J’étais en train de lire quand je suis tombée sur la phrase suivante : « chaque personne en ce monde devrait, au moins une fois dans sa vie recevoir une standing ovation, parce que nous avons tous triomphé du monde. » Me voici donc décidée à offrir des standing ovations à tous ceux ayant affronté et essayé de surmonter de terribles circonstances afin de continuer à vivre, comme je l’ai fait moi-même.
Je pense aux fois où nous avons dit au revoir alors que ce l’on souhaitait dire « s’il-te-plait reste » et où l’on a dû dire adieu à quelqu’un, non par choix mais parce qu’eux nous ont abandonnés.
Je pense à tous les « toujours » qui sont devenus des « jamais » en un battement de cil et où tout ce que l’on pouvait faire c’était de nous mordre la langue, de sourire et d’accepter les choses telles qu’elles étaient, espérant que le meilleur était à venir.
Je pense à toutes les personnes qui nous ont manqué et à nos rêves emplis d’obscurité et de leur voix. Je pense à toutes ces personnes qui sont dans nos têtes mais qui n’apparaissent plus dans nos rêves. Je pense à ceux desquels nous n’avons plus maintenant que des souvenirs de souvenirs.
Je pense à vous et à moi et à ces millions/milliards d’autres qui se réveillent chaque matin en espérant que la journée sera belle alors même que tout est contre eux. Je pense à tous ceux d’entre-nous qui savent mériter mieux, ne l’obtiennent jamais et continuent pourtant à espérer parce qu’ils croient en quelque chose de plus grand que le destin : en eux-mêmes. Et cela nous permet de continuer.
Je pense à toutes ces nuits sombres et sans fin, à ces jours passés en un clin d’oeil, aux coups durs qui nous ont mis à genoux, aujourd’hui où des mois/années en arrière, à ces fois où nous nous sommes relevés seuls, à toutes les larmes que l’on n’a pas essuyées, à vous qui continuez de chercher la lumière dans les ténèbres.
Je pense à toutes les fois où vous avez douté de vos choix, à toutes les fois où vous avez eu peur de gaspiller votre temps précieux, à toutes les fois où vous vous êtes senti(e) vivant(e), à toutes les personnes qui vous ont permis de vous sentir heureux(se), d’être en vie et d’être témoin de ce moment.
Je pense à toutes ces fois où vous vous êtes assis(s) épuisé(e) et sans aucun espoir, à toutes les fois où vous avez eu besoin d’une inspiration qui n’est jamais venue, à toutes les fois où les choses n’ont pas marché comme vous le souhaitiez, à toutes ces excuses que vous n’avez jamais dites ou reçues, à toutes ces personnes perdues parce que parfois il faut les perdre pour apprécier leur valeur, les chérir dans nos souvenirs et chercher quelque chose de mieux.
Je pense à tous les professeurs et parents qui n’ont jamais essayé de vous comprendre, à tous les amis qui n’ont jamais réellement compris le concept d’amitié, à tous ceux qui vous ont fait croire que c’était entièrement votre faute et que VOUS étiez différent(e). À vous, qui avez plié mais n’avez jamais rompu. Jamais rompu. À vous, à qui je dis maintenant de se redresser.
Je pense à tout l’amour que vous avez donné et méritiez mais n’avez pas reçu en retour, sans jamais laisser ces personnes vous vider, au pardon que vous avez donné mais n’avais jamais reçu, à toutes les secondes chances qui ont mal tourné parce que les choses auraient pu être les mêmes mais ces personnes ont changé et vous ont blâmé(e) pour ça. (Ne faites pas la même erreur) !
Je pense aux souffrances, aux peines, qui vous ont rendu(e) plus fort(e) et meilleur(e). Je pense à tous ceux qui s’accrochent à une personne déjà partie, qui se penchent au dessus de leur balcon espérant s’envoler, qui se réveillent les yeux fatigués, qui sont entourés d’amis qu’ils ne connaissent plus, qui s’assoient dans leur chaise usée et attendent le changement qui les éloignera de ce siège.
Je pense à tous ces adultes encore hantés par les paroles de leurs parents, aux disputes ignorées grâce à vos mains couvrant vos oreilles, à tout ceux qui ont donné au monde bien plus de gentillesse qu’ils n’en ont reçue en retour.
Je pense à tous ceux qui vous ont préféré d’autres personnes ou d’autres choses et qui vous ont enseigné à ne jamais faire une telle chose à quelqu’un d’autre. Je pense à toutes ces fois où vous vous êtes senti(e) remplacé(e), oublié(e), peu important(e) et « pas assez bien » et où vous avez tout accepté parce que vous pensiez que les choses étaient et seraient toujours ainsi avec vous. À vous à qui je dis cela : ce N’est PAS comme ça avec vous. Vous ne méritez, ni d’être remplacé(e), ni d’être oublié(e), ni d’être peu important(e), ni de vous entendre dire que vous n’êtes pas assez bien.
À vous qui êtes IRREMPLAÇABLE, INOUBLIABLE, IMPORTANT(E) ET ASSEZ BIEN. Oui, vous l’êtes. N’oubliez pas cela et ne laissez personne vous convaincre du contraire. Vous méritez une standing ovation parce que vous êtes en vie et êtes vous ; peu importe qui vous êtes ou qui vous avez été, quoi que vous ayez fait ou n’avez jamais trouvé le courage de faire, pour avoir surmonté tous ce que les autres ont pu vous faire, pour tout. Je pense à vous, mon cher (ma chère). J’espère que vous savez à quel point vous êtes merveilleux(se) et à quel point vous pouvez l’être plus encore.
Pourquoi mettre un terme à une relation peut être la meilleure chose pour vous
Il s’est avéré que le Prince charmant n’était en fait rien d’autre qu’une définition plutôt fidèle du psychopathe. Voilà ce qui t’attend si tu restes dans une relation amoureuse avec un homme toxique!