On peut voir beaucoup de progrès dans la parentalité ces dernières années.
Par exemple, les papas sont bien plus impliqués dans l’éducation de leurs enfants.
De plus, les parents sont plus conscients de l’importance du bien-être émotionnel des enfants.
Ainsi, les styles éducatifs ont évolué !
Malheureusement, on ne peut pas dire que cela a seulement été positif.
En effet, ces dernières années, on a vu l’évolution de styles parentaux très toxiques et dangereux pour les enfants.
L’apparition des réseaux sociaux et de la monétisation du contenu digital a transformé la vie familiale.
D’un autre côté, il semble y avoir de moins en moins d’empathie dans les familles.
En effet, les parents commencent à percevoir leurs enfants comme des moyens de réussir et de compléter les rêves qu’ils n’ont pas eux-mêmes accomplis.
Cela signifie que l’on voit l’essor de stratégies d’éducation qui sont toxiques et dangereuses.
Pourtant, la société moderne ne semble pas les condamner !
Au contraire, elle continue à valoriser les parents manipulateurs et les enfants deviennent des instruments de moquerie.
1. Violence physique
Frapper un adulte est considéré comme un assaut, alors que frapper un enfant est considéré comme de la discipline.
Dans de nombreux endroits, la discipline physique des enfants, comme la fessée, est légale dans certaines circonstances et dans certaines limites.
Cette autorisation est souvent assortie de règles strictes, telles que l’interdiction de causer des dommages physiques ou des blessures à l’enfant.
Ces règles visent à garantir que la discipline ne dépasse pas les limites de l’abus.
Mais nous pouvons nous accorder à dire que c’est une fine ligne : qu’est-ce qui différencie l’abus de la discipline ?
Qui décide de cette distinction ?
La justification de cette distinction repose souvent sur l’idée d’un « châtiment raisonnable » ou d’une « force raisonnable » pour discipliner les enfants.
Toutefois, les opinions à ce sujet varient considérablement, beaucoup s’opposant à toute forme de discipline physique et préconisant plutôt des méthodes d’enseignement et de correction non violentes.
Avec toutes les études faites sur le sujet de l’éducation, on comprend vite que les fessées ou toute forme d’abus physique provoquent des conséquences néfastes.
Les blessures émotionnelles et les traumatismes qui en résultent ne sont pas négligeables.
2. Présence sur les réseaux
Depuis quand est-il normal d’utiliser les enfants pour créer des vidéos en ligne et se moquer d’eux ?
Avec l’essor des plateformes de réseaux sociaux et de l’internet, les créateurs ont de nombreuses possibilités de monétiser leur contenu.
Alors, les parents considèrent leurs enfants comme un atout commercial et exploitent leur beauté ou leurs talents pour gagner des adeptes, des vues et, en fin de compte, des revenus par le biais de publicités, de parrainages ou de ventes de marchandises.
Certains parents recherchent ainsi la validation ou la célébrité à travers la présence en ligne de leurs enfants.
En fait, ils perçoivent leurs enfants comme un moyen d’obtenir la reconnaissance et l’attention dont ils ont besoin, que ce soit de la part de leurs amis, de leur famille ou d’un public en ligne plus large.
Dans la culture actuelle, les réseaux sociaux jouent un rôle important dans la perception de la réussite et du bonheur.
Les parents se sentent souvent obligés de présenter une version idéalisée de la vie familiale, et la mise en valeur des réalisations ou des expériences de leurs enfants en ligne pourrait en faire partie.
Certains parents pensent sincèrement qu’ils offrent à leurs enfants la possibilité de s’épanouir en les exposant au monde en ligne.
Cependant, ils peuvent ne pas comprendre pleinement les risques et les conséquences potentiels, tels que les problèmes de protection de la vie privée, l’exploitation ou l’impact sur le développement de l’enfant.
3. Sujets tabous
Pourquoi fait-on tout pour éviter d’aborder des sujets difficiles avec les enfants ?
Les parents veulent les protéger des sujets émotionnellement pénibles, tels que la mort, la maladie ou la violence, pour éviter qu’ils ne se sentent effrayés, anxieux ou accablés.
Après tout, les enfants n’ont pas la maturité émotionnelle ou les capacités d’adaptation nécessaires pour traiter efficacement de telles informations.
Le développement cognitif et émotionnel des enfants varie considérablement en fonction de leur âge et des différences individuelles.
Les sujets difficiles peuvent être mieux compris et traités à mesure que les enfants mûrissent et acquièrent plus d’expérience de la vie.
Les parents choisissent donc d’attendre que leurs enfants atteignent un certain niveau de maturité avant d’aborder ces sujets.
Il y a aussi souvent un désir de préserver l’innocence des enfants et de leur permettre de profiter d’une enfance insouciante sans l’accablement des dures réalités du monde.
Mais pourquoi est-ce mal sur le long terme ?
Désinformation et confusion : lorsque l’on tient les enfants à l’écart des sujets difficiles, ils recherchent des informations auprès de sources peu fiables.
Manque de préparation : en évitant les sujets difficiles, on ne prépare pas les enfants à faire face à des situations difficiles lorsqu’elles se présentent inévitablement.
Stigmatisation et honte : les enfants intériorisent des attitudes ou des croyances négatives sur eux-mêmes.
Relations parents-enfants tendues : lorsque les enfants ont l’impression que certains sujets sont interdits ou que leurs questions ne sont pas prises en compte, la relation parent-enfant peut être tendue et la confiance s’éroder.
4. Affection
Pourquoi oblige-t-on les enfants à être affectueux avec les personnes qu’ils ne veulent pas côtoyer ?
On peut s’attendre à ce que les enfants accueillent des parents, des amis de la famille ou des connaissances en les serrant dans leurs bras ou en les embrassant en signe de respect, même s’ils ne se sentent pas à l’aise ou affectueux envers eux.
Mais si l’enfant refuse, on doit le respecter !
Or, la pression exercée par les membres de la famille joue un rôle important dans le fait que les enfants se sentent obligés de montrer de l’affection à certaines personnes.
En effet, ils craignent d’offenser ou de contrarier les autres s’ils refusent de leur témoigner de l’affection.
Certains adultes ne respectent pas les limites ou l’autonomie des enfants en matière d’affection physique.
Les enfants peuvent se sentir contraints de montrer de l’affection parce qu’on ne leur a pas appris à affirmer leurs limites ou à se sentir capables de dire non.
Pourquoi est-ce mal ?
Confusion et malaise : cela peut les amener à se sentir en conflit ou anxieux dans leurs relations avec les personnes envers lesquelles on attend d’eux qu’ils montrent de l’affection.
Associations négatives avec l’affection : lorsque l’affection est imposée, les enfants développent des associations négatives avec le toucher physique ou les expressions d’amour.
Risque de préjudice : forcer les enfants à interagir physiquement avec des personnes en qui ils n’ont pas confiance ou avec lesquelles ils ne se sentent pas en sécurité peut leur faire courir un risque de préjudice.
Normalisation de la coercition : Lorsque les adultes donnent l’exemple d’un comportement coercitif et le cautionnent, cela normalise l’idée qu’il est acceptable de ne pas tenir compte des sentiments et des limites des autres au nom de l’étiquette sociale ou des attentes de la famille.
5. Responsabilités
Pourquoi rend-on les enfants responsables des émotions de leurs parents ?
Les parents peuvent involontairement faire porter à leurs enfants le fardeau de la gestion de leurs émotions lorsqu’ils se sentent stressés, débordés ou émotionnellement épuisés.
Alors, ils se sentent responsables de « réparer » les humeurs de leurs parents afin de rétablir l’harmonie dans l’environnement familial.
Certains parents ont des attentes irréalistes à l’égard de leurs enfants, attendant d’eux qu’ils soient toujours bien élevés, obéissants ou joyeux afin d’éviter de causer du stress ou des contrariétés au parent.
Les enfants peuvent intérioriser ces attentes et se sentir obligés de surveiller et de réguler constamment leur comportement pour répondre aux besoins émotionnels de leurs parents.
Les parents qui ont du mal à réguler leurs propres émotions peuvent, par inadvertance, compter sur leurs enfants pour le faire à leur place.
Ceci inverse les rôles et les enfants doivent alors prendre soin de leurs parents.
Bien entendu, beaucoup de gens félicitent cela en disant que l’enfant est mature pour son âge.
Pourtant, ce n’est qu’une réponse traumatique parce qu’un enfant n’est pas censé être mûr pour son âge.
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