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Le bonheur nous appartient. A nous seuls.

Le bonheur nous appartient. A nous seuls.

On dit qu’à la naissance l’humain est l’être le plus inachevé du monde vivant. C’est dans son évolution et ses interactions qu’il va construire son identité. Et devenir une personne à part entière. 

Nous sommes conditionnés à fonctionner de telle ou telle manière par notre éducation, les croyances de nos parents et parfois même, les nôtres.

On nous inculque les bases du savoir être et du savoir vivre. On nous oriente vers ce qui est supposé être le meilleur pour nous. Soit disant.

Un conditionnement, qui, de façon inconsciente, nous enfermerait dans un cercle pas franchement vertueux pour notre épanouissement.

En d’autres termes, notre éducation et notre environnement déclencheraient chez certains des frustrations et des difficultés relationnelles que nous pouvons éviter et contourner.

Quand on prend conscience de cela, on en laisse de côté, puis d’autres sont validés par la vérité. Notre vérité. Puis, on passe le relais. 

D’après le 4ème commandement, chaque enfant doit honorer son père et sa mère pour pouvoir vivre longtemps.

Cela leur donnerait le droit d’agir de toutes les manières possibles. Car je cite: « L’enfant doit respect et reconnaissance à ses parents de lui avoir donné la vie ». 

J’ai grandi dans une famille où les principes ancrés par les générations antérieures étaient basés sur ces mêmes valeurs.

Il était tout à fait normal de battre ou de rabaisser son enfant quand un parent n’obtenait pas obéissance. En l’occurrence dans mon cas: Avoir la paix. 

Être humilié et battu est une chose. Et de ne pas pouvoir se défendre par peur de chantage affectif ou de représailles en ait une autre. Ça nous suit toute notre vie.

Et plus on attend, plus on est rongé par la culpabilité. La culpabilité de dire stop. 

Il va de soi, que chaque être humain devrait avoir le droit d’évoluer dans un environnement rempli d’amour et de respect mutuel.

Nous devrions jamais endurer de mauvais traitements. Qu’ils soient physiques ou psychologiques.

Les cris, les insultes et les coups ne devraient, et je dis bien jamais, être une justification d’une désobéissance quelconque.

Les conséquences seraient bien trop importantes; car elles pourraient engendrer de sévères séquelles psychologiques et dévastatrices sur notre développement personnel. 

Dans le cas où dès son plus jeune âge, l’humain subit ce genre de maltraitances, le chemin parcouru vers l’estime de soi et la (re) construction personnelle pourraient s’avérer tumultueuse. 

Depuis toute petite, j’ai passé le plus clair de mon temps à me faire valoir, faire valider mes idées et à me penser responsable de chacunes de mes déceptions.

Je n’ai jamais été assez suffisante. Ou toujours de trop. « Mais qu’est ce qu’on a fait pour mériter ça ? » me disait on. A contrario, on a eu espoir en me dictant comment me comporter, quoi dire ou comment penser.

Au dépit de mes envies ou de mes croyances : « Nous, on connaît la vie, c’est pour ton bien » me répétait elle.

On m’a appris à toujours me méfier des autres. Ne pas trop en dire. Ne pas faire trop de bruit pour ne pas faire honte.

J’ai grandi avec l’idée que je ne vaudrais rien si je ne me conformais pas à ce que l’on avait « prévu » pour moi.

Sans jamais me laisser faire, et me pensant trop stupide pour prendre mes propres décisions, j’ai subi des injustices qui ont développées chez moi des incompréhensions comportementales et sociales. 

A l’âge adulte, ces incompréhensions m’ont amenées à tout remettre en question. Mes idéaux, mes projets d’avenir, le bien du mal, ma place dans la société et avec autrui.

J’ai souvent pensé que si on m’accordait un peu de temps et d’importance ce serait toujours ça de prit. J’existais parce que les autres me l’autorisait. J’étais à la merci des autres. 

Je pense avoir été trop naïve. Trop naïve pour penser que je pouvais être aimé de tous.

Je me suis laissé débordée, parfois même écrasée par ces personnes douées dans l’art de la manipulation. 

Puis, j’ai compris. 

J’ai compris être la seule détentrice de mon propre bonheur. Moi seule. J’ai compris que la plupart de mes déceptions venaient d’un manque émotionnel lié à l’enfance.

Et que je devais, à présent, trouver une constante émotionnelle pour me préserver de tout danger. Et pour cela, j’ai finalement compris que mon bonheur ne devait plus être influencé par qui que ce soit. 

J’ai compris que je devais arrêter de me justifier et demander l’approbation d’être celle que je suis.

Je devais à présent être en accord avec mes idéaux et non avec les leurs pour être heureuse.

Certes, la famille dans laquelle j’ai grandi ne sera jamais aimante et à l’écoute de mes aspirations, mais j’ai bien trop en moi pour tout laisser derrière moi. J’ai décidé de prendre les choses en main.

Car, de toute façon il n’y a pas de retour en arrière possible. Et c’est comme ça. 

Alors non je ne me sens pas reconnaissante d’avoir évolué dans de telles circonstances. 

Mais avec du recul, je suis reconnaissante à la vie de m’avoir rendue forte, et de ne jamais m’avoir laissé lâcher prise, quelque soit les épreuves parcourues.

Je suis reconnaissante d’être tombé, et d’avoir su me relever.

Parce que ça fait parti du processus d’apprentissage. L’important est de continuer à persévérer. No matter what! 

Je suis reconnaissante d’avoir autour de moi des personnes riches d’humanité et de bienveillance.

Des personnes qui ne me jugerons jamais pour leur propre intérêt et qui ne seront jamais radin de leur amour. 

L’âge, le sexe, la hiérarchie familiale, ou le statut social d’une personne ne devraient jamais être une cause de respect. Nous y avons tous le droit. 

Nous sommes tous des merveilles. Mais les merveilles ne s’accordent pas toujours entres elles, même celles de sang. C’est une fatalité. Il faut s’y faire. 

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