Les histoires d’amour ne connaissent pas toutes une fin heureuse. Loin de là. La vie est ainsi faite et je l’ai appris à la manière forte.
La vie est injuste. L’univers est cruel. Il aime à donner pour ensuite reprendre.
Notre relation a démarré sur les chapeaux de roues. Aussi pure et belle que dans un roman à l’eau de rose. Nous dansions à la lueur des bougies. Nous nous embrassions tendrement avant de nous endormir. Nous nous écrivions pour nous dire bonjour.
Mais l’intensité d’un nouvel amour s’accompagne toujours de la potentialité d’un adieu douloureux.
Je n’arrivais pas à m’arrêter de parler de toi ! Je ne sais même pas si tu le sais … Un peu ridicule, mais je parlais de tes gouts culinaires à mes copines. Je montrais tes messages adorables à ma mère. Je parlais de toi à quiconque était prêt à m’écouter !
Tu étais mon sujet de conversation favori. Et mes ami(e)s me disaient ne m’avoir jamais vue aussi heureuse et épanouie.
J’étais telle une enfant venant de recevoir un nouveau jouet. Je ne voulais jouer qu’avec toi, je ne voulais parler que de toi, je ne pensais qu’à toi et ainsi de suite. J’aurais pu faire n’importe quoi pour toi, si seulement ça me permettait de te faire sourire.
Et c’est ce que j’ai fait. J’ai démissionné de mon boulot que tu n’appréciais pas. Je me suis débarrassée de mes anciens vêtement pour acheter ceux qui te paraissaient plus convenables. J’ai cessé de me maquiller pour devenir celle que tu attendais que je sois.
Bref, j’ai fait tout ce que tu voulais, dans l’espoir de te garder à mes côtés et de te satisfaire. Et malgré mes tentatives désespérées, malgré mes larmes et mes supplications, tu n’as jamais su m’aimer comme je le souhaitais. Rien ne changeait.
Je crois en les secondes chances. Et en les troisièmes, les quatrièmes, etc. Je pourrais offrir un million de chances à quelqu’un, pour peu que je le vois faire des efforts pour changer. Mais toi, tu n’as jamais su changer.
Après tant de temps passé en étant la seule à faire des efforts, j’ai dû prendre une décision. J’ai dû faire ce qu’il fallait pour moi et passer à autre chose.
Mais passer à autre chose est rarement une tâche facile. Il m’arrive encore de rêver de toi et de nous. Certains matins, je me réveille en larmes. Je pense encore à toi, presque tous les jours et aux souvenirs que nous avons en commun.
Mais je pense surtout à ce que nous aurions pu devenir ensemble. C’est mon passe-temps favori… Imaginer ce que nous serions aujourd’hui. Imaginer notre famille. Imaginer notre vie.
Mais cette vie que j’imagine n’est en rien réelle. Elle est en fait le fruit de tes mensonges. De ces mensonges dont tu as empli ma tête. Je rêvais d’une vie de famille, tu le savais et tu en as allègrement profité.
Tu m’as donné à voir l’image d’une vie de famille parfaite, d’une vie à deux idyllique et pendant tout ce temps, tu étais ailleurs.
Tu m’as donné tous les espoirs du monde et me les a repris en un clin d’œil.
Et je me pose la question aujourd’hui : était-ce ce que tu avais prévu depuis le début ? Un plan savamment calculé et mis en œuvre ?
C’est un peu comme si tu avais aperçu cette jeune fille naïve, qui ne savait pas encore ce qu’était l’amour et que tu t’étais dit : « elle, je vais lui en donner pour son argent ». Comme si tu voulais me montrer la beauté la plus pure pour ensuite me dévoiler toute la laideur du monde.
Tu m’as fait connaître mes plus beaux hauts et mes pires bas.
Et j’aurais vécu 100 ans au plus bas pour un seul jour de bonheur avec toi. J’étais dépendante de tes baisers, de tes caresses … Prête à me damner pour un seul d’entre eux.
Je n’ai jamais été jalouse. Je disais toujours que si un homme (ou une femme d’ailleurs) te donne des raisons d’être jalouse, il faut s’en aller.
C’était, bien-sûr, jusqu’à ce que je découvre l’existence de toutes les filles qui ont dormi dans notre lit en mon absence. Et quelque chose en moi a changé, ma confiance, ma tranquillité d’esprit. Tout a été chamboulé.
Je ne trouvais plus la paix lors de mes nuits de solitude. Le silence me pesait et me rappelait que pendant que j’étais étendue seule, tu étais certainement en compagnie d’une autre.
Tu m’as transformée en monstre de jalousie. J’avais l’impression de devoir te coller à chaque seconde, sans quoi tu serais avec une autre. Je t’étouffais et tes mensonges m’étouffaient.
À ce moment-là, nous savions tous les deux que notre relation était devenue malsaine. Nous manquions d’air. Je n’arrivais plus à croire en nous et je savais que l’instant fatidique s’approchait dangereusement.
Après un mois …
Je suis toujours là. J’essaie de me souvenir de celle que j’étais, avant. J’essaie de débarrasser ma vie de toutes formes de négativité, d’anxiété et de haine. Mais attention, ça ne veut aucunement dire que je t’ai pardonné.
Simplement, que je ne te ferai plus jamais confiance et n’attendrai plus jamais quoi que ce soit de toi.
Je ne suis plus en colère et je ne suis pas rancunière. Je te remercie de ce moment de vie passé ensemble.
Je te dis adieu.
Je ne te souhaite que le meilleur, ainsi qu’à celle qui a pris ma place. Je garderai toujours en mémoire ce que nous avons vécu, mais certainement pas les blessures que tu m’as infligées.
Et peut-être que le prochain sera comme toi. Peut-être qu’il sera manipulateur, menteur et infidèle. Peut-être qu’il me brisera, de la même manière que toi. Peut-être qu’au contraire, il sera l’homme parfait.
Mais ce qui est certain, c’est que jamais je ne deviendrai toi. Jamais je ne ferai souffrir une autre âme comme tu as fait souffrir la mienne.
Je refuse surtout d’imposer à un autre homme les conséquences du mal que tu m’as fait. Je suis en paix, sans toi et j’irai mieux. Bientôt, je fleurirai à nouveau.
Pourquoi mettre un terme à une relation peut être la meilleure chose pour vous
Il s’est avéré que le Prince charmant n’était en fait rien d’autre qu’une définition plutôt fidèle du psychopathe. Voilà ce qui t’attend si tu restes dans une relation amoureuse avec un homme toxique!