Garde d’enfants, manque de temps, soucis d’argent : les mères célibataires ont de nombreux défis à relever.
Une bonne organisation de la vie quotidienne est particulièrement importante pour les mères célibataires.
La mesure dans laquelle cela est possible dépend principalement de sa situation personnelle.
Plusieurs facteurs et circonstances interdépendants jouent un rôle :
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Emploi VS temps pour l’enfant
De nombreuses mères célibataires travaillent, la plupart du temps, à temps plein.
Pour des raisons financières, beaucoup n’ont certes pas d’autre choix, mais pour la majorité, il est important d’avoir un travail et de s’y réaliser.
D’une part, elles sont financièrement à l’abri dans la mesure du possible, d’autre part, il y a souvent moins de temps pour l’enfant si, par exemple, elles rentrent tard du travail le soir ou doivent travailler le week-end.
Un emploi du temps bien organisé – des courses au supermarché au nettoyage de la maison en passant par le temps libre avec l’enfant – est une pratique courante pour de nombreuses mères célibataires.
Il leur arrive donc souvent de ne pas avoir de temps pour elles-mêmes.
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Garde d’enfants
Les mères célibataires qui travaillent dépendent principalement d’une garde d’enfants qui fonctionne bien, surtout lorsque l’enfant est encore petit et que des soignants dignes de confiance sont importants.
Ce n’est pas toujours possible, par exemple s’il n’y a pas de place de garde d’enfants appropriée ou si les heures d’ouverture de la crèche et les heures de travail de la mère sont en conflit.
Les mères célibataires doivent aussi toujours compter sur la nécessité de se réorganiser à court terme, par exemple si l’enfant est malade ou si l’école se termine plus tôt.
Il n’est donc pas surprenant que les options de garde d’enfants privées, par exemple par des grands-parents ou des amis, fassent partie intégrante de la planification quotidienne de nombreuses mères célibataires qui travaillent.
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Employeurs
Beaucoup de mères célibataires se sentent gênées envers leur employeur si elles s’absentent plus souvent à cause de leur enfant ou sont moins flexibles que d’autres collègues.
Elles craignent les désavantages, comme la réduction des possibilités d’avancement, et craignent les conséquences désastreuses, comme le licenciement.
De nombreuses mères célibataires souhaitent donc que leur employeur soit plus compréhensif vis-à-vis de leur situation et des modèles de temps de travail plus flexibles.
Les mères célibataires choisissent souvent leur employeur dès le départ en fonction d’aspects organisationnels, tels que des horaires de travail flexibles, des temps de déplacement et des options de garde d’enfants, et moins en fonction de leurs intérêts personnels et des opportunités de développement.
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Mères célibataires sans emploi
Malgré une volonté générale de travailler, plus d’un tiers des mères célibataires dépendent de l’aide de l’État, comme les allocations de chômage.
Souvent, les mamans solos ne peuvent pas travailler, car elles ne peuvent pas s’adapter à des horaires de travail trop rigides.
Ou bien, parce qu’elles ne peuvent pas faire garder leurs enfants (pour des raisons financières ou pratiques).
D’ailleurs, elles sont souvent au chômage, car elles manquent de qualification.
Là aussi, des améliorations doivent être apportées !
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Lien avec le père de l’enfant
Quelles que soient les exigences financières, une bonne relation avec le père de l’enfant facilite le quotidien de nombreuses mères célibataires.
Elles peuvent considérer le père dans leur planification du temps et aussi en cas d’urgence et demander de l’aide.
Les décisions importantes dans l’intérêt de l’enfant, comme les questions de santé ou le choix de l’école, ne reposent pas uniquement sur les épaules de la mère.
Des journées de visite régulières avec le père permettent également aux mères célibataires de prendre du temps pour elles.
Ceci est important et profite en fin de compte à l’enfant.
Malheureusement, cela semble souvent différent dans la réalité.
Beaucoup de pères n’apprécient pas le contact ou ne sont pas fiables.
Il est compréhensible que cela cause du ressentiment chez de nombreuses mères célibataires.
Dans certains cas, une consultation conjointe à l’office de la jeunesse ou dans un centre de conseil social indépendant, contribue à améliorer le contact avec le père et à apaiser les conflits.
Le fardeau social des mamans solos
En effet, même si elles viennent de bon cœur, elles peuvent blesser ces femmes qui se battent de toutes leurs forces pour offrir le meilleur à leurs enfants.
Honnêtement, je pensais que dans notre monde moderne, on en avait fini avec les préjugés et les stigmatisations.
Mais non…
Alors, s’il vous plaît, abstenez-vous de les dire aux mamans solos.
1. « Profite du temps avec tes enfants. Ils grandissent si vite »
Elles le feraient si elles avaient assez de temps pour en profiter.
Elles sont occupées par leur enfant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, frustrées et dépassées.
Elles n’ont pas assez de soulagement pour profiter de quoi que ce soit.
2. « Dors toujours quand l’enfant dort »
La pire chose que j’ai jamais entendue !
Bien sûr, et puis elles cuisineront quand l’enfant cuisinera, elles étudieront pour l’université quand l’enfant étudiera.
Si elles dormaient toujours quand l’enfant dort, elles ne feraient rien et n’accompliraient rien !
L’idée est sympa, mais si elles avaient l’occasion de dormir, elles le prendraient.
3. « Et où est papa ? »
Géographiquement ou… ?
Clairement, il n’est pas là.
Cette question se pose dans d’innombrables variantes et en fait, c’est juste ennuyeux.
La petite conversation, peut-être bien intentionnée, permet aux mamans solos de revivre leurs sentiments de déception.
4. « L’enfant a aussi besoin d’un modèle masculin ! »
Oh vraiment ?
C’est complètement nouveau comme concept, tient !
Et où sont-elles censées se le procurer ?
Se moquer de quelqu’un juste pour que leur enfant ait une personne de référence masculine, ce n’est vraiment pas possible.
Bien sûr, elles préféreraient que le père de leur enfant soit présent et s’en occupe.
Mais il ne le fait pas et elles ne peuvent rien changer à cela.
5. « C’est incroyable comment tu peux tout faire toi-même ! »
Ont-elles un autre choix ?
Elles font tout ce qui est nécessaire, mais généralement quelque chose est toujours oublié.
Leur appartement ressemble à une tornade qui a balayé les quatre murs simplement parce qu’elles n’ont pas réussi à nettoyer une journée.
Elles ne savent même pas si elles obtiendront un jour leur diplôme parce qu’elles semblent avoir oublié comme on lit.
Elles sont souvent dépassées, malgré elles !
6. « Fais-moi savoir si tu as besoin d’aide »
Très belle phrase de pudeur.
Je suis sûre que les mamans solos peuvent compter sur une main le nombre de personnes qui veulent et peuvent vraiment les aider.
Beaucoup de gens disent juste ça.
Qui vont-elles réellement appeler en pleine nuit quand leur enfant à 40 °C de température alors qu’elles doivent présenter un projet le lendemain matin ?
7. « Au moins, tu n’es pas seule »
Elles vous racontent leurs problèmes et vous leur dites qu’elles ont la chance d’avoir un enfant, car elles ne se sentent pas esseulées.
Dans l’idée, c’est sympa…
Mais c’est frustrant !
Mais même avec un enfant à leurs côtés, elles sont seules dans leur combat.
C’est exactement pourquoi elles se sentent seules et isolées, d’ailleurs !
Parce qu’il n’y a personne pour les aider à surmonter les défis qui vont de pair avec la parentalité.
8. « On ne t’a pas demandé de venir avec nous parce que tu ne peux pas de toute façon »
Super, maintenant, elles sont également socialement exclues.
Reléguées aux marges de la société.
C’est comme pour les introvertis, ce n’est pas parce qu’elles ne peuvent pas trouver de nounou à la dernière minute, qu’elles ne veulent pas être invitées.
Vous obtenez vraiment une crise de la vie lorsque vous êtes sur Instagram et co. et que vous voyez à quel point tout le monde s’amuse pendant que vous êtes toujours à la maison.
9. « Je ne pourrais pas faire ce que tu fais »
Sans blague ?!
Elles le savent très bien !
D’ailleurs, elles ne peuvent pas le faire non plus !
Mais vous savez quoi ?
Elles n’ont pas le choix.
10. « Je suis aussi un parent célibataire en semaine ! »
Non, vous ne l’êtes pas !
C’est quelque chose de complètement différent que vous soyez seul(e) responsable d’un enfant pendant une courte période ou 24 heures sur 24.
Vous ne pouvez pas vous coordonner avec qui que ce soit, vous ne pouvez pas partager vos soucis et vous devez être prêt(e) à tout moment.
Il n’y a pas de pause, pas de rotation et pas de spontanéité.
Et pourquoi ?
Parce qu’il n’y a pas d’homme qui soit à la maison le week-end.
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