Lettre ouverte à tous ceux qui pensent que la norme est d’être en couple, j’ai décidé de vivre pleinement mon célibat !
Ma dernière histoire d’amour date de trois ans.
C’était avec un homme que je croyais sincère, mais lorsque j’ai découvert ses bassesses, ses trahisons, sa méchanceté, sa malhonnêteté, ses violences, je suis tombée de haut.
Il m’a bien manipulée.
Détruite, je me suis promis de ne plus jamais refaire confiance à un autre homme.
J’ai eu d’autres petits coups de cœur, mais très vite la raison m’a enjoint de les oublier.
Au début, je vivais ce célibat ou plutôt je subissais ce célibat difficilement.
Je pensais qu’il fallait que je retombe amoureuse d’un autre homme pour me guérir de ma rupture avec lui.
J’enviais les autres couples.
Je pensais qu’ils étaient heureux, mais derrière les apparences, se cache souvent une vérité toute autre.
Très vite et au fil des dates qui n’aboutissaient à rien de concret, j’ai compris que cela ne servait à rien de s’évertuer à trouver quelqu’un de bien.
Je me suis laissé aller. Je commençais à sortir seule car parfois, je ne voulais pas fatiguer mes amis avec mon amertume.
J’étais triste, puis, peu à peu j’ai commencé à avoir de nouvelles habitudes.
J’ai apprécié d’aller au cinéma sans être accompagnée, chose que je ne me voyais jamais faire avant.
Flâner ainsi dans les rues de Paris n’est plus du tout ennuyeux.
J’ai appris à voir et à apprécier les choses autrement, à leur juste valeur.
La norme sociale privilégie les couples
Au départ, mon entourage ne comprenait pas ma décision, encore moins ma famille.
Je me mets à la place de mes parents qui veulent enfin prendre leurs petits-enfants dans leurs bras.
Seulement, je n’ai pas ou plus envie de faire plaisir aux autres à mes détriments.
Vous êtes nombreux à me demander, alors : « le mariage c’est pour quand » ?
Parfois, j’ai juste envie de vous répondre : « jamais » !
Par politesse, je ne le fais pas, mais je ne comprends pas pourquoi cette indécence.
Pour moi, ces questions sont indélicates, méprisantes, elles tiennent de l’ordre du privé et peuvent rouvrir des blessures profondes.
Bien que j’arrive à un certain âge, je ne veux plus entendre ce type de question.
Certes l’horloge biologique ajoute une autre pression, mais j’ai appris ce que signifie le terme patience.
Il est hors de question que je fasse un enfant avec le premier venu sous prétexte que le temps passe trop vite.
De nombreuses femmes, même en couple, n’ont pas d’enfants et elles vivent très heureuses, alors pourquoi me faire du mouron ?
Je vis l’instant présent sans les craintes du futur.
J’ai accepté cette solitude car je ne souhaite plus subir cette pression sociale
Maintenant je suis pleinement satisfaite de ma nouvelle vie.
Je suis libre, libre de ne pas être avec un pervers narcissique, un manipulateur ou un tout autre homme qui pourrait me faire du mal.
Eh, ne dit-on pas : « mieux vaut être seul quel mal accompagné » ?
Je peux dire à présent, que je connais la signification entière de cette expression. Ceci n’est pas une lettre vindicative, bien au contraire, elle est simplement le témoignage d’une libération.
Eh, oui, je suis heureuse, cela vous étonne ?
Je ne passe pas mon temps à envier les couples qui se font et se défont sur les quais des gares.
Finalement, je me dis que je suis bien ainsi, pourquoi m’infliger des souffrances supplémentaires, la vie n’est-elle pas déjà assez difficile ?
Je n’ai pas besoin d’homme pour diriger ma vie
C’est bizarre quand même cet engouement d’être en couple à tout prix !
Juste pour l’image ou se donner bonne conscience d’avoir fait les choses comme les autres.
Pourtant, la plupart du temps les gens naissent seuls et dans leur tombe ils se retrouvent seuls aussi.
Pour ma part, je vous rassure et je le clame haut et fort, je ne regrette pas ce célibat.
Je me suffis à moi-même. Je fais tout, toute seule.
Il est révolu le temps où la femme était dépendante de l’homme financièrement ou encore pour effectuer des tâches qui ne sont « pas faites pour les femmes ».
Je n’ai absolument besoin de personne !
Cette solitude ne m’angoisse guère.
Voyez-vous, ce qui me ferait peur et de me faire encore avoir au jeu de l’amour.
C’est en effet, comme au poker, on ne sait jamais sur quelle carte on va tomber.
Je changerai peut- être d’avis un jour, mais pour le moment, j’apprécie mes plateaux repas seule ainsi que mon grand lit dans lequel je peux m’étaler et prendre toute la place.
Outre ne plus être en âge de concevoir un enfant, pour beaucoup, approcher la quarantaine signifie être « bonne pour la casse ».
Or, je tiens juste à préciser, sans vouloir me vanter : je suis toujours séduisante.
Ce n’est pas les courtisans qui manquent, mais je ne veux pas me lancer dans une relation sérieuse.
Je n’ai même plus le temps de m’amuser ni de me lancer en quête de l’âme sœur.
Cela ne me semble plus être une priorité et puis si cela arrive un jour, j’espère que ce sera vraiment le bon.
Je me rends compte que j’ai toujours été seule
Cet avant-goût de célibat, je l’ai eu même avec toi, mon ex.
Tu n’étais présent que d’apparence, mais au fond tu n’en avais qu’après tes amis ou tes conquêtes.
Tu faisais semblant devant les gens d’être un bon compagnon, à tel point qu’ils n’en revenaient pas lorsque je leur ai annoncé notre rupture.
A l’annonce de cette nouvelle, ils étaient encore plus sous le choc que moi, c’est dire !
Je dois avouer que parfois lorsque tu étais absent, je me sentais bien.
Je respirais enfin, mais une fois rentrée, l’asphyxie me gagnait à nouveau, peu à peu.
Loin de toi, je n’avais pas cette pression mentale de devoir faire à manger, repasser, ranger tes affaires comme tu voulais.
Je pouvais me retrouver à faire des courses seules et sentir un vent de liberté me transporter.
Je pouvais enfin choisir moi-même ce que je devais mettre dans mon caddie, même si je savais que tu m’attendais au tournant une fois rentrée.
Au lieu de me remercier d’être allée seule réaliser cette corvée pour remplir le frigo et par la même occasion ton estomac, tu me reprochais d’avoir acheté tel ou tel produit.
Je suis devenue une « célibattante »
Je comprends maintenant ceux qui revendiquent être en couple avec eux-mêmes comme, par exemple Emma Watson.
Comme elle j’assume mon célibat et j’en suis heureuse.
Vous pensez que toutes les femmes recherchent frénétiquement leur prince charmant.
Eh bien mettez-vous à la page, la donne est en train de changer.
A trop multiplier les échecs on se résigne au départ, à la solitude pour ensuite l’apprécier à sa juste valeur.
En effet, si tomber amoureux de quelqu’un peut rendre heureux, ce même amour peut contribuer à rendre malheureux.
Je dois dire qu’aujourd’hui, je n’ai plus besoin d’être en couple pour savoir ce que je vaux réellement.
Je n’éprouve plus le besoin de briller aux yeux d’un homme pour me sentir aimer.
J’aime ce que je suis, c’est le principal.
Pourquoi mettre un terme à une relation peut être la meilleure chose pour vous
Il s’est avéré que le Prince charmant n’était en fait rien d’autre qu’une définition plutôt fidèle du psychopathe. Voilà ce qui t’attend si tu restes dans une relation amoureuse avec un homme toxique!