La plupart des parents regardent leurs enfants avec un air supérieur et condescendance.
Les parents ont souvent un fort instinct protecteur et nourricier à l’égard de leurs enfants.
Parfois, cela se manifeste par un désir de guider, d’encadrer et de subvenir aux besoins de leurs enfants.
Dans certains cas, cet instinct peut être perçu comme une supériorité, car les parents pensent savoir ce qui est le mieux pour leurs enfants.
Ils ont généralement une plus grande expérience de la vie et peuvent avoir tiré des leçons précieuses de leurs propres expériences.
Ainsi, ils croient penser qu’ils peuvent donner des conseils sur la base de leurs connaissances et de leur sagesse, ce qui peut être perçu comme un sentiment de supériorité.
Le souci du bien-être de l’enfant
Les parents sont naturellement soucieux de la sécurité, de la santé et du bonheur de leur enfant.
Cette préoccupation peut les amener à prendre des décisions pour leurs enfants, ce que ces derniers prennent pour de la condescendance.
Les attentes et les normes culturelles peuvent influencer la manière dont les parents interagissent avec leurs enfants.
Dans certaines cultures, l’accent est mis sur le respect des figures d’autorité.
D’ailleurs, certains parents peuvent avoir un style parental autoritaire ou contrôlant, c’est-à-dire qu’ils exercent un degré élevé de contrôle sur la vie de leurs enfants.
Il faut donc trouver un équilibre entre l’encadrement et le fait de permettre à ses enfants de développer leur indépendance et de faire leurs propres choix.
Les relations saines entre parents et enfants reposent sur le respect mutuel, la communication ouverte et la confiance.
Les parents qui sont trop contrôlants ou condescendants peuvent mettre à mal leur relation avec leurs enfants et entraver leur développement.
Voilà pourquoi j’ai décidé de briser le cercle vicieux : je ne veux pas être comme mes parents.
Je refuse de transmettre ces leçons à mes enfants !
Vous vous demandez peut-être de quelles leçons je parle.
Eh bien, je vais vous révéler tout ce que mes parents m’ont appris, mais que je trouve malsain.
Donc, il est hors de question que j’apprenne ces leçons à mes petits :
1. Les adultes ont toujours raison
Quand j’étais petite, je n’avais pas le droit de dire qu’un adulte avait menti ou qu’il avait fait quelque chose de mal.
Mes parents considéraient que les enfants étaient les seuls capables de mentir ou d’être mauvais et que j’étais une enfant mal polie si je disais le contraire.
Clairement, ils ne se rendaient pas compte qu’il y avait des dangers cachés et que tous les adultes ne sont pas bien intentionnés envers les enfants.
Heureusement, rien de mal ne s’est jamais produit, mais nous vivons maintenant dans un monde différent.
Je ne dirai jamais à mes enfants que les adultes ont toujours raison.
Au contraire, je les mettrai en garde contre les adultes qui demandent aux enfants de mentir ou de cacher des choses à leurs parents.
2. Lorsqu’un adulte te dit de faire quelque chose, fais-le sans poser de questions
Mes parents avaient à l’esprit leur propre approche de la parentalité et de la vie.
Ils n’ont jamais compris que la toxicité peut se cacher derrière les plus tendres sourires.
En fait, ce qu’ils voulaient dire, c’est que je devais leur obéir !
Parfois, lorsqu’ils me donnaient un ordre, je demandais pourquoi je devais faire telle ou telle chose.
Ce qui ne leur plaisait pas du tout !
Je refuse que mes enfants m’obéissent aveuglément, car cela signifie qu’ils ne remettront jamais en doute ce que les autres adultes leur demande de faire.
Ils ont le droit de me poser des questions et je me dois de leur expliquer ce qu’ils doivent faire et pourquoi.
3. Tu dois agir en accord avec ton âge
Si mes enfants sont immatures, c’est ma faute !
Je n’ai pas le droit de dire à mon fils de sept ans qu’il est trop grand pour jouer aux petites voitures.
Ou bien, je ne peux pas m’étonner si mon adolescente ne prend pas soin de sa chambre ou de ses devoirs.
Ai-je passé assez de temps à lui expliquer les conséquences de ses actions ?
Lui ai-je permis d’être indépendante et de prendre ses décisions ?
Si je fais tout pour mes enfants et si je ne leur donne pas l’opportunité de faire des erreurs, ils ne seront jamais matures et indépendants.
4. Si tu demandes de l’aide, tu es un fardeau
Demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse !
Il est important d’avoir confiance en soi et de faire des efforts pour obtenir ce que l’on veut dans la vie.
Mais il y a un mais…
Il faut également connaître ses limites et savoir quand il faut le soutien d’une autre personne.
Après tout, personne ne sait tout sur tout !
Ainsi, si mon enfant a besoin d’un conseil ou de soutien, je suis ravie de les lui offrir.
Si je ne peux pas lui donner ce dont il a besoin, il doit savoir qu’il peut contacter ses amis ou un professionnel pour être guidé sur la bonne voie.
5. Tu as mérité ce qui est arrivé
Lorsque j’étais petite, si je tombais, mes parents me disaient que c’était ma faute, car je n’avais pas fait attention.
Si l’une de mes amies me trahissait, mes parents me disaient que j’avais fait quelque chose de mal pour provoquer une telle réaction.
Bref, j’étais toujours coupable !
Je refuse que mes enfants se sentent ainsi parce que je me rappelle bien le malaise et la tristesse que je ressentais.
Encore aujourd’hui, cela provoque beaucoup de douleur en moi !
Je veux que mes enfants sachent que je les aime et que je les comprends.
Ils sont importants donc si quelqu’un a un comportement toxique, ils ne doivent pas se remettre en question.
Au contraire, ils doivent éliminer ces personnes de leur vie et avancer la tête haute.
6. Personne ne t’aime quand tu pleures ainsi
Pleurer est sain !
Quand j’étais petite, si je n’étais pas heureuse ou si j’étais triste, je pleurais comme n’importe quel enfant.
Au lieu de me consoler et de me faire un câlin, mes parents me critiquaient et disaient que je me comportais comme une enfant gâtée.
Ils disaient que mes pleurs les énervaient et que personne ne peut supporter ce genre de comportement.
Les pleurs sont un mécanisme de défense du corps face à une émotion trop intense.
Je veux que mes enfants se sentent à l’aise pour être tristes, je veux qu’ils pleurent s’ils en ressentent le besoin.
Je serai toujours là pour les consoler !
D’ailleurs, ils doivent comprendre que d’autres personnes dans leur vie sont là pour les soutenir.
Après tout, à quoi servent les amis ?
7. Tu es un enfant, je ne peux pas te faire confiance
Je trouvais cette phrase extrêmement violente quand j’étais petite !
Ce n’est que lorsque je suis devenue maman que j’ai compris pourquoi.
En tant que parents, on demande à nos enfants de nous faire confiance, mais on leur dit qu’ils sont trop petits pour obtenir la même chose en retour.
Or, on doit faire confiance à nos enfants !
Quand ils nous disent quelque chose, on doit accepter leur vérité et comprendre ce qu’ils essaient de nous communiquer.
Certes, les enfants peuvent inventer des histoires, mais il y a une raison pour cela.
Peut-être ne comprennent-ils pas les conséquences du mensonge.
Ou bien, il est possible qu’ils ne savent pas articuler ce qu’ils désirent réellement dire.
Mais dans toutes les circonstances, il faut leur donner le bénéfice du doute.
8. Quand tu fais quelque chose de mal, tu mérites d’être puni
Bien entendu, les enfants doivent connaître les limites et il est essentiel de leur enseigner les conséquences de leurs actes.
Mais il faut choisir la punition en accord avec l’âge et le mal fait.
Nos parents étaient avides de la punition corporelle et savez-vous ce que l’on a appris ?
On a appris à avoir peur d’eux, à mentir et à manipuler.
On a aussi appris à détecter les signaux qui annonçaient une punition possible.
Il y a beaucoup de manières de faire comprendre les limites à un enfant et de le punir de façon juste.
La communication est la clé et il faut parler à ses enfants d’égal à égal, de cette manière, ils savent toujours que vous êtes de leur côté.
9. Tu dois faire exactement ce que je t’ai dit de faire
Cela revient à l’un des points précédent : l’enfant ne doit jamais poser de questions !
Obéir à ses parents est important, mais cela doit être fait dans la limite du respect.
Si vous voulez qu’ils vous respectent, vous devez les respecter !
De plus, il ne faut pas abuser dans son rôle de parent : être contrôlant n’est pas la bonne voie.
Vous n’êtes pas le dictateur de votre enfant, vous devez simplement le guider et lui apprendre à prendre les bonnes décisions.
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