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J’ai pris des fessées et je m’en porte très bien, je ne comprends donc pas tout le scandale autour de l’éducation

J’ai pris des fessées et je m’en porte très bien, je ne comprends donc pas tout le scandale autour de l’éducation

Je m’appelle Sabine, j’ai 44 ans, et je suis maman de deux enfants.

Quand je regarde en arrière, je me rends compte que mon enfance a été marquée par une éducation stricte. Mes parents ne plaisantaient pas avec la discipline ! Chez nous, il y avait des règles, et si je les enfreignais, je savais à quoi m’attendre. Les fessées faisaient partie de notre quotidien, et franchement, je n’ai jamais considéré cela comme un problème. Bien au contraire…

J’ai grandi dans une petite ville, dans une famille où l’autorité parentale était indiscutable. Mon père était un homme de principes, rigide sur les valeurs et le respect. Ma mère, elle, gérait la maison avec une main de fer dans un gant de velours.

Elle savait être tendre, mais quand il s’agissait de discipline, elle n’hésitait pas à nous rappeler à l’ordre. Pour eux, la fessée était une manière de nous remettre sur le droit chemin quand on s’en écartait. Et honnêtement, je comprends pourquoi ils agissaient ainsi.

Je me souviens de ces moments où je dépassais les bornes, où ma curiosité ou mon envie de tester les limites prenaient le dessus. Je savais que si je faisais une bêtise, la conséquence serait immédiate. Et ces fessées, loin de me traumatiser, m’ont plutôt appris le sens de la responsabilité et des conséquences.

Je n’ai jamais ressenti de rancœur envers mes parents pour cela, car je savais que derrière chaque geste, il y avait une intention d’éduquer, de me montrer la bonne voie.

À l’école, je voyais d’autres enfants faire ce qu’ils voulaient, sans que personne ne leur dise rien. Ils étaient souvent plus dissipés, moins respectueux. Moi, j’avais intégré très tôt qu’il y avait des limites à ne pas franchir, et cela m’a suivie tout au long de ma vie.

Je ne peux pas dire que j’ai eu une enfance malheureuse à cause de cette sévérité, bien au contraire. J’étais aimée, protégée, et j’ai grandi en sachant exactement ce qui était attendu de moi. Cette clarté m’a donné un cadre rassurant.

Quand je suis devenue mère à mon tour, j’ai naturellement reproduit certains aspects de mon éducation.

Évidemment, les temps ont changé, et je ne dis pas que je fais tout exactement comme mes parents. Mais je ne vois pas ce qu’il y a de mal à utiliser parfois une petite tape pour remettre les choses en place. Aujourd’hui, on fait tout un scandale autour de la question, mais moi, je suis la preuve vivante qu’on peut avoir pris des fessées et s’en porter très bien.

J’ai appris à respecter les autres, à me tenir correctement, et à comprendre que mes actions avaient des conséquences.

Je ne dis pas que tout le monde doit faire pareil, chacun éduque ses enfants comme il l’entend. Mais pour moi, il y a une différence entre discipliner avec amour et maltraiter. Mes parents ne m’ont jamais fait de mal intentionnellement, ils m’ont seulement montré la direction à suivre.

Et je pense que, quelque part, c’est ce qui manque aujourd’hui : des repères clairs, une autorité bienveillante, mais ferme.

Mes enfants savent que je les aime plus que tout, mais ils savent aussi que je ne tolérerai pas de comportement irrespectueux. Je veux qu’ils grandissent en ayant conscience des limites, tout comme j’ai grandi avec cette conscience.

Si cela passe parfois par une fessée, je n’ai aucun problème avec ça. Parce que pour moi, l’amour et la discipline vont de pair, et c’est ce qui a fait de moi la personne que je suis aujourd’hui.

Ce qui me choque dans l’éducation d’aujourd’hui

Ce qui me choque le plus dans l’éducation moderne, c’est cette idée que les enfants doivent être constamment protégés de tout, y compris des conséquences naturelles de leurs actes. Je vois des parents qui n’osent plus dire non, qui laissent leurs enfants faire ce qu’ils veulent sous prétexte de ne pas brimer leur personnalité ou de ne pas les traumatiser.

Franchement, ça me dépasse !

Quand je vois ces enfants qui parlent mal à leurs parents, qui n’ont aucun respect pour les adultes ou même pour leurs pairs, je me demande où on va. Je ne comprends pas comment on peut laisser un enfant croire qu’il est le centre du monde, sans jamais lui montrer qu’il y a des règles à respecter, des limites à ne pas franchir.

On dirait que les parents ont peur de leurs propres enfants, qu’ils ne veulent surtout pas les contrarier.

Et puis, il y a cette obsession de la négociation ! Tout est sujet à discussion : l’heure du coucher, les repas, les devoirs… On en arrive à demander l’avis des enfants sur tout et n’importe quoi, comme si leur opinion avait autant de poids que celle des adultes.

Bien sûr, je crois au dialogue, mais à un moment donné, c’est aux parents de décider ce qui est le mieux pour leurs enfants, même si ça ne leur plaît pas.

Autre chose qui me choque, c’est la façon dont on excuse tout sous prétexte de préserver l’estime de soi des enfants. Un enfant fait une bêtise ? Plutôt que de le corriger, on préfère lui expliquer qu’il faut « comprendre ses émotions », « trouver la source de son mal-être ». Mais où est la responsabilité là-dedans ? Où est le simple fait de dire : « Tu as fait une erreur, et il y a une conséquence à cela » ?

Je trouve que cette manière de faire, qui veut éviter toute forme de conflit ou de désagrément pour l’enfant, ne les prépare pas à la réalité de la vie. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, et si on ne leur apprend pas tôt qu’ils ne peuvent pas toujours avoir ce qu’ils veulent, qu’ils doivent respecter les règles et les autres, on en fait des adultes égoïstes, incapables de gérer la moindre frustration.

Je ne dis pas que l’éducation d’autrefois était parfaite, mais je pense qu’elle avait le mérite de poser des bases solides, de transmettre des valeurs de respect, de responsabilité, et de discipline.

Aujourd’hui, on dirait que tout ça est passé à la trappe, et ça me choque de voir à quel point on a renoncé à poser des limites claires, par peur de ne pas être des « parents cools ». Pour moi, être parent, c’est avant tout être un guide, quelqu’un qui montre la voie, même si c’est parfois difficile, même si ça implique de dire non, et de sanctionner quand c’est nécessaire.

Selon l’éducation moderne, Sabine a complètement tort

Sabine a tort sur plusieurs points, principalement parce qu’elle ne saisit pas les évolutions et les nuances de l’éducation moderne qui visent à créer un environnement plus équilibré et respectueux pour les enfants.

Voici ce qu’elle ne comprend pas :

1. Le respect mutuel et l’écoute

Écouter l’enfant ne signifie pas céder à tous ses caprices : Sabine pense que demander l’avis des enfants ou les écouter revient à céder à leurs désirs.

En réalité, l’éducation moderne met l’accent sur l’écoute active et le respect mutuel. Cela permet à l’enfant de se sentir valorisé et compris, ce qui renforce sa confiance en lui et son estime de soi. Écouter ne veut pas dire tout accepter, mais plutôt comprendre les émotions de l’enfant pour mieux le guider.

2. Les effets négatifs de la punition corporelle

Les fessées et autres formes de punition corporelle peuvent avoir des conséquences néfastes : Sabine a été élevée avec des fessées et n’en a pas souffert, mais cela ne signifie pas que c’est sans danger pour tous les enfants.

Les études montrent que les punitions corporelles peuvent entraîner des problèmes de comportement, de l’agressivité, et une relation parent-enfant basée sur la peur plutôt que sur la confiance. Les enfants peuvent internaliser ces punitions et développer des sentiments de honte ou d’insécurité.

3. L’importance de la régulation émotionnelle

Comprendre les émotions des enfants est essentiel pour leur développement : Sabine pense que trop insister sur la régulation émotionnelle des enfants est une forme de faiblesse.

Cependant, aider un enfant à comprendre et à gérer ses émotions est crucial pour son développement psychologique. Plutôt que de simplement punir un comportement, l’éducation moderne cherche à comprendre pourquoi l’enfant agit ainsi et à l’aider à trouver des moyens plus appropriés d’exprimer ses sentiments.

4. Préparer les enfants à la vie réelle par d’autres moyens

L’éducation moderne prépare aussi les enfants à la réalité, mais différemment : Sabine croit que la rigueur et la discipline stricte sont les seules façons de préparer les enfants à la dureté de la vie.

Cependant, l’éducation moderne ne cherche pas à éviter toute forme de conflit, mais plutôt à enseigner aux enfants comment gérer les conflits de manière constructive. Apprendre la résolution de problèmes, la communication, et l’empathie prépare les enfants à naviguer dans le monde réel de manière plus équilibrée et saine.

5. Équilibre entre autorité et bienveillance

L’éducation moderne ne renonce pas à l’autorité : Sabine confond parfois bienveillance et laxisme.

L’éducation moderne n’abandonne pas l’autorité parentale, mais elle cherche à l’exercer de manière respectueuse et positive. Poser des limites est toujours important, mais ces limites sont expliquées et discutées, ce qui aide les enfants à comprendre pourquoi elles existent et à les accepter.

6. Les effets à long terme de l’éducation respectueuse

Un environnement sécurisant favorise le développement de compétences sociales : Sabine ne voit pas que les enfants élevés dans un environnement respectueux et sécurisant développent généralement de meilleures compétences sociales, une plus grande capacité d’empathie, et une meilleure gestion des conflits.

Ils apprennent à se respecter eux-mêmes et les autres, ce qui les aide à devenir des adultes plus équilibrés et responsables.

7. Adaptation à un monde qui évolue

L’éducation doit évoluer avec la société : Sabine a grandi dans un contexte où les normes sociales étaient différentes.

Aujourd’hui, la société valorise davantage l’égalité, le respect des droits de l’enfant, et la diversité des formes d’expression. L’éducation moderne s’adapte à ces changements pour préparer les enfants à vivre dans un monde complexe, où la simple obéissance ne suffit plus pour réussir.

À votre avis, Sabine a-t-elle tort ou raison ?

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