De nombreux parents réagissent au mauvais comportement de leurs enfants en enlevant leurs jouets, en les empêchant de se socialiser et en les envoyant dans un coin.
Mais pour les enfants à forte volonté, comme moi, aucune de ces méthodes ne fonctionnait.
Une étude récente sur les châtiments corporels a montré que les parents utilisaient cette méthode de punition sur leurs enfants beaucoup plus souvent qu’on ne le pensait auparavant.
Plus important encore, cette étude a montré que les châtiments corporels sont une méthode d’éducation inefficace.
Puisque 73 % des enfants, après s’être fait botter les fesses, ont attendu moins de 10 minutes pour répéter l’insolence, cette étude a confirmé que les coups ne sont pas exactement le moyen le plus efficace de discipliner.
Mais alors, comment punir un enfant insolent ?
Comme beaucoup d’enfants atteints d’un trouble déficitaire de l’attention, j’étais une enfant qui faisait des bêtises par ennui et j’avais besoin de m’occuper d’une façon ou d’une autre.
Heureusement, mon père s’en est rendu compte très tôt et a développé son propre système disciplinaire qui a immédiatement donné des résultats et m’a apporté des avantages à long terme.
Comme mon père était un vétéran militaire et un chirurgien hautement qualifié, son expérience dans les forces spéciales l’a aidé à utiliser des tactiques inhabituelles dans son éducation.
Je n’étais pas très heureuse d’être la seule enfant de cinq ans de la région à subir des inspections. En effet, je devais parfaitement ranger ma chambre et mes jouets avant de pouvoir sortir jouer avec mes amies.
Cependant, me forcer à lire l’encyclopédie chaque fois que je devenais folle dans la maison était la meilleure chose qu’il pouvait faire.
Mon père choisissait un terme de l’encyclopédie et disait :
Apprends tout à ce sujet et je te poserai des questions plus tard.
C’était une punition dans le sens où je devais immédiatement arrêter tout ce que je faisais.
Mais son but était de m’occuper et de me lancer un défi mental.
Et ça a marché. En plus de m’aider à changer mon comportement, la méthode de mon père m’a donné une nouvelle habitude : prendre un livre à chaque fois que je m’ennuie.
Ceci, bien sûr, arrivait souvent et la méthode fonctionnait. Cela m’a permis de réussir mes études avec brio et à travailler dans une branche qui me plaît réellement.
Un autre bon côté de cette punition est que l’enfant a le contrôle de sa situation, car c’est à lui de déterminer combien de temps prendra la tâche.
Cette encyclopédie était bien sûr d’actualité à mon époque. Je n’avais pas d’Internet ou de téléphone portable. Aujourd’hui, il faut tenir compte des progrès que la société a faits.
Mais pas seulement. En effet, punir votre enfant est désormais aussi l’éloigner de toutes les technologies. Et si vous voulez mettre en place la punition que j’ai cité ci-dessus, vous devez le pousser à utiliser son cerveau, sa créativité.
Dans le monde moderne, cette punition peut s’adapter comme suit :
1. Concevez un jeu pour trouver et corriger les fautes d’orthographe et de grammaire.
Cela peut se présenter sous plusieurs formats.
Vous pouvez soit écrire un texte vous-même et insérer volontairement des fautes d’orthographe et de grammaire.
Vous pouvez faire cela sur l’ordinateur, à condition de bloquer les accès aux correcteurs et à Internet. Ou sur le bon vieux papier.
Vous pouvez aussi trouver des articles en ligne sur un sujet qui intéresse votre enfant. En le modifiant pour insérer quelques fautes d’orthographe.
2. Attribuez une tâche à votre enfant comme « lis un article sur les fleurs et apprends à énumérer et à décrire cinq types de fleurs différents ».
Encore une fois, vous pouvez laisser le choix à votre enfant. Est-ce qu’il va ouvrir un livre ou est-ce qu’il va faire des recherches sur le Net.
Pour ma part, je préfère les livres. Le but est vraiment d’avoir un contact avec le papier afin d’habituer votre enfant à manier les livres et les cahiers. L’objectif est qu’il apprenne à les aimer.
Mais clairement, apprendre à manier l’ordinateur est tout aussi important aujourd’hui. En effet, beaucoup d’enfants ne l’utilisent que pour jouer ou les réseaux sociaux.
Alors, lui faire découvrir toutes les fonctionnalités de l’ordinateur et tout ce qu’il peut accomplir en maîtrisant cet art peut lui ouvrir les yeux sur tous ses talents et compétences.
3. Demandez à votre enfant de vous écrire un essai
Choisissez un sujet que votre enfant aime, par exemple les voitures, le sport, la nature ou n’importe quoi d’autre.
Ensuite, demandez-lui d’écrire une page sur ce sujet pour que vous compreniez pourquoi cela lui plaît tant. Il est important que vous expliquiez à votre enfant que le but est qu’il partage des informations sur ledit sujet.
Et qu’il doit ensuite vous dire pourquoi cela le passionne.
4. Mettez vos enfants au défi avec la question : « lequel d’entre vous peut dire le plus de choses à maman sur les girafes ? »
Cette variante de la punition n’est possible que si vous avez plusieurs enfants. Logique !
Par exemple, vous pouvez leur lire une histoire sur les girafes et leur demander qui est capable de faire un résumé de ce que vous avez dit.
Ou alors, vous pouvez tout simplement les laisser en roue libre.
C’est-à-dire que vous prenez un sujet et que vous les laissez raconter tout ce qu’ils veulent.
Si vous faites de la punition une sorte de jeu, vous dissuadez les enfants de se comporter mal, néanmoins vous leur fournirez aussi un stimulus mental qui les libérera de l’ennui.
Or, l’ennui est la première cause de la malice.
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