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5 Signes qui prouvent que vous ignorez vos émotions (exprès)

5 Signes qui prouvent que vous ignorez vos émotions (exprès)

Sans le savoir, vous utilisez la logique pour ne pas ressentir vos émotions.

C’est ce que l’on appelle le contournement émotionnel, c’est-à-dire l’intellectualisation de ce que vous ressentez.

En faisant cela, vous cherchez à éviter la douleur et la souffrance.

Les gens peuvent refuser de faire face à leurs émotions pour diverses raisons.

Ces raisons sont complexes et varient, bien évidemment, d’une personne à l’autre.

Je vais vous donner quelques exemples de facteurs qui vous poussent à éviter vos émotions :

  • La peur

Les émotions peuvent être intenses et accablantes !

Certaines personnes craignent que le fait d’affronter leurs émotions n’aggrave leur détresse ou qu’elles ne soient pas capables de gérer ce qu’elles ressentent.

  • L’évitement

Les émotions surviennent souvent en réponse à des situations difficiles ou douloureuses.

L’évitement des émotions est un mécanisme d’adaptation visant à se protéger contre la reviviscence d’expériences difficiles.

  • Les facteurs culturels ou sociaux

Dans certaines cultures ou certains environnements sociaux, l’expression de certaines émotions, comme la tristesse ou la vulnérabilité, peut être stigmatisée.

Les gens répriment alors leurs émotions pour se conformer aux attentes de la société.

  • Le manque de conscience émotionnelle

Certaines personnes n’ont jamais développé un sens aigu de la conscience émotionnelle.

Ainsi, elles ne comprennent pas pleinement leurs émotions ou la manière de les identifier et de les étiqueter.

  • Les traumatismes passés

Les expériences traumatisantes empêchent souvent une personne de faire face à ses émotions.

Le fait de revivre un traumatisme passé par le biais de l’exploration émotionnelle peut être pénible, et certaines personnes l’évitent par souci d’autoprotection.

  • La suppression des émotions

Les personnes apprennent fréquemment à réprimer leurs émotions pour faire face aux exigences de la vie.

Ainsi, elles croient que le fait de se montrer vulnérable est un signe de faiblesse ou que cela les empêchera de fonctionner efficacement.

  • Le déni

Certaines personnes nient ou minimisent leurs émotions parce qu’elles ne veulent pas admettre, ni à elles-mêmes ni aux autres, qu’elles sont en difficulté ou qu’elles souffrent.

Le déni est alors un mécanisme de défense.

  • Le manque de soutien

En l’absence d’un système de soutien ou d’un espace sûr pour exprimer ses émotions, une personne peut être plus encline à les éviter.

Elle se sent alors isolée dans ses expériences émotionnelles.

  • Les problèmes de santé mentale

Des troubles tels que la dépression, l’anxiété ou le trouble de la personnalité limite entravent la capacité d’une personne à faire face à ses émotions et à les gérer.

Elle peut avoir besoin d’une aide professionnelle pour surmonter ces difficultés.

Voulez-vous savoir si vous évitez de faire face à vos émotions ?

Voici les signes que vous devez chercher :

1. Vous passez en mode ‘solution’

Vous ne prenez jamais le temps d’écouter vos émotions ni de comprendre leur origine.

Votre premier instinct est de chercher une solution, une façon de régler le problème.

Dès que quelque chose crée une détresse émotionnelle chez vous, vous devez agir physiquement pour ne pas laisser vos émotions prendre le dessus.

Littéralement, vous refusez les sentiments négatifs qui pourraient vous obliger à affronter vos pensées intrusives.

Exemple

Votre chéri rompt avec vous…

Au lieu de pleurer, d’analyser la relation et la rupture amoureuse et de guérir vos blessures émotionnelles, vous faites des plans.

Déjà, vous planifiez votre vie de célibataire idéale.

Vous prévoyez des vacances, de nouveaux passe-temps et vous sortez avec vos amis.

À aucun moment, vous ne vivez le moment présent par peur de ressentir toute la douleur.

2. Vous vous appuyez sur les faits

Quand quelque chose de fortement émotionnel se produit, vous passez aux idées basées sur des faits.

Vous vous appuyez sur une logique qui vous rassure !

Des citations célèbres aux dictons sur la vie, vous utilisez tout ce qui peut vous aider pour traverser ce moment.

La douleur n’est pas une émotion qui est acceptable pour vous, car vous savez que vous ne pouvez pas fonctionner normalement si vous souffrez.

Alors, vous vous reposez sur des choses concrètes que vous pouvez toucher ou contrôler.

Exemple

L’une de vos amies a un terrible accident de voiture et malheureusement, elle décède.

Au lieu d’affronter votre tristesse et de vous rappeler tous les bons moments passés ensemble, vous cherchez la logique derrière la mort.

Vous dites des choses comme ‘la mort fait partie de la vie’, ‘inévitablement, on meurt tous’ ou ‘on se reverra bientôt de toute façon’.

3. Votre vocabulaire émotionnel est limité

Vous n’êtes pas en mesure de nommer les émotions ni les expériences difficiles.

Comme vous avez passé votre vie à éviter de ressentir et de vous confronter à vos blessures, vous ne comprenez pas vraiment comment cela fonctionne.

Pourquoi ressentez-vous une telle émotion ?

D’où vient cette émotion ?

Même si vous êtes maintenant sur la voie de l’alignement émotionnel, vous avez passé tellement de temps à fuir que vous ne pouvez pas cerner tout ce qui se cache en vous.

Exemple

Lorsque votre maman vous demande comment vous vous sentez depuis que votre chéri a rompu, vous répondez ‘je ne sais pas’.

Ensuite, vous passez à autre chose pour ne pas avoir à parler de vos émotions.

Ce n’est pas seulement que vous ne voulez pas que l’autre personne sache ce que vous ressentez, mais vous ne voulez pas vous-même savoir ce qu’il se passe en vous.

4. Tout doit être logique

Lorsque quelque chose n’a pas de sens, vous cherchez à vous éduquer.

Pour répondre à la situation, vous lisez, vous faites des recherches et vous explorez différentes théories.

Si vous ressentez une émotion négative, vous voulez trouver la logique de son apparition.

Est-ce votre enfance ?

Vos relations passées sont-elles à l’origine ?

Tout d’un coup, la psychologie devient votre meilleure amie.

Au fil du temps, vous avez accumulé tellement de connaissances sur ce sujet que vous êtes maintenant capable de ‘lire’ vos amis.

Cela signifie que vous pouvez comprendre ce qu’ils ressentent, pourquoi ils ressentent cette émotion et comment ils peuvent la gérer.

Exemple

Si vous perdez votre emploi, vous n’êtes pas triste.

Vous vous jetez sur votre ordinateur pour mettre à jour votre CV et votre lettre de motivation.

Ensuite, vous envoyez des centaines d’offres afin de trouver un autre travail au plus vite.

De plus, vous faites des recherches pour connaître le taux de licenciement, de chômage et les secteurs en développement.

5. Vous faites du compartimentage

En fait, on pourrait même dire que vous êtes excellente !

Quand une situation douloureuse se produit, vous rangez ces émotions dans une boîte que vous cachez au fond de votre cerveau.

Certes, vous vous sentez coincée avec vos émotions négatives, mais en même temps, cela vous évite de souffrir.

Sur le coup, cela vous soulage, mais sur le long terme, cela provoque des vagues émotionnelles que vous ne pouvez plus contrôler.

Dorénavant, vous avez des dizaines de boîtes dans lesquelles vous avez rangées tout un tas d’informations difficiles à accepter.

Exemple

Récemment, vous avez découvert que vous souffrez d’une maladie grave.

Au lieu d’être triste et d’accepter la situation et la peur liée à votre maladie, vous vous fermez.

Pour cela, vous trouvez des distractions pour vous concentrer sur autre chose.

Parfois, cela vous pousse même à négliger votre santé, ce qui n’est pas bon.

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