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Ce que j’aurais aimé savoir avant de tomber amoureuse de la mauvaise personne

Ce que j’aurais aimé savoir avant de tomber amoureuse de la mauvaise personne

Si quelqu’un m’avait dit que l’amour pouvait faire aussi mal, j’aurais probablement souri, pensant que c’était une exagération.

Comme toi, j’ai cru que tout ça faisait partie du jeu, de l’épreuve de l’amour.

On dit souvent que l’amour est censé nous élever, nous rendre meilleures, plus fortes.

On oublie de nous dire qu’il peut aussi nous détruire, nous faire perdre notre propre identité.

Mais ça, je ne l’ai compris que bien trop tard !

Il y a des choses que l’on ne voit pas quand on tombe amoureuse, ou plutôt, des choses que l’on choisit de ne pas voir.

L’amour, au début, c’est comme une lumière éclatante qui éclipse tout ce qui pourrait faire ombre.

L’illusion de ce bonheur parfait nous aveugle et nous fait oublier nos propres besoins.

On se laisse emporter par ce tourbillon de sentiments, ce tourbillon qui nous fait oublier tout le reste, les signaux, les petites voix qui nous chuchotent pourtant qu’il y a quelque chose qui cloche.

Parce que c’est ça, l’amour, n’est-ce pas ?

On ferme les yeux sur les imperfections, on oublie les petites imperfections et on se concentre sur ce qu’on imagine être l’amour parfait.

Mais il y a une vérité qu’on oublie trop souvent : si tu dois fermer les yeux pour aimer, ce n’est pas de l’amour, c’est de l’aveuglement.

Et j’ai payé cher cette leçon !

Je ne sais pas pourquoi il m’a fallu tant de temps pour comprendre que ce n’était pas de l’amour.

Peut-être parce que l’amour, on l’a tellement idéalisé, que l’on refuse de croire qu’il peut ressembler à ça.

Peut-être aussi parce que je voulais tellement y croire, parce que je m’accrochais à cette image qu’on m’avait donnée de l’amour.

Mais en réalité, je me suis perdue et ce que j’avais pris pour de l’amour n’était qu’un piège.

Un piège que je m’étais tendu toute seule !

Au début, il y a eu ces petites attentions, ces gestes tendres qui m’ont fait croire que j’étais aimée, qu’il se souciait de moi.

Ces moments où l’on se sent spécial, où l’on se sent choisie, où l’on a l’impression que rien ne peut nous séparer.

Et puis, peu à peu, les petites choses qui m’avaient fait sourire se sont transformées en des armes, des moyens de me contrôler, de me faire douter.

Il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre que ce n’était pas un amour sain, mais c’était déjà trop tard.

Quand tu te rends compte que l’amour que tu reçois t’éloigne de toi-même, il est souvent trop tard.

Ce que j’aurais aimé savoir avant de m’engager dans cette relation, c’est qu’un amour ne doit jamais te faire te perdre.

Tu ne devrais jamais avoir à t’effacer pour que quelqu’un t’aime.

Et pourtant, je l’ai fait. J’ai sacrifié mes désirs, mes rêves, mes besoins.

J’ai cru que l’amour était un acte de renoncement, que si je donnais tout, il finirait par me rendre tout.

Mais la vérité, c’est que l’amour ne fonctionne pas ainsi.

Ce n’est pas un échange de sacrifices. Ce n’est pas une question de « je te donne tout, tu me donnes tout ».

L’amour ne devrait jamais être une transaction, et pourtant, j’ai été prise dans cette logique, comme un papillon attiré par la lumière.

Je pense que le plus difficile à accepter a été la lente évolution des petites violences invisibles.

Au début, c’était des petites choses, presque insignifiantes.

Des moments où je sentais que quelque chose clochait, mais je les balayais, me disant que ce n’était rien, que j’étais trop sensible.

Parce qu’il me disait que j’étais trop sensible !

Il m’a fait douter de moi-même, des choses simples que je savais être vraies.

Comme si j’étais responsable de chaque petit problème qui surgissait.

Comme si c’était moi qui avais créé cette atmosphère de tension.

Ce n’est qu’avec du recul que j’ai compris qu’il me manipulait, qu’il me faisait sentir coupable pour des choses qui n’étaient même pas ma faute.

Il m’a fait croire que tout ce que je ressentais était exagéré, que mes émotions n’étaient pas valides.

Il m’a fait croire que je devais toujours le rassurer, que c’était à moi de « gérer » les crises qu’il provoquait.

C’était un tourbillon qui m’emportait sans que je ne réalise à quel point je m’éloignais de ma propre vérité, de mes besoins essentiels.

Et c’est là que l’auto-trahison a commencé !

Chaque petit compromis, chaque petit « je vais laisser ça passer », chaque moment où je me suis tue pour ne pas créer de conflit, m’a éloignée un peu plus de qui j’étais.

Mais la plus grande erreur que j’ai faite a été de croire que l’amour exigeait de moi cette forme de sacrifice, cette forme de perte de soi.

Je croyais qu’il fallait donner toujours plus, tout donner, pour que l’autre nous voie.

J’ai oublié que l’amour n’est pas là pour nous éteindre, mais pour nous allumer.

Et cet homme, au lieu de nourrir ma lumière, l’a éteinte, petit à petit.

Si quelqu’un m’avait dit qu’un homme qui t’aime ne te ferait jamais de mal, qu’il ne chercherait jamais à te diminuer, à te faire douter de toi-même, j’aurais sûrement souri, pensant que c’était évident.

Mais ce n’était pas évident, parce qu’on croit qu’on peut tout pardonner au nom de l’amour.

On se dit que ça va passer, que l’autre va changer.

Mais, souvent, l’autre ne change pas. Et c’est à toi de changer.

C’est à toi de voir les signaux, de comprendre que l’amour n’est pas là pour te faire souffrir.

Que si tu te sens constamment sur la défensive, constamment obligée de justifier tes émotions ou tes besoins, ce n’est pas de l’amour.

C’est une manipulation !

Aujourd’hui, je sais que je mérite plus que ça.

Je mérite un amour qui ne me demande pas de m’effacer.

Un amour qui me fait grandir, qui me rend plus forte, plus épanouie.

Un amour où je peux être moi, sans crainte d’être jugée, rejetée ou ignorée.

Et même si je n’aurais jamais voulu traverser cette souffrance, elle m’a appris une chose précieuse : je ne peux plus me sacrifier pour un amour qui n’en vaut pas la peine.

Je ne peux plus accepter des miettes d’affection.

Je mérite un amour entier, un amour respectueux.

Si tu es dans une relation où tu te sens perdue, où tu te perds petit à petit, sache que ce n’est pas de l’amour.

Ce n’est pas de l’amour qui te fait oublier qui tu es.

Ce n’est pas de l’amour qui te pousse à t’effacer, à douter de toi-même.

L’amour, c’est l’élévation, c’est la paix, c’est la douceur, même dans les moments difficiles.

Et c’est ce que tu mérites !

Aujourd’hui, je n’ai plus peur d’aimer. Mais je sais désormais qu’aimer, c’est aussi s’aimer soi-même.

C’est savoir quand partir, quand dire stop, quand reconnaître que l’amour que l’on donne ne doit jamais nous faire disparaître.

Et c’est cette certitude qui me guide maintenant.

Je n’aurais pas aimé vivre cette douleur, mais je suis reconnaissante d’avoir appris à quel point il est important de se respecter, d’aimer sans se perdre.

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