Pendant longtemps, j’ai cru que le bonheur se trouvait dans les bras d’un homme.
Pendant des années, j’ai couru après l’amour, cherchant la validation et l’épanouissement auprès de sources extérieures.
Mais en vieillissant et en devenant plus sage, j’ai compris que le vrai bonheur ne pouvait être trouvé qu’à l’intérieur de moi-même.
Le chemin n’a pas été facile parce que je devais bouleverser toute ma vie.
Comme beaucoup d’autres, j’ai été élevée avec des contes de fées et des comédies romantiques, où l’amour était présenté comme le but ultime, la clé d’un bonheur sans fin.
J’ai donc passé des années à chercher mon prince charmant, convaincue qu’il détenait la clé de mon bonheur.
J’ai fréquenté un nombre incalculable d’hommes, chacun promettant de m’arracher à mes pieds et de réaliser tous mes rêves les plus fous.
Mais à chaque relation ratée, je me sentais plus désabusée et plus vide que jamais.
J’avais l’impression que, quels que soient mes efforts, je ne parviendrais jamais à trouver le bonheur auquel j’aspirais si désespérément.
Ce n’est que lorsque j’ai touché le fond que j’ai commencé à remettre en question mes croyances sur l’amour et le bonheur.
Je me suis retrouvée dans une nouvelle relation ratée, me sentant une fois de plus brisée et vaincue.
Mais au lieu de m’apitoyer sur mon sort, j’ai pris la décision consciente de prendre du recul et de réévaluer mes priorités.
J’ai commencé à plonger dans une profonde réflexion sur moi-même, en me posant les questions difficiles que j’avais évitées pendant si longtemps.
Qu’est-ce que j’attendais vraiment de la vie ?
Quelles étaient mes passions et mes désirs ?
Et surtout, que devais-je faire pour trouver le bonheur en moi-même ?
Ce fut un voyage à la découverte de soi comme je n’en avais jamais entrepris auparavant.
J’ai commencé par renouer avec les choses qui m’apportaient de la joie et de l’épanouissement, qu’il s’agisse de peindre, d’écrire ou simplement de passer du temps dans la nature.
Je me suis autorisée à poursuivre mes passions sans jugement ni attente, en me délectant des plaisirs simples de la vie.
Mais l’aspect le plus transformateur de mon parcours a sans doute été d’apprendre à m’aimer et à m’accepter inconditionnellement.
Pendant des années, j’ai recherché la validation et l’approbation de sources extérieures, croyant que j’avais besoin de quelqu’un d’autre pour me compléter.
Mais en approfondissant ma propre psyché, j’ai compris que le vrai bonheur ne pouvait venir que de l’intérieur.
J’ai commencé par prendre soin de moi et à m’aimer, en me traitant avec la même gentillesse et la même compassion que j’offrirais à un être cher.
Je me suis entourée d’affirmations positives et de rappels de ma valeur, bannissant le discours négatif sur moi-même qui m’avait si longtemps tourmentée.
J’ai également commencé à fixer des limites et à donner la priorité à mes propres besoins et désirs.
J’ai appris à dire non aux choses qui ne me servaient pas et à cultiver des relations qui m’encourageaient et me soutenaient dans mon cheminement.
En retrouvant mon pouvoir et mon autorité, j’ai ressenti un sentiment de libération comme je n’en avais jamais connu auparavant.
Mais la prise de conscience la plus profonde a peut-être eu lieu lorsque j’ai enfin abandonné la croyance qu’un homme pouvait me rendre heureuse.
J’ai compris que placer mon bonheur entre les mains de quelqu’un d’autre était une recette pour la déception et le chagrin d’amour.
Le vrai bonheur ne pouvait venir que de l’intérieur, en m’aimant et en m’acceptant telle que je suis.
Cette révélation a changé le cours de ma vie !
J’ai cessé de chercher l’amour à l’extérieur de moi et je me suis concentrée sur la construction d’une vie épanouissante et pleine de sens, selon mes propres termes.
J’ai poursuivi mes passions avec une vigueur renouvelée, me lançant dans mon travail et mes passe-temps avec un sens de l’objectif et de l’enthousiasme.
Et lorsque j’ai commencé à trouver le bonheur en moi-même, quelque chose de remarquable s’est produit : j’ai commencé à attirer le bon type d’amour dans ma vie.
N’étant plus motivée par le désespoir ou le besoin, j’ai abordé les relations avec un sentiment de confiance et d’assurance.
Et lorsque j’ai enfin rencontré quelqu’un qui me voyait et m’appréciait vraiment pour ce que j’étais, j’ai eu l’impression que l’univers s’était aligné en ma faveur.
Mais même à ce moment-là, je savais que mon bonheur ne dépendait pas de la présence d’une autre personne.
J’avais travaillé trop dur pour trouver la paix et le contentement en moi pour me laisser dicter ma conduite par des circonstances extérieures.
Je me suis donc engagée dans cette relation les yeux ouverts et le cœur plein, sûre de savoir que j’étais déjà entière, telle que j’étais.
Aujourd’hui, je suis reconnaissante pour le voyage qui m’a conduite à cette découverte de soi et à cette autonomisation.
Je suis reconnaissante pour les leçons que j’ai apprises en cours de route, même les plus douloureuses, car elles m’ont permis de devenir la femme que je suis aujourd’hui.
Et surtout, je suis reconnaissante pour le bonheur et l’épanouissement que j’ai trouvés en moi, un trésor qu’aucun homme ne pourra jamais m’enlever.
À lire aussi : Tout a changé quand j’ai compris que je n’avais pas besoin d’un homme…
Pourquoi mettre un terme à une relation peut être la meilleure chose pour vous
Il s’est avéré que le Prince charmant n’était en fait rien d’autre qu’une définition plutôt fidèle du psychopathe. Voilà ce qui t’attend si tu restes dans une relation amoureuse avec un homme toxique!