stratégie

Ce qu’il fait au début n’a rien de brutal. Il ne t’attaque pas frontalement.

Le narcissique t’observe. Il te flatte. Il s’adapte.

Peu à peu, il devient l’homme idéal, celui qui comprend, qui écoute, qui admire, qui semble s’émerveiller de ta force.

C’est précisément à ce moment-là que tu t’ouvres.

Tu baisses la garde, convaincue d’avoir enfin trouvé quelqu’un qui ne se sent pas menacé par ton intensité.

Et puis, presque sans prévenir, il commence à te tester.

Une remarque blessante déguisée en plaisanterie. Un silence inattendu.

Une critique subtile sur un détail que tu n’avais jamais pensé devoir justifier.

Il te pousse dans un flou affectif où tout devient instable, incertain, mouvant.

Un jour, il te surélève, le lendemain, il t’ignore. 

Tu passes ton temps à te demander ce que tu as fait de travers.

Mais ce n’est pas un accident. Ce déséquilibre est voulu.

Il crée un manque. Il déclenche en toi l’envie de réparer, de plaire, de retrouver la version douce de lui.

Ce qu’il installe, c’est une forme de dépendance.

Il veut que tu t’accroches à ses moments de chaleur, même si tu dois avaler ses coups froids pour les retrouver.

Ta lucidité devient une menace pour son ego

Ce que tu vois, il ne veut pas que tu le dises.

Tu remarques ses contradictions, ses jeux, ses incohérences.

Tu poses des questions qu’il ne supporte pas.

Clairement, tu n’es pas naïve. Tu ne te contentes pas de ses paroles, tu observes ses gestes.

Tu n’avales pas les excuses qui ne tiennent pas.

Et face à une femme qui n’entre pas dans son scénario, son masque commence à se fissurer.

Ce n’est pas ta colère qui lui fait peur, c’est ton calme.

Ce n’est pas ton cri, c’est ton silence lucide.

C’est la façon dont tu peux voir clair dans sa confusion, dont tu refuses d’être emportée par ses manipulations.

Il te choisit pour ta puissance, mais il ne supporte pas qu’elle ne se plie pas à lui.

Il voulait briller à travers toi, pas être mis à nu par ton regard.

Ce que tu représentes devient un miroir qu’il cherche à briser.

Quand ta force devient une justification pour ses abus

Tu ne t’écroules pas facilement. Tu encaisses, tu rationalises, tu continues à fonctionner malgré les coups invisibles.

Et lui, il le sait. Il voit à quel point tu résistes. Alors, il s’en sert.

Il retourne ta force contre toi. Chaque fois que tu oses exprimer une douleur, il minimise.

Chaque fois que tu confrontes, il t’accuse d’être dramatique.

D’ailleurs, lorsque tu t’éloignes, il t’accuse d’être froide.

Tu n’as plus le droit d’avoir mal, ni d’être fatiguée, ni d’être en colère.

Il te dit que tu exagères, que tu interprètes trop, que tu vois le mal partout.

Et tu finis par douter de toi. Tu commences à te taire.

Tu te dis que si tu souffres, c’est peut-être parce que tu es trop sensible, trop dure, trop instable.

Pourtant, rien de tout cela n’est vrai. Ce n’est pas ta réaction qui est excessive.

C’est sa violence qui est insidieuse !

Il t’attaque là où tu es solide, parce qu’il sait que tu ne t’autoriseras pas à tomber.

Ce n’est pas ton endurance qui te protège, c’est elle qu’il utilise pour mieux te faire taire.

Ta liberté l’inspire autant qu’elle le terrifie

Ce qu’il admire au début devient rapidement insupportable.

Il était fasciné par ta capacité à choisir, à partir, à dire non, à avancer seule sans supplier qui que ce soit de te suivre.

Il se disait peut-être qu’il allait apprivoiser cette force, la modeler, en faire une alliée.

Mais quand il se rend compte qu’il ne contrôle rien, qu’il ne possède pas ton souffle, que ton cœur ne dépend pas de ses promesses, alors il entre dans une logique de sabotage.

Il va chercher à te faire douter de toi, à te couper de ton intuition, à t’isoler doucement de ce qui te rend libre.

Ce n’est pas qu’il ne t’aime pas, c’est qu’il ne peut pas aimer sans détruire.

Il veut un lien qui le rassure, pas une femme qui le dépasse.

Et plus tu affirmes ta singularité, plus il cherche à la faire disparaître.

L’isolement intérieur de la femme forte sous emprise

Aux yeux des autres, tu vas bien. Tu continues à travailler, à sourire, à remplir tes obligations.

Tu n’as pas disparu et tu es même encore debout.

Mais à l’intérieur, tu ne reconnais plus vraiment l’endroit d’où tu parlais avant.

Ce que tu ressens, tu ne le partages plus. Tu ne veux pas inquiéter.

Tu ne veux pas qu’on doute de toi. En fait, tu ne veux pas qu’on pense que tu t’es trompée.

Alors, tu te renfermes. Tu fais comme si tout allait bien, sauf que tu dors mal, que tu doutes sans arrêt, que tu fais des efforts pour deux.

Et dans ce silence, il prospère. Il profite de cette solitude intérieure pour renforcer son emprise.

Plus personne ne voit ce que tu vis, et même toi, tu commences à ne plus savoir si c’est grave.

Tu t’adaptes à l’inacceptable. Tu avales la honte, l’ambivalence, la peur.

Doucement, tu avances dans une obscurité sourde.

Pas parce que tu es faible, mais parce que tu es seule dans ta propre douleur.

Conclusion

Il ne t’a pas choisie malgré ta force, mais à cause d’elle.

Il ne t’a pas approchée parce que tu étais vulnérable, mais parce que tu représentais une forme de pouvoir qu’il voulait capter, manipuler, absorber.

Ce que tu vis n’est pas une preuve de naïveté !

C’est la conséquence directe de ton intensité, de ta capacité à aimer, de ta profondeur.

Il faut maintenant que tu te rappelles que cette force n’a pas disparu.

Elle a été étouffée, peut-être, remise en doute, sûrement, mais elle est toujours là.

Ce qu’il a vu en toi dès le départ existe encore. Et cette fois, tu n’as pas à la donner à celui qui veut la dominer.

Tu peux la garder, la nourrir, et la partager seulement avec quelqu’un qui saura la respecter.

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