Skip to Content

Voici pourquoi tu es accro à la souffrance !

Voici pourquoi tu es accro à la souffrance !

Tu dis que tu veux la paix. Tu dis que tu veux être heureuse.

D’ailleurs, tu répètes que tu veux enfin tourner la page, sortir de ce cycle, ne plus tomber dans les mêmes pièges, ne plus pleurer pour quelqu’un qui ne te voit pas, ne plus t’accrocher à ce qui t’épuise.

Tu le dis sincèrement. Mais malgré toutes tes intentions, tous tes efforts, toutes les promesses que tu te fais, tu y retournes.

Encore. Tu rouvres la porte, tu réponds au message, tu pardonnes trop vite, tu minimises encore une fois.

Et tu te demandes pourquoi. Pourquoi tu n’arrives pas à sortir de cette boucle.

Pourquoi tu répètes des schémas qui te blessent. Qu’est-ce qui t’attache alors que tu devrais partir ?

Pourquoi tu restes là où ton cœur se vide lentement.

Ce que tu ne veux pas entendre, c’est que quelque part, tu es devenue accro à cette souffrance.

Ce n’est pas une insulte. Ce n’est pas un jugement.

C’est un fait brutal, mais libérateur une fois que tu le regardes en face.

Ce n’est pas parce que tu aimes souffrir

shutterstock

En fait, tu as été programmée pour croire que c’est ça, l’amour.

Tu n’as pas appris à reconnaître la paix comme quelque chose de normal, de sûr, de réconfortant.

Tu l’as perçue comme quelque chose de temporaire, de fragile, presque suspect.

Et tu t’es habituée à survivre dans l’instabilité, à respirer dans l’attente, à vibrer dans le manque.

Ton système nerveux, ton cœur, ton esprit : tout en toi s’est adapté à cette forme de tension émotionnelle constante.

Tu es devenue experte dans l’art de supporter.

Supporter l’indifférence, supporter les silences qui durent trop longtemps, supporter les paroles qui font mal, les gestes qui blessent, les déséquilibres qui t’écrasent.

Et tu t’es convaincue que c’était ça, l’intensité.

Que c’était ça, la passion. Que c’était ça, ce qu’on appelle “aimer profondément”.

Mais non. Ce n’est pas aimer. C’est survivre. C’est endurer.

C’est rester accrochée à une illusion, à un espoir qui n’a jamais eu les épaules pour te porter.

Tu restes parce que cette souffrance, tu la connais

shutterstock

Cette souffrance est familière. Tu sais comment elle fonctionne.

Elle te fait mal, mais tu sais comment naviguer dedans.

Elle te détruit, mais tu sais où elle t’amène.

Tu préfères cette douleur que tu comprends plutôt qu’un bonheur que tu ne maîtrises pas.

Tu crois que tu contrôles mieux l’inconfort que l’amour vrai.

Parce que le vrai amour, celui qui ne fait pas mal, celui qui n’exige pas que tu t’effaces ou que tu te déchires pour être aimée, celui-là te paraît presque irréel.

Et si tu l’as déjà rencontré, tu l’as peut-être rejeté.

Tu l’as trouvé trop calme, trop prévisible, trop simple.

Tu t’es dit que tu ne ressentais pas de frissons. Mais ce n’était pas de l’ennui.

C’était de la sécurité. Et tu ne savais pas quoi en faire.

Tu t’es désintéressée de ce qui ne réveillait pas en toi le besoin d’être sauvée, rassurée, réparée.

Parce que tu t’es construite dans l’idée qu’aimer, c’est toujours devoir lutter.

La douleur te donne un sentiment de contrôle

shutterstock

Elle te permet de te raconter que tu choisis ce que tu vis, même si ça te détruit.

Tu restes parce que tu veux croire que tu peux changer l’autre, que ton amour suffira, que ta loyauté finira par réveiller en lui quelque chose.

Tu as besoin de te prouver que tu peux transformer cette relation bancale en quelque chose de solide.

Tu veux gagner. Tu veux comprendre. Tu veux réparer ce qui t’a abîmée.

Mais tu ne veux pas lâcher. Parce que lâcher, ce serait reconnaître que tu n’as jamais eu le pouvoir.

Que tu t’es battue seule contre un mur. Que tu t’es oubliée pour quelqu’un qui ne voulait même pas de ton amour, juste de ta présence soumise.

Et cette vérité-là fait trop mal !

Alors, tu préfères souffrir dans l’espoir que ça finira par s’arranger.

Même si, au fond, tu sais que ça ne changera jamais.

Ce que tu ressens, c’est une forme de dépendance émotionnelle

Ton corps est accro à ces montagnes russes.

Un mot gentil de sa part, après trois jours de silence, te fait l’effet d’une drogue.

Un “je t’aime” balancé au hasard, après t’avoir ignorée ou rabaissée, te fait fondre.

Tu prends ça comme une victoire, comme une preuve qu’il tient à toi.

En fait, tu collectionnes les miettes, tu les glorifies.

Tu acceptes qu’il te brise, parce qu’il te recolle parfois, à moitié.

Mais ça suffit à entretenir l’illusion. Tu vis dans l’espoir du prochain geste tendre, de la prochaine attention, de ce moment fugace où tu redeviens importante.

Et entre-temps, tu t’éteins. Tu t’oublies. Tu ne sais plus qui tu es en dehors de cette attente.

Tu ne vis que pour ces instants rares où il te regarde comme si tu comptais.

Et quand ils disparaissent, tu redoubles d’efforts. Tu t’effaces plus.

Tu pardonnes plus. Tu donnes plus. Jusqu’à n’avoir plus rien à donner, sauf ta douleur.

Mais cette douleur, tu la portes depuis longtemps

shutterstock

Elle ne vient pas seulement de lui. Elle est plus ancienne.

Elle vient de ces premières blessures, de ton enfance peut-être, où tu as appris que l’amour est conditionnel.

Où on t’a fait croire que tu devais mériter l’attention, que tu devais être sage, utile, parfaite pour être digne d’amour.

Tu as grandi avec la sensation que tu devais toujours faire plus, donner plus, attendre plus.

Et tu as porté cette croyance dans tes relations.

Tu t’es accrochée à ceux qui te faisaient sentir “pas assez”, parce que c’était un terrain connu.

Tu n’as pas appris à recevoir l’amour librement. Tu as appris à courir après.

À le mendier. À le gagner. Et ça t’a épuisée.

Tu n’as pas seulement peur de souffrir. Tu as aussi peur d’aller mieux.

Parce que si la douleur s’en va, que reste-t-il ?

Tu n’as jamais connu l’amour dans la sérénité.

Tu n’as pas appris à te reposer dans une relation, à être toi sans te justifier.

Alors, tu rejettes ce que tu ne comprends pas.

De plus, tu rejettes les hommes qui te veulent simplement, honnêtement.

Tu trouves ça suspect, trop facile, pas assez passionné.

Tu dis que tu ne ressens rien. Mais en réalité, tu es en manque d’adrénaline.

Tu ne sais pas encore ce que c’est, l’amour paisible. Tu crois que ce calme cache un piège.

Parce que la douleur, elle, au moins, tu sais quand elle arrive.

Tu sais comment l’anticiper. Elle est prévisible. Et tu confonds ça avec la sécurité.

Tu es aussi loyale à ta douleur

shutterstock

Elle est devenue ton identité. Tu t’es raconté que tu étais forte parce que tu supportais tout.

Et c’est vrai, tu es forte. Mais la vraie force, ce n’est pas de tout supporter.

C’est de refuser de continuer à souffrir pour exister.

C’est de décider que ton histoire ne sera pas définie par ce qui t’a blessée.

Mais pour ça, il faut faire le deuil. Le deuil de l’ancienne toi.

Celle qui se battait pour être aimée. Celle qui croyait qu’elle devait se briser pour mériter une place dans le cœur de quelqu’un.

Celle qui se faisait petite pour qu’on la garde. Tu dois la laisser partir.

Tu dois choisir une autre voie. Et c’est douloureux aussi, au début.

Parce que ça te plonge dans un vide. Un espace nouveau où tu ne sais pas comment être.

Mais ce vide, ce n’est pas le néant. C’est le début de toi.

Conclusion

shutterstock

Tu mérites un amour qui ne te met pas en miettes.

Tu mérites de te réveiller sans angoisse, sans attendre un message, sans interpréter des silences.

Tu mérites un amour qui ne te fait pas douter de ta valeur.

Mais pour y accéder, tu dois désapprendre !

En fait, tu dois rééduquer ton cœur, ton corps, ton esprit.

Tu dois apprendre à t’aimer sans que ça passe par la douleur.

Tu dois apprendre que tu n’as pas besoin de souffrir pour mériter une place.

Tu existes déjà. Tu es déjà assez. Tu es déjà digne. Tu ne dois plus courir.

Tu dois te poser. Tu dois guérir. Et la guérison, ce n’est pas un conte de fée.

C’est inconfortable, c’est long, c’est déroutant. Pourtant, c’est réel.

Et ça commence le jour où tu choisis de ne plus te nourrir de ce qui te détruit.

Le jour où tu choisis de ne plus romantiser la douleur.

Le jour où tu te regardes enfin avec tendresse, avec exigence aussi, et que tu te dis : “Je mérite mieux. Et je vais m’en donner les moyens.”

À lire aussi : Ne confonds pas amour et souffrance : reconnaître le début d’une relation toxique

Pourquoi mettre un terme à une relation peut être la meilleure chose pour vous

Il s’est avéré que le Prince charmant n’était en fait rien d’autre qu’une définition plutôt fidèle du psychopathe.
Voilà ce qui t’attend si tu restes dans une relation amoureuse avec un homme toxique!