Quand vous faites une recherche sur « célibataire à 30 ans », les résultats ont de quoi être déprimants…
Lorsque les gens, en particulier les femmes, atteignent un certain âge (entre la fin de la vingtaine et le milieu de la trentaine), c’est comme si rien d’autre ne comptait plus que la question du mariage et des enfants.
La seule question qui continue d’être posée par l’entourage est : « Pourquoi n’êtes-vous pas encore mariés ? » ou pire encore « Tu ferais mieux de te dépêcher et de te marier si tu veux pouvoir avoir des bébés ».
Comme si, soudainement, c’est de ça que dépendait votre valeur.
D’ailleurs, c’est bien connu que toutes ces années d’éducation, de travail acharné et de développement personnel ne servaient qu’un seul objectif : celui de vous apporter un mari ou une femme. Et des enfants bien sûr.
Sinon c’est que quelque chose ne va vraiment pas chez vous.
Arrêtons d’embêter les gens sur leurs choix de vie !
Et si on arrêtait plutôt de se mêler de la vie des gens ?
Hommes comme femmes, tous sont fatigués de cette vieille rengaine selon laquelle si vous n’êtes pas marié(e) à un certain âge, vous ne vous marierez jamais.
Mais je me demande souvent, quand les gens posent ces questions ou jugent ou font ces remarques, se rendent-ils compte de ce qu’ils font ?
N’ont-ils jamais imaginé que, peut-être, c’est notre choix de rester célibataire ? Ou que nous aimerions vraiment prendre notre temps pour choisir la personne avec qui nous allons passer le reste de notre vie ?
Est-ce que ça a pu les effleurer que, peut-être, nous ne voulons pas avoir d’enfants ou nous marier traditionnellement ou même nous marier tout court ?
Se doutent-ils que nous avons déjà potentiellement eu beaucoup d’occasions de nous marier « tôt » ou d’avoir des enfants, et que nous ne l’avons pas fait parce que nous n’étions pas prêt(e)s ou que nous n’étions pas sûr(e)s ?
Pourquoi suppose-t-on toujours que quelque chose ne va pas chez nous ou que nous sommes des gens qui ne peuvent pas être aimés ?
Pourquoi ne pouvons-nous pas normaliser la décision de nous marier quand cela nous convient ?
Et surtout, arriverons-nous un jour à nous libérer de cette pression ?
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Des fuseaux horaires différents
Selon l’endroit où vous vivez sur la planète, l’heure qu’il est chez vous pourrait être différente de l’heure qu’il sera chez quelqu’un d’autre.
Il en va de même avec la vie en fait.
J’ai beaucoup d’amies qui sont mariées et qui restent à la maison avec les enfants : c’est leur fuseau horaire.
Dans mon cas, j’ai passé la majeure partie de ma vingtaine mariée à mon boulot, occupée à construire ma carrière professionnelle. J’ai aussi eu quelques relations, mais qui n’ont pas fonctionné. Et ça, c’est mon fuseau horaire.
Aucune de nous n’est en avance ou en retard l’une sur l’autre. Nous ne faisons rien de bien ou de mal : nous sommes juste dans des fuseaux horaires différents.
Je me suis souvent laissée prendre à penser que quelque chose n’allait pas chez moi. Tout ça parce que j’arrivais dans la trentaine et que je n’étais pas encore mariée ni n’avait encore d’enfants.
Et pour être tout à fait honnête, j’ai même souvent pris des décisions pour accélérer le « processus ». Décisions que je savais pourtant pertinemment foireuses…
Fort heureusement, aucune de ces décisions n’a fonctionné, et je suis donc bien là où je suis censée être.
Cela m’a aidée à réaliser trois choses sur le fait de ne pas se précipiter dans un mariage. J’ai pu évoluer et ma compréhension des rythmes de chacun s’est améliorée.
1. Vous avez plus de chances de bien faire les choses
Loin de moi l’idée d’être négative, mais les couples qui se marient à l’adolescence ou au début de la vingtaine sont probablement plus susceptibles d’avoir des difficultés.
Cela tient au fait qu’un cerveau atteint sa pleine maturité dans la vingtaine et que le mariage est l’un des nombreux domaines où l’âge et l’expérience jouent un grand rôle.
Vous savez en général mieux ce que vous voulez de la vie à 30 ans qu’à 20 ans. C’est plutôt utile avant de se lancer dans l’aventure du mariage.
Attendre donne ainsi le temps de murir en tant qu’individu.
Cela nous donne plus de temps pour déterminer qui nous sommes et avec qui nous souhaiterons être.
Attention, cela ne veut pas dire qu’un mariage à 20 ans est condamné à l’échec !
C’est juste que pour certaines personnes, ces années supplémentaires peuvent être la clé d’un mariage fructueux plus « tardif ».
2. Vous n’avez pas besoin d’être marié pour commencer à construire une vie ensemble
Ce qui a quand même changé par rapport au passé, c’est que nous avons malgré tout un peu moins la pression du mariage une fois que l’on est en couple.
On peut plus facilement emménager ensemble, adopter un animal de compagnie ou même déjà avoir des enfants sans pour autant avoir été forcés à emprunter le chemin de l’église.
Et ce n’est pas plus mal comme ça.
Il est beaucoup plus rassurant de franchir quelques étapes petit à petit (vivre sous le même toit pendant un moment par exemple), à son rythme, sans devoir se dire que si ça ne fonctionne pas, nous devrons divorcer.
Ne pas se marier n’empêche pas de savoir si vous pouvez bien gérer le stress ensemble, si vous pouvez résoudre des problèmes ensemble et si vous pouvez survivre à vos pires moments ensemble.
3. Poursuivre ses rêves est plus important que de se marier
Beaucoup de gens se marient en pensant que cela les rendra plus « complet ».
Mais si vous n’êtes de base pas tout à fait bien dans vos baskets, n’attendez pas d’un mariage qu’il vous guérisse.
J’ai vu ce scénario se dérouler tellement de fois !
C’est un scénario plutôt féminin d’ailleurs. De nombreuses femmes semblent penser que se marier est une consécration, un but final à atteindre le plus vite, le plus tôt possible.
Et elles s’oublient dans cette course. Elles laissent de côté leurs rêves et leurs ambitions.
C’est dommage, car réaliser vos rêves tout en étant dans une relation fructueuse, c’est possible aussi.
Il y a de la place pour les deux, et vous ne devriez jamais, en aucun cas, abandonner vos rêves. Surtout pas pour donner cette impression de vie parfaite, surtout pas pour rentrer dans un moule qui n’est pas adapté.
Vivre à son rythme
Passer son temps à se comparer aux autres est vraiment la meilleure manière de perdre sa joie de vivre.
Certaines de mes amies qui sont mariés et ont des enfants aimeraient être à ma place. Elles aimeraient pouvoir sortir tard ou partir en voyage de manière spontanée.
Pendant ce temps, je peux confesser avoir souvent pleuré dans mon lit à l’heure du coucher… Je me demandais pourquoi je ne pouvais pas avoir ce qu’elles avaient.
C’est fou non ?
Mais si nous décidons de finalement faire notre propre voyage et vivre dans notre propre fuseau horaire, nous serons les plus heureux.
Car c’est là et nulle part d’autre que nous sommes censé(e)s être.
Nous ne sommes pas en avance. Nous ne sommes pas en retard. Nos vies sont piles à l’heure !
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