Comment guérir votre traumatisme post-divorce ?

Le divorce apporte bien plus aux couples mariés que l’amertume et les cœurs brisés.

En effet, les traumatismes ont le plus souvent des conséquences à long terme sur la santé mentale et physique.

Même le fait de contracter un nouveau mariage ne peut parfois pas réparer le mal fait !

Le divorce est un phénomène de plus en plus courant dans le monde, même si beaucoup considèrent cet événement comme l’un des plus grands traumatismes psychologiques pour toute la famille.

Divorce et les raisons les plus courantes

Le mariage est une union qui comporte bien plus de défis que ce que la plupart des gens pensent en s’unissant.

La première vague de défis (matériels, émotionnels, incompatibilités de caractère, etc.) amène généralement de nombreux conjoints, confrontés à des problèmes dans leur vie commune, à décider de rester dans l’union conjugale en espérant que quelque chose change.

Parfois, ils font aussi cela par peur ou par ignorance.

Bref, ils ne font rien pour résoudre les problèmes !

Dans des élans d’optimisme, les partenaires ont tendance à croire qu’ils vont rétablir une relation idyllique ou que l’amour du début du mariage frappera à nouveau à la porte.

Au contraire, dans les accès de pessimisme, ils s’inquiètent, ont peur et désespèrent.

C’est ainsi que le divorce entre dans leur vie !

Malheureusement, les raisons du divorce sont nombreuses.

Les époux ne parviennent plus à trouver un langage commun, un partenaire cesse d’aimer l’autre, ils ne veulent plus faire de compromis, ils jugent qu’ils ont commis une erreur, etc.

Quelle qu’en soit la raison, le divorce est un processus difficile, stressant et douloureux, généralement pour les deux partenaires.

Après un divorce, il n’y a pas de gagnant, tout le monde a perdu quelque chose !

Le divorce ne commence pas par consulter un avocat

Le divorce n’est pas un événement qui se produit un beau matin.

La période de divorce peut durer de plusieurs mois à plusieurs années.

Les premières étapes du divorce se situent encore dans le mariage.

En effet, le divorce ne commence pas par une demande en divorce et ne se termine pas par un jugement du tribunal.

En vivant ensemble, naît d’abord l’idée du divorce comme solution, puis cette idée se confirme ou s’abandonne.

On réfléchit à ce à quoi ressemblerait la vie après le divorce et à ce que nous ressentirions.

Pendant ce temps, les partenaires recherchent d’autres solutions, des alternatives qui sauveront le mariage.

Certaines de ces idées sont mises en œuvre et couronnées de succès, d’autres non.

Il existe un certain nombre de scénarios différents.

Il arrive aussi que quelques années après le divorce, les partenaires se rapprochent à nouveau et continuent leur vie ensemble.

C’est rare, mais cela arrive !

Le divorce et ses effets sur les partenaires et les enfants

Lorsque le divorce commence, les partenaires sont déjà dans un état d’excitation émotionnelle (colère, jalousie, peur) ou usés par les combats qu’ils ont menés avec eux-mêmes ou avec leur partenaire au cours de leur vie conjugale.

Nous devons garder à l’esprit que personne ne voulait ou ne prévoyait qu’un jour le mariage se terminerait par un divorce.

Pour cette raison, chacun devient plus sensible qu’il ne le serait dans une autre situation indésirable, plus susceptible de subir des blessures émotionnelles.

Une grande douleur émotionnelle crée l’expérience de perdre sa propre famille, qui peut être comparée à la mort d’un proche.

Dans cette situation, nous ne perdons pas seulement notre relation de couple, mais notre communauté, notre vie de famille dans laquelle nous avions notre place, notre rôle, nous perdons un tout auquel nous appartenions.

En plus de perdre et de pleurer ce que nous avions, nous perdons également tout ce que nous pensions avoir.

Tout cela exige que la personne divorcée contrôle ses sentiments, les traite d’une manière qui ne soit pas destructrice pour elle et, pendant cette période, tolère l’instabilité émotionnelle dans laquelle elle se trouve.

Quelle que soit l’étape à laquelle survient le divorce, la séparation des époux est presque toujours une source de stress pour les deux personnes.

Le partenaire qui quitte l’union est plus préparé mentalement et émotionnellement à cet événement, il a traité les raisons et les conséquences possibles.

Ce qui n’est pas le cas du partenaire qui ‘subit’ la décision.

La séparation des partenaires s’accompagne souvent d’une séparation d’avec l’enfant, qui peut être temporaire ou permanente, convenue ou forcée.

Les changements chez les enfants en réaction à la séparation des parents, tels que des changements de comportement, de la colère, de l’agressivité, de la maladie, le retour à des tâches de développement précédemment maîtrisées, peuvent être vécus par les parents comme une autre source de stress imprévue.

Trois types de divorce

Il existe trois types de divorce :

• Accord commercial
• Amiable
• Conflictuel

Dans les mariages qui risquent de devenir hautement conflictuels, lorsque l’amour cesse, la haine apparaît entre les époux, et non l’indifférence.

Par conséquent, lors de divorces très conflictuels, la capacité des parents à offrir à leurs enfants un sentiment de sécurité et de protection est considérablement réduite.

Ils impliquent souvent leurs enfants dans un conflit post-divorce.

Par exemple, ils demandent souvent aux enfants de transmettre des messages hostiles à l’autre parent ou ils exercent une influence sur les enfants afin qu’ils prennent parti dans leurs conflits.

C’est ce que l’on appelle le conflit de loyauté !

Par conséquent, les enfants voient leurs parents non pas comme une équipe travaillant ensemble, mais comme des ennemis au combat.

Pour cette raison, ces enfants présentent davantage de comportements antisociaux et de manque de respect pour l’autorité.

Ils ont des difficultés à établir et à entretenir des relations avec leurs pairs et ils utilisent la violence comme stratégie de résolution de problèmes.

Les enfants qui ont été témoins de divorces très conflictuels ont plus de difficultés à l’école.

Ils sont plus susceptibles de développer une peur des relations étroites et des relations conjugales instables à l’avenir.

Ils présentent souvent une faible estime de soi, des niveaux plus élevés d’anxiété, de dépression et d’impulsivité, de culpabilité et de honte.

Malheureusement, leur abus de substances addictives est perceptible.

Les deux autres types de divorce laissent des conséquences, mais moindres que celles d’un divorce très conflictuel.

Le divorce et les changements qu’il entraîne pour les enfants

À cause du divorce, les enfants perdent parfois le contact quotidien avec l’un de leurs parents.

Au fur et à mesure que l’enfant passe de moins en moins de temps avec le parent, la relation parent-enfant commence à en souffrir et ils commencent à perdre leur intimité.

Des enquêtes ont montré qu’après un divorce, les enfants s’éloignent souvent de leur père.

Mais des recherches ont montré qu’en raison d’un divorce, un enfant peut également perdre sa proximité avec le parent qui est son tuteur.

En raison du stress excessif qu’engendrent les défis de la monoparentalité, le parent qui bénéficie de la garde n’est souvent pas en mesure de fournir à l’enfant le soutien adéquat.

De plus, les parents deviennent alors souvent complaisants, c’est pourquoi ils perdent en persévérance et en efficacité dans l’éducation de l’enfant.

Pour certains enfants, le divorce n’est pas le plus grand stress, mais plutôt les changements qu’il entraîne.

Il peut s’agir d’un changement d’école, d’une séparation d’avec des amis proches, d’une perte de contact avec ses grands-parents préférés, d’un déménagement dans une autre ville, un autre village ou un autre pays, etc.

Les enfants peuvent également rencontrer des difficultés financières.

En raison du divorce, ils déménagent souvent dans des logements plus petits et, en raison des nouvelles circonstances, ils sont privés de nombreuses choses et nécessités quotidiennes auxquelles ils sont habitués.

Cela peut être stressant pour eux !

Comment les partenaires doivent-ils s’entendre après un divorce ?

Le divorce est généralement plus facile à supporter et moins compliqué pour les partenaires, s’ils n’ont pas d’enfants.

Qu’ils aient ou non une progéniture, il est important que les deux partenaires essaient de se séparer pacifiquement et d’enterrer la hache de guerre.

Aussi traumatisant qu’un divorce soit, du point de vue des adultes, il peut parfois apporter un certain soulagement dans certaines situations et relations.

Toutefois, si les conjoints ont des enfants ensemble, le divorce se complique beaucoup.

Dans cette situation, les parents et les enfants sont exposés à des traumatismes et à des souffrances bien plus graves.

Tout comme les parents, les enfants eux-mêmes sont généralement confus, tristes, en colère et ont souvent le sentiment de devoir choisir un camp.

Lorsque les enfants sont en difficulté, le plus important est d’être honnête avec eux, car quel que soit leur âge, ils savent quand vous leur mentez.

Le divorce n’est pas une mince affaire et ce n’est en aucun cas une situation dans laquelle vous devez mentir à vos enfants.

Expliquez honnêtement à vos enfants de quoi il s’agit et montrez-leur que vous les aimez toujours et que vous serez toujours leurs parents.

Les enfants apprécient le plus l’honnêteté et à l’avenir, ils vous en seront reconnaissants.

Il est important que les deux parents continuent de participer à la vie de l’enfant

Il est également très important de parler aux enfants tout au long du processus et de leur expliquer que ce n’est pas leur faute, car les enfants ont tendance à se sentir coupables que l’un des parents soit parti.

Vous devez donc vous préparer au fait que ce ne sera pas facile pour vos enfants et que vous devez être leur soutien dans cette situation difficile.

Selon son âge, l’enfant recevra cette information différemment, mais le plus important est qu’il sache qu’il aura toujours ses parents.

Ne laissez pas les enfants assister à des situations de conflit et à des discussions juridiques.

Assurez-vous que le divorce affecte le moins possible la routine quotidienne de l’enfant.

Les parents devraient s’efforcer de protéger l’enfant autant que possible des aspects négatifs qui accompagnent le divorce et discuter de leurs propres sentiments sans la présence de l’enfant.

Il est très important que chaque parent continue à participer dans la même mesure à la vie de l’enfant.

Dans certains cas, le divorce vaut-il mieux qu’un mariage plein de conflits ?

Quand j’étais enfant, les parents divorcés étaient considérés comme extrêmement mauvais.

Les têtes tremblaient, les parents divorcés étaient perçus comme des destructeurs de familles, égoïstes et froids, détruisant la vie de leurs enfants.

Le message envoyé aux couples mariés était très clair : préservez votre famille à tout prix !

Que le divorce aide ou nuise aux enfants dépend de leurs parents, mais une chose est sûre : rester dans un mariage toxique nuira certainement plus aux enfants que cela ne leur apportera de bien.

Mettre fin à un mariage est une entreprise brutale que l’on doit entamer seulement s’il n’y a pas d’autre option.

Avant d’appeler un avocat, envisagez des conseils de couple, une thérapie individuelle, des groupes de soutien.

Pensez à votre famille aujourd’hui, demain et chaque jour d’après, ne vous laissez pas abattre par le monde qui vous empêche de montrer à quel point vous aimez et appréciez votre famille.

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